L'ironie dans la traduction
Analyse sectorielle : L'ironie dans la traduction. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Josefina Potocco • 7 Mars 2019 • Analyse sectorielle • 1 850 Mots (8 Pages) • 614 Vues
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Seminario de Estudios Comparados
L’ironie et la Traduction
26 de Febrero de 2018
Profesor a cargo: Kober, Stella Maris
Alumna: Potocco, María Josefina
Universidad Autónoma de Entre Ríos
Facultad de Humanidades, Artes y Ciencias Sociales.
Introduction
L’objectif principal de ce travail est aborder une des difficultés les plus courantes au moment de traduire : L’ironie. Comme on le sait déjà, traduire c’est amener le sens d’une phrase ou d’un texte depuis la langue de départ jusqu’à la langue d’arrivée. Dans ce processus il est nécessaire de bien comprendre le sens de ce que l’écrivain veut dire pour ne pas tomber dans une faute très grave, comme celle de changer le message du texte originel.
Pour arriver à une traduction de bonne qualité, le traducteur doit bien maîtriser les deux langues, bien sûr, mais aussi connaître le contexte social, politique, économique, etc. dans lequel le texte a été écrit.
Ce travail a été proposé dans le cadre de la matière « Séminaires d’Études Comparés ». En tant que future traductrice de français, le fait de traduire l’ironie, présente dans plusieurs types de texte, est un vrai défi. Alors, dans les pages suivantes, j'essaierai de définir qu’est-ce que ce l’ironie et comment l’identifier pour ne pas tomber dans une erreur de sens.
Comme matériel de départ on a utilisé « Le français face aux défis actuels... » De Javier Suso & Rodrigo López (coord.), 2004, I, 661-672.
Le chapitre qui m’a amené à traiter le sujet de l’ironie c’est « EL DISCURSO IRÓNICO » de Mª Dolores Jiménez del Río (Universidad de Sevilla).
Qu’est-ce que c’est l’ironie ?
Les commencements de l’ironie remontent à l’époque classique où elle était employée comme une figure du discours, c’est-à-dire qu’elle faisait partie des éléments qui donnent à l'expression de la pensée et du sentiment plus de force, plus de vivacité, plus de noblesse ou plus de grâce.
Elles servent à exprimer les sentiments de l’auteur. On peut changer les mots de la figure en expriment la même pensée. De plus, les figures s'utilisent pour faire un texte plus léger au moment de lire sans changer le sens.
Les principales figures de la pensée sont : l'anticipation, l'accumulation, l'allusion, l'antithèse, l'apostrophe, la communication, la comparaison, la concession, la correction, la dépréciation ou obsécration, la description, l'énumération, l'épiphonème, l'échoppée, l'exclamation, la gradation, l'hyperbole, l'hypotypose, l'imprécation, l'interrogation, l'ironie, la litote, la prétérition ou prétermission, la prosopopée, la réticence, la subjection, la suspension, etc.[1]
Traditionnellement on définit l’ironie comme :
- L’ironie c’est le contraire de ce qu’on veut dire.
- L’ironie c’est dire quelque chose de différent de ce que l’on dit. [2]
De cette manière il y a un décalage entre ce que l’on dit et ce que l’on veut dire. Ce n’est pas facile de distinguer l’ironie dans un texte. Tandis qu’à l’oral elle peut être accompagnée par l’intonation de celui qui parle, le contexte, etc. Par exemple si une personne dit : - il fait très beau aujourd’hui et dehors il y a un orage, l’interlocuteur pourrait détecter à l’instant l’ironie du discours.
Dans le texte « Le français face aux défis actuels » la classification de l’ironie est la suivante…
Depuis la première définition (l’ironie c’est le contraire de ce que l’on veut dire) on peut classifier l’ironie en trois différents degrés.
- L’ironie explicite : il y a une opposition entre l’information verbale explicite et la présupposition. Par exemple : Merci de m’avoir jeté votre vin sur ma nouvelle robe ! Il y a une contradiction évidente dans cette phrase, donc on ne remercie pas ce qui nous dérange ou ce qui nous fait du mal. C’est l’ironie la plus courante et la plus facile à détecter.
- Contre-vérité : il y a une évidente opposition entre l’énoncé et la situation. Par exemple quand on dit Quel merveilleux temps ! Au milieu d’une tempête. Dans ce cas là, le traducteur devra être très attentif aux signaux du texte et du contexte. Si dans le texte de départ l’orage est décrit d’une manière explicite ou si l’on donne de petits indices.
- Implicite : il y a une opposition entre deux processus qui proviennent d’un même énoncé. Par exemple : Notre président défend les entreprises… étrangères bien sur ! Dans la première parti de l’énoncé on établi une observation positive à propos du sujet dont on parle, ce qui est réfuté dans la deuxième partie. Dans le cas de la traduction français-espagnol, ce type d’ironie peut se traduire littéralement sans changer le sens de la phrase (Nuestro presidente defiende las empresas… ¡Extranjeras, por supuesto!) avec les petits points et les signes d’exclamations on comprend qu’il s’agit d’une ironie à propos des politiques mises en œuvre par le président.
Dans cette définition de l’ironie on n’inclus pas un autre cas où l’ironie n’est pas simplement une contradiction. Comme par exemple :
- Tu as obtenu le poste ?
- Mais il n’a plus de lait dans le frigo ! je vais au supermarché.
Il n’y a pas une opposition explicite dans notre dialogue, mais il est évident que la deuxième personne ne veut pas parler du sujet proposé en premier lieu.
Un autre cas d’ironie serait donné exclusivement par le contexte (plus difficile à traduire) quand le sujet dit quelque chose de vrai mais que dans une situation spécifique on le prend comme une ironie. Par exemple : Mais qu’il est merveilleux d’être en famille pour Noël ! Au milieu d’une dispute familiale. La phrase exprimé par le sujet est sincère et vrai, mais dite au milieu d’une dispute donne le nuance d’être effectivement, une ironie. Au moment de traduire ce type de phrase, il faut absolument donner des signaux au lecteur du contexte où elle a été exprimée pour le situer et l’aider à comprendre.
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