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L'apologie de Socrate

Étude de cas : L'apologie de Socrate. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2021  •  Étude de cas  •  2 062 Mots (9 Pages)  •  489 Vues

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Athènes, 399 avant J.-C., Socrate a été traîné devant le tribunal de la ville d’Héliée parce qu’il est accusé par un citoyen, Mélétos, qui est soutenu par deux autres : Anytos et Lycon, de « corrompre la jeunesse et de ne pas croire aux dieux qu’honore la cité, mais de croire en d’autres choses, des affaires de démons d’un nouveau genre. » L’heure est devenue grave, Socrate risque l’exil, et même la peine de mort. Selon la tradition, après que son accusateur ait plaidé, il devrait se défendre. C’est cette auto-défense de Socrate que raconte Platon dans son Apologie de Socrate. Socrate a déclaré à la fin du procès pour expliquer à ses amis qu'il préférerait boire la ciguë plutôt que d'échapper à la peine de mort. Il a été critiqué pour avoir enseigné la pensée subversive. Le philosophe exprime ici l'idée que ce qui donne un sens à la vie humaine, c'est de défendre ce qu'il pense être bon jusqu'à ce qu'il soit mis à mort s'il le juge nécessaire. Il ne s'agit donc pas simplement d'une question de vie, mais d'une question de «bien» de la vie, c'est-à-dire de vivre par et pour des valeur. Socrate jugea approprié de défendre cette idée aux dépens de son existence. Une des question les plus discutées à ce propos porte sur la connaissance de ce «bien» ci : la connaissance du Bien permet-elle d’accéder au bonheur ? Afin de jeter une éclairage sur la thèse selon laquelle la connaissance du Bien permet bel et bien d’accéder au bonheur, nous examinerons le bonheur individuel, selon une hiérarchie puis le bonheur collectif, le fait d’être remis sur la bonne voie. Par la suite, nous considérerons l’objection des néo-académiciens, laquelle recevra une réfutation classique venant de Socrate.

Attachons-nous d’abord à préciser le sens de la question d’épistémologie posée ci-dessus. Nous entendons par « connaissance » le fait de connaître, d’avoir des compétences, un savoir, des informations précises et pertinentes sur un domaines. Quant au terme du « Bien », il désigne ce qui est ce qui est absolument désirable, il est alors liée au désir, plus particulièrement au côté positif de celui-ci qui, pour l’humain est basé sur l’esprit contrairement à celui de l’animal, qui touche leurs sens. C’est la vérité. Pour le terme de « bonheur », c’est un état de satisfaction complète, stable et durable. La question à laquelle nous faisons face est donc de savoir si le fait d’avoir un minimum de connaissances sur ce que notre esprit désir pour nous, positivement, nous mène vraiment à un état global et forme de plénitude et d’équilibre intérieur qui génère une joie véridique. Si tel est le cas, il nous restera à voir comment pourront-nous acquérir cette satisfaction. Enfin. Si cette satisfaction n’est point acquise grâce au fait de connaître ce qui est désirable pour notre esprit, nous devrons examinez quels sont les causes de cette insatisfaction et de même les moyens pour l’éviter.

En premier lieu, il existe une certaine hiérarchie entre les divers buts que nous cherchons à atteindre il ne faut donc pas confondre le fait d’ « attribuer la valeur la plus haute à ce qui en a le moins et […] donner moins d’importance à ce qui en a plus. » (29e30a) On résulte à se tromper si on fait comme si la hiérarchie n’existait guère. L’excellence ou encore la vertu est une acte de remplir au plus haut point sa fonction. Par ici nous devons déterminer l’essence de l’être humain pour pouvoir trouver sa fonction, ce qui le distingue de tous les autres vivants ou objets existant. La fonction de ce dernier est de penser, de connaître. C’est ce qui le distingue d’une chien, d’une chèvre ou encore d’une porte. Pour Platon, en recherchant la vérité, en cherchons à trouver ou encore améliorer son âme qu’on pourra remplir sa fonction propre à nous, les êtres humains. Cette quête liée à la partie rationnelle de l’âme, peut y établir des parallèles à la tripartition de l’âme : c’est le fait qu’il existe trois partie à l’âme. Comme le précisera Platon au cours dans sa vie : l’Apologie de Socrate est un discours de jeunesse, c’est alors plus tard que Platon rédigera La République et qu’il distinguera nettement les plusieurs partie de l’âme. Cela se prépare déjà dans l’Apologie : on aperçoit ici ; au-dessus de la quête des richesses, de la réputation et des honneurs, se trouve « le souci de la pensée, de la vérité et de l’amélioration de [l’]âme » (29e), soit la quête de vertu (ou excellence) (29e, 38a). Une correspondance implicite est vu ici entre les richesses et le désir, la partie la plus basse de l’âme, une correspondance entre la réputation, les honneurs et l’ardeur, la partie intermédiaire de l’âme et une correspondance entre la vérité et la partie rationnelle, la partie la plus haute de l’âme. Ici cette division est soulignée, même si elle n’est pas expliqué nettement et explicitement, dans ce prémisse, on peut quand le lié à la hiérarchie que nous livre Platon. Le concept de vertu réapparait lorsque Socrate le lie étroitement à la connaissance du bien, à la science du bien : « Ce n’est pas des richesses que vient la vertu, mais c’est de la vertu que viennent les richesses et tous les autres biens » (30b) Le présent passage indique que ce ne sont pas les richesses qui mènent à l’excellence, à ce qui est le plus élevé, mais c’est grâce à l’excellence, la connaissance rationnelle du bien, que l’on peut obtenir de tout ce qui a de bon, dont le bonheur, l’épanouissement suprême ; il viendrait nécessairement de la vertu. Le véritable bien résulte de ce qu’il y a de plus élever, encore une touche hiérarchique par ici. Ainsi, pour être heureux, il faut savoir philosopher, chercher la vérité, le Bien, chez le Socrate de Platon, en améliorant son âme. Ce Socrate là ce détourne des enjeux physique, ceux de la nature, pour s’intéresser aux enjeux moraux, plus précisément le Bien. Il précise qu’il faut hiérarchiser entre certaines choses. Il signale qui faut préciser une certaine valeur aux choses qui valent le plus. Des précisions supplémentaires mènent au bonheur collectif.

En deuxième lieu, la philosophie serait bénéfique

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