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La BMCE BANK

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Par   •  17 Juin 2013  •  4 697 Mots (19 Pages)  •  868 Vues

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Présentation du secteur bancaire marocain : selon le rapport annuel de BANK AL MAGHRIB (2011) :

I. Structure du système bancaire :

1. Nombre d’établissements de crédit et organismes assimilés : 85

• Banques : 19

• Sociétés de financement : 35

• Banques offshore : 6

• Associations de micro-crédit : 13

• Sociétés intermédiaires en matière de transfert de fonds : 10

• Autres établissements : 2

2. Réseau :

• Au Maroc : 5.113 agences bancaires, soit un guichet pour 6.300 habitants

5.024 guichets automatiques bancaires

• A l’étranger : 20 filiales, 10 succursales et 58 bureaux de représentation

3. Effectif des établissements de crédit et organismes assimilés : environ 46.900

II. Indicateurs d’activité et de rentabilité des banques :

III. Indicateurs d’activité et de rentabilité des sociétés de financement :

IV. Indicateurs d’activité et de rentabilité des associations de micro-crédit :

V. Indicateurs d’activité et de rentabilité des huit groupes bancaires sur base consolidée :

1er. Partie : Analyse globale de l’environnement externe :

section 1. Analyse macro environnemental :

I. Orientation de l’offre et de la demande globale :

1. La production :

2. La consommation :

La consommation finale nationale s’est accrue, en termes réels, de 3,8% au troisième trimestre 2012, contre 4,6% un trimestre auparavant et 6,7% au premier trimestre. Cette évolution reflète le ralentissement progression de la consommation finale des ménages de 4,4% à 3,5% d’un trimestre à l’autre, et dans une moindre mesure, celui de la consommation des administrations publiques de 5,4% à 5%. Cette décélération se serait poursuivie au quatrième trimestre 2012, avec toutefois une consolidation de la consommation publique, comme en témoigne l’importante augmentation des dépenses ordinaires en décembre 2012.

Pour 2013, l’analyse des données disponibles laissent indiquer un regain de vigueur de la consommation, en liaison avec l’amélioration attendue des revenus ruraux. De même, les transferts des MRE et les recettes voyage, en cas de poursuite du redressement observé en début d’année, devraient soutenir les dépenses de consommation privée. Toutefois, d’importantes incertitudes persistent, particulièrement au regard du recul observé au niveau des importations des produits finis de consommation et de la décélération des crédits à la consommation en janvier, ainsi que de la récente dégradation des conditions sur le marché du travail. S’agissant de la consommation des administrations publiques, elle devrait rester importante, tout en marquant un certain ralentissement sous l’effet de l’ajustement anticipé à la lumière des dépassements dans l’exécution du budget 2012 et des projections de la Loi de finances 2013.

3. L’investissement :

L’investissement a diminué de 0,2% au troisième trimestre 2012, après une croissance limitée à 0,8% un trimestre auparavant. En outre, les indicateurs les plus récents ne font pas ressortir de redressement notable, à l’exception des recettes au titre des investissements directs étrangers qui ont doublé pour atteindre 10,2 milliards de dirhams à fin février 2013.

C’est ainsi que, les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib, portant sur le quatrième trimestre 2012, révèlent un climat des affaires jugé globalement défavorable pour le deuxième trimestre consécutif. Ils montrent également qu’une importante proportion d’industriels déclarent une stagnation des dépenses d’investissement, soit 61% au quatrième trimestre, contre 42% au troisième trimestre.

Par ailleurs, les données monétaires indiquent des baisses de 1,9% et de 4,6%, en glissement annuel, des crédits à l’équipement et ceux aux promoteurs immobiliers à fin janvier 2013, laissant ainsi entrevoir un tassement aussi bien de l’investissement des entreprises que de l’investissement résidentiel. De même, les indicateurs des échanges extérieurs font ressortir une contraction de 6,7% des importations de produits finis d’équipement au titre du même mois.

Du côté de l’investissement de l’administration publique, il devrait s’inscrire en baisse d’une année à l’autre, tel que cela ressort des projections de la Loi de finances 2013 qui table sur une contraction de 2,2% par rapport aux réalisations de 2012.

4. Le commerce extérieur :

Les données disponibles à fin février 2013 indiquent un allègement du déficit commercial en glissement annuel, sous l’effet d’une baisse des importations plus importante que celle des exportations.

En effet, la balance commerciale a enregistré un déficit de 27,5 milliards de dirhams, en recul de 17,5% d’une année à l’autre, contre une aggravation de 30,7% observée un an auparavant. Cette évolution résulte de la régression de 10,8% ou 6,7 milliards de dirhams des importations, plus importante que celle de 3% ou 841 millions de dirhams des exportations. Le taux de couverture s’est ainsi situé à 50,1% au lieu de 46,1% en février 2012.

La baisse des exportations s’explique notamment par celle de 15,8% des ventes de phosphates et dérivés, ressorties à 5,3 milliards de dirhams. Les ventes du secteur de l’aéronautique ont également accusé un repli de 25,4% à 904 millions de dirhams. Parallèlement,

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