Jo Sotchi 2014

Sotchi, le grand rêve de la troupe russe

Douze années sans or olympique: la pénurie a bien semblé longue pour la Russie qui rêve d’une revanche chez elle, à Sotchi. Mais cette armée rouge a-t-elle vraiment les moyens de vaincre ?

Dans les dernières ruées vers l’or olympique, les Canadiens en 2010 et en 2002, les Suédois en 2006 et en 1994, les Tchèques en 1998 ont été comblées… alors que les Russes ont dû se contenter du bronze en 2002 et de l’argent en 1998. Alors, pour cette Sbornaia en mal du titre olympique depuis le rendez-vous d’Albertville en 1992, Sotchi est le grand rêve de revanche !

Mais où en est vraiment l’équipe russe de Zinetoula Bilialetdinov ? Bien sûr d’un côté, il y a d’impressionnantes conquêtes de titres mondiaux en 2008, 2009 et 2012 et de l’autre, quelques vilaines glissades comme lors des JO de 2010 et surtout le dernier Mondial de 2013. Cette Russie-là ne sait plus sur quels patins danser… et du même coup son sélectionneur a dû chercher les meilleurs complémentarités entre joueurs, quitte à écarter quelques gros éléments de KHL et quitte aussi à construire une formation assez inhabituelle (du moins chez lui) avec trois lignes nettement plus offensives que la quatrième.

Ces dernières semaines, le camp russe a quand même connu une forte incertitude avec la commotion cérébrale subie début janvier par Alexander Radulov… mais ce diable d’homme est vite revenu sur la glace, privant ainsi Alexander Semin d’un possible repêchage.

Après toutes les finales perdues par Angers face à Rouen ces dernières saisons, les ducs d’Anjou ont enfin « renversé la vapeur » et fait mordre la glace de Bercy aux Dragons normands. Et sur un score sévère : 4-0 au tableau d’affichage. Un premier blanchissage en finale d’une Coupe de France.

Les casques, gants et crosses qui ont volé sur la glace de Bercy étaient ceux des Angevins qui se sont précipités vers Florian Hardy. Oui, le gardien des Ducs à été somptueux dans cette finale de Coupe. Repoussant ou arrêtant une bonne quarantaine de tirs, accordant un minimum de rebonds, affichant toujours une grande sureté dans son placement… et rappelant ainsi aux fins connaisseurs du hockey, qu’il avait été « énorme » face à la Russie au mondial 2013 et qu’il serait sans doute le prochain gardien titulaire de l’équipe de France, quand Cristobal Huet passera la main !

Si Florian Hardy a ainsi brillé sous les projecteurs de Bercy, il faut aussi constater que la défense angevine (si souvent critiquée ces derniers temps) a fait preuve d’une belle application et même parfois d’abnégation dans cette rencontre où, en face, la « bête blessée » (et touchée en début de rencontre) a voulu réagir avec de plus en plus de vigueur au fil des minutes qui passaient !

Lorsqu’un gardien est aussi grand dans une finale qui s’achève ssur un blanchissage, il faut bien examiner l’autre côté des choses et trouver la seconde vérité du match. L’attaque rouennaise n’était pas au rendez-vous… et ces joueurs qui ont donné le tournis à leurs rivaux pendant des mois, qui comptent près de 120 buts à leurs compteur en championnat, ont fait preuve d’un manque cruel d’inspiration dans la construction de leur jeu offensif

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