L'origine de la philosophie

origine de la Philosophie

d’abord mythes (mythos), puis logos

vers 7/8eme siècle av. JC : « rien de trop » Solon , « prudence en toute chose » Périandre de Corinthe -> maximes -> sagesse première, proverbiale MAIS insuffisante

d’autres vont essayer d’expliquer le monde, étude du principe premier de toute chose, sur le tout de la réalité : l’archè (principe en grec) : philosophes pré-Socratique, phisiologues

—> EXEMPLES :

Thalès de Milet : tout est eau

Anaximène de Milet : tout est air

Anaximandre de Milet : le principe premier est l’apeiron : l’illimité, l’infini, ou plutôt le non limité, le non fini

Pythagorisme : tout est nombre, c’est-à-dire que tout est quantifiable. —> Galilée en sciences et Descartes en philosophie vont montrer que tout est nombre. —> « Le grand livre de la nature est écrit en langage mathématique. » Galilée —> La nature consiste à utiliser les mathématiques.

Anaxagore de Clazomènes, un des premiers pré-socratiques à s’être rendu à Athènes, et donc a permis le développement de la philosophie à Athènes. Pour Anaxagore, le principe suprême, c’est l’esprit (« noùs »)

Empédocle d’Argigente dit que le monde est régit non pas par 1 mais par 2 principes contraires, à savoir l’amour et la haine —> la nature s’explique par l’antagonisme & la lutte entre l’amour et la haine. Ensuite, la totalité des choses est faite de 4 éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu (du plus matériel au plus élevé).

Héraclite et Parménide (atomistes, avec Démocrite, et Leucippe, inventeur de l’atomisme): concept d’atomos (qu’on se peut pas couper), d’insécable, du plus petit élément de la matière —> le monde : que le résultat du choc des atomes entre eux + réalité : un vide rempli par les atomes. —> la vérité ultime c’est l’atome. « En réalité, nous ne savons rien, car la vérité est au font d’un puit. »

Héraclite :

« Tout devient »/ « Tout est devenir »

« Tout coule. »

« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. »  —> Comparaison de la réalité à un feu, et à un fleuve.

- Le mobilisme universel : le fait que tout est en mouvement partout

- Héraclitéisme : doctrine d’Héraclite.

Parménide d’Élée :

« L’être est et le non-être n’est pas. »

«La première voie dit que l’être est et qu’il n’est pas possible qu’il ne soit pas. C’est le chemin de la certitude car elle accompagne la vérité. L’autre c’est : l’être n’est pas et nécessairement le non-être est. Cette voie est une étroite section où l’on ne peut rien apprendre. »

Il introduit 2 grands concepts : le concept d’être et de vérité.

Ontologie. (L’être est.)

Aletheia vérité (« veritas » en latin)

Les disciples de Parménide sont appelés les parménidiens ou les éléates.

L’éléatisme est la doctrine selon laquelle l’être est et qu’il est un.

Il considère que tout ce qui devient n’est qu’erreur. C’est le refus du mobilisme, de la multiplicité, et c’est la recherche de l’unité, qu’il appelle l’être.

Disciple de Parménide : Zénon d’Élée, qui a montré que si on soutient que tout est multiple, on n’aboutit à aucune vérité.

Il a annoncé 4 paradoxes. Les 4 paradoxes de Zénon d’Élée :

- Le paradoxe de la Flèche

Arc cible

Pour que la flèche atteindre la point, entre le point et la flèche, il faut qu’elle parcoure une distance qui est divisible une infinité de fois. Donc la flèche ne pourra jamais partir.

- Le paradoxe d’Achille

Achille et la tortue partent en même temps pour une course, mais la tortue a une certaine distance d’avance, Achille devrait la rattraper. En réalité, Achille ne pourra jamais rattraper la tortue, puisqu’on peut indéfiniment diviser une ligne. La distance étant indéfiniment divisible, Achille ne la rattrapera jamais.

Réfutation par le paradoxe de toute philosophie non parménidienne.

- Le paradoxe de la Dichotomie

- Le paradoxe du Stade

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