Jo et le GKBR

Les aventures de Jo et du G.K.B.R

Le commencement….

Ça faisait déjà 2 semaines que je séjournais au 122 Charlotte Street à Cooktown.

C’est une petite ville touristique dans le nord-est du Queensland en Australie.

J’aime cette ville, la grande barrière de corail n’est qu’à une heure de bateau. Et le reste du temps, je découvrai de nouvelle piste avec mon nouveau vélo (c’était le dernier CZAR X-Trail méga Fast : bref… la crème des vélos !)

Comme c’était jolie ! Pour moi qui aime tant la mer et la nature c’était le paradis.

Mais la vraie raison pour laquelle j’appréciais cette ville : c’est parce qu’il y a peu d’habitant et surtout autant de Kangourou que d’homme.

Ils habitaient là parmi les hommes depuis toujours et même bien avant. Comme nous, ils conduisaient, naviguaient, travaillaient et même dansaient. D’ailleurs le club de salsa le plus branché de la ville se trouvait à Grassy Hill Loukout. C’est le quartier « kangourou » qui se situe dans les hauteurs nord de Cooktown.

Ici, les kangourous sont sociables et appréciés.

Seul le G.K.B.R (Gang des Kangourous Boxeurs Rouges) était redouté de tous, hommes et kangourous confondus.

Un jour, en revenant d’une promenade à vélo, j’ai eu la malchance de tomber sur le plus redoutable d’entre eux. Il s’agissait de Jack, leur chef.

D’ordinaire je suis assez combatif, vif, courageux, bref plutôt robuste quoi !

Mais ce jour-là il n’y avait pas que ses gants de boxe de rouge.

Dans ses yeux écarlates, malgré ma fatigue, je devinais la menace. Alors sans dire un mot, je lui ai cédé mon précieux « CZAR » !

Alors, j’ai marché et je suis rentré à pied, en bougonnant.

Ce vélo, je l’avais gagné grâce à deux longues années de travail et d’économie ! J’avais choisi le modèle, ainsi que cette jolie couleur jaune fluo. Il était comme une seconde partie de moi même.

Après trois longues heures de marche, j’étais arrivé suant, puant, fatigué, écœuré. La nuit était déjà tombée, je me douchais, puis me couchais sans même manger.

01h00 du matin, je suis brusquement réveillé. Une explosion vient de retentir. Intrigué, je vais à la fenêtre, et observe avec curiosité. Que cela peut-il bien être ?

En face, de l’autre côté de la rue, au 113, se trouve la « A.N.Z Bank ».

Avec la fumée, je ne distinguais que trois silhouettes. Mais brusquement, quelque chose attira mon attention. Ça scintillait au milieu de ce brouillard. Ho ! Mais oui ! Il s’agissait bien de mon vélo, et cette bande de voyou était maintenant en train de vider la banque.

C’en était trop

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