Introduction de commentaire composé, Lucie Claude

                                 Introduction de commentaire composé           Lucie Claude

                                                                                                                                                                           08/04/20 | 2nd2

Extrait choisit:  « Le lait de la mort », de l.17  p.49  à  l.20  p.51

Introduction

Le lait de la mort est une nouvelle du recueil ''Nouvelles Orientales'' de Marguerite Yourcenar, paru en 1938. Cette histoire est une reprise d'un récit Albanais '' Le Château de Rozafa '';

Trois frères battissent une tour qui s'effondre sans arrêt, mais, d'après la légende, pour qu'elle reste debout, il faut qu'une personne soit emmurée au pied de la construction; ils décident alors que ce sera la première de leur épouses qui leurs apportera leurs déjeuner le lendemain midi.

Nous allons voir comment le choix du hasard (ou presque) va agir.

L'extrait choisi nous montrera en 3 parties comment le hasard va opérer auprès des trois couple, sachant que les  frères ne doivent pas dire à leurs femmes que l'une d'entre elles seras sacrifiée.

-L’aîné rentra chez lui, bien décidé à ne rien dire à sa femme car il la détestait en secret.

A son arrivée, sa 'ménagère' le comblait de baisers qu'il n'aimait plus.

Il avait une faiblesse; il parlait en rêvant.

Cette nuit là, sa femme, l''Opulente matrone Albanaise'' ne dormait pas, elle se demandait en quoi elle avait put déplaire à son seigneur, quand soudain, elle l'entendit parler; « Cher cœur, cher petit cœur de moi-même, tu seras bientôt veuf... Comme on sera tranquille, séparé de la noiraude par les bonnes briques de la tour...»

- Le second frère rentra dans sa tente de très mauvaise humeur, il fit enlever ses bottes par sa femme puis lui lança au visage. Il s'adressa à elle en lui hurlant des injures; « Cela fait huit jours que je porte la même chemise, Maudite fainéante » et lui ordonna qu'elle parte au lac de la pointe du jour à la tombée de la nuit, il lui imposa se travaille en la menaçant; « si tu t'en éloignes de l'épaisseur d'une semelle, tu mourras! »

La jeune femme lui promit alors en tremblant de consacrer sa journée du lendemain à la lessive.

-Le cadet rentrât à son tour, il était pâle et paraissait démoralisé.

Il embrassait son enfant et sa jeune femme, qui l’entendit pleurer toute la nuit.

La femme, si discrète, ne voulut pas lui demander la cause de son chagrin car elle ne voulait pas l'obliger à se confier.

Conclusion :

Le hasard à mal fait les choses;

L’aîné à prévenu la femme qu'il n’aimait pas sans le vouloir (dans son sommeil), le second frère l'a protégé en l'obligeant à aller faire le linge et le cadet n'osa rien dire et sa femme non plus.

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