Hypnose

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AUROUSSEAU BOULOGNE Sandrine

TRAVAIL FIN D’ETUDE

Les soins invasifs chez les enfants induisent une douleur qui génère une angoisse. La prise en charge de cette douleur et de cette angoisse chez les enfants est primordiale.

Lors d’un visionnage d’un reportage télévisuel, je me suis arrêtée sur l’utilisation d’une nouvelle technique de soins qui est l’hypnose. Cette technique m’a impressionnée. Je me suis donc intéressée à cette pratique. C’est pourquoi je me décidais de me rapprocher d’un médecin exerçant cette technique dans un centre antidouleur.

J’ai donc passé une journée dans ce centre antidouleur. Ma situation de départ partira de l’observation lors de cette journée.

A la fin de mes études, je souhaiterais me destiner à la pédiatrie. De plus je souhaiterais suivre la formation d’hypnose.

SITUATION DE DEPART

Emma est une petite fille de 6 ans. Elle est atteinte depuis environ 1 an d’une forme de leucémie. Elle se rend tous les mois accompagnée de sa maman au centre antidouleur en ambulatoire pour réaliser des bilans sanguin et des prélèvements de moelle osseuse.

 La dernière ponction lombaire s’est très mal déroulée. L’infirmière m’informe qu’Emma a dû être maintenue pendant le soin et c’est pourquoi le médecin que je suis pour la journée a été sollicité pour de l’hypno analgésie. Emma a été prémédiquée avec de l’Atarax. Elle a de la crème Emla.

Dès notre arrivée dans la chambre, la panique gagne l’enfant. L’infirmière ne parvient même pas à l’asseoir, les tentatives pour la faire respirer dans le masque afin d’inhaler le MEOPA échouent.

Le médecin demande à l’infirmière de sortir avec le chariot contenant le matériel de ponction de la chambre et à la maman de s’approcher de sa fille. Pour lui la présence des parents est un facteur de réussite. Il prend une chaise et s’approche doucement du lit de la petite fille. Il s’assoit et là il commence la séance. Il lui parle doucement et la petite fille commence par s’arrêter de pleurer. Elle le regarde fixement. Il commence par lui demander où elle aimerait se trouver en ce moment. Elle lui répond qu’elle aimerait être au parc vers le toboggan.

Alors il lui demande de s’allonger, de fermer les yeux et l’invite à se rendre au parc. Elle s’exécute. Elle ferme les yeux. On voit alors son visage se détendre petit à petit. J’observe aussi la maman. Elle aussi commence à se détendre.

Le médecin détaille à Emma le parc, lui demande si elle le voit aussi, elle répond « oui ».

Il continua encore quelque minute puis fit signe à l’infirmière qui attendait dans le cadre de la porte de rentrer avec le matériel de ponction.

Dans sa séance, il demanda à la petite fille de s’assoir sur le banc dans le parc, c’est ainsi qu’il assit la petite fille au bord du lit.

La ponction fut réalisée sans incident. Juste avant que l’infirmière introduis l’aiguille, le médecin prévenais la petite fille qu’une abeille venait de la piquer mais sans gravité.

Juste après la ponction, le médecin ramena la petite fille dans sa chambre d’hopital.

Elle avait le sourire, ne ressentait pas la douleur. Je vis le regard de la maman qui était soulagée. Elle demanda au médecin si à la prochaine ponction, il serait présent. L’infirmière proposa de prendre rendez-vous en fonction du planning du médecin.

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