Français BTS Devoir
Mémoires Gratuits : Français BTS Devoir. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar jompax • 16 Juin 2013 • 6 737 Mots (27 Pages) • 2 389 Vues
Culture générale et expression
Corrigé 4
3 0186 CT PA 04 10
Ce quatrième devoir avait pour but de peaufiner les techniques d’analyse préparatoire à la synthèse
et la mise en pratique des connaissances et techniques acquises par l’étude de la séquence 3 du mo-
dule 4. Il convenait en particulier de concevoir un plan de synthèse et de rédiger tout l’exercice en
respectant les lois du genre sans en transgresser les divers interdits.
Thème : dans le cadre du thème « Ce que manger veut dire », alimentation et identité nationale.
Rappel : Barème sur 60, note finale ramenée à 20.
1. Préparation de la synthèse de documents
Analyse préparatoire du dossier et extraction des idées à retenir
(44 points)
(24 points)
1.1. Présentez le document 1 sous une forme concise en faisant ressortir le genre, le type (et bien sûr
auteur, date, source) et en dégageant le propos directeur avec toutes les précisions nécessaires.
Sautez une ligne après cette présentation et relevez toutes les idées et informations du texte qui méri-
tent d’être sauvegardées pour la future synthèse. Vous devez reformuler ces idées dans un langage
personnel, ce qui exclut le simple recopiage du texte initial et les citations.
(Cette analyse est évaluée sur 6 points)
Remarque. Je vous rappelle que l’identification du genre, du type, et le fait de dégager une idée di-
rectrice précise doivent devenir des automatismes ; en seconde année, ces exigences ne vous seront
pas rappelées à chaque nouveau devoir, mais, à l’exception du type, ces éléments figureront dans l’in-
troduction de la synthèse. On doit, d’autre part, relever toutes les idées qu’il semble utile de conserver
en les reformulant. Comme, à ce stade premier du travail, on n’a pas une franche idée du plan qu’on
suivra, encore moins a fortiori de la structure interne à chaque grande partie, mieux vaut relever « trop
que pas assez », puisque, après ces analyses préparatoires, si l’on veut travailler sans perte de
temps, on met définitivement de côté le dossier initial.
0186 C04 –
1/12Travail préparatoire
Ce texte n’est pas d’une grande difficulté, mais il requiert au moins deux lectures attentives qui permettent
d’en dégager la construction, marquée par divers outils logiques (... il faut au préalable : ligne 1, § 2 ; ...
Qui définit : ligne 1, § 3 ; ...Comment le sentiment : ligne 1, dernier §). Il traite de l’identité alimentaire
belge, mais il faut comprendre qu’il ne s’agit là que d’un exemple sur lequel s’appuie l’auteur et que les
considérations générales de celui-ci peuvent s’appliquer à tout autre pays. Cet article comporte une intro-
duction (le premier paragraphe) dans laquelle Alexandre D. annonce les principaux paramètres d’une
identité alimentaire nationale : il évoque d’abord les nombreux acteurs qui façonnent cette identité,
puis les raisons qui motivent cette construction.
Dans les paragraphes suivants, l’auteur développe essentiellement la première piste qu’il a annoncée,
à savoir les acteurs qui interviennent dans la construction d’une identité alimentaire nationale
et les modalités de cette construction. On a quelques allusions sur ce qui peut les motiver, mais ce
n’est pas l’objet essentiel de ce passage. L’article est construit avec fermeté : d’abord, le « prérequis »
indispensable à l’identité alimentaire, puis les quatre acteurs qui participent à sa construction et, enfin,
la condition sine qua non pour que cette construction ne soit pas éphémère.
Solution proposée
Le premier document est un article [genre] écrit par Alexandre D. et mis en ligne en octobre
2009 dans un blog consacré à l’identité alimentaire [auteur, date, source]. C’est un écrit de type argu-
mentatif. À travers l’exemple de la Belgique, l’auteur démontre que l’identité alimentaire d’un État est
une notion qui se façonne et il s’attache plus particulièrement à analyser les acteurs et les modalités
de cette construction [propos directeur].
[On saute une ligne avant le relevé.]
Alexandre D. précise d’emblée que l’identité alimentaire d’un pays, loin d’être la résultante
naturelle de ce qu’on y mange, est au contraire une construction sophistiquée dans laquelle divers
intervenants jouent leur partition. Il note par ailleurs que cette construction répond à plusieurs causes
dont des enjeux économiques mêlés à des préoccupations chauvinistes.
La première condition à remplir par un pays pour se façonner une identité alimentaire est de
se frotter à d’autres cultures, ce qui donne alors l’envie de s’en démarquer (on note l’importance de
l’exposition universelle en 1910 pour la Belgique). Mais cette stratégie de démarcation n’est pas toujours
aisée ; en
...