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Fiche lecture 100 idées pour accompagner la déficience intellectuelle

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Par   •  5 Juillet 2016  •  Fiche de lecture  •  1 023 Mots (5 Pages)  •  2 021 Vues

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100 idées pour accompagner les enfants déficients intellectuels,

Odile Klinger-Delarge

        Le livre parle sur un versant pédagogique des apprentissages de l’enfant avec des troubles de l’efficience intellectuel.

Changer de regard sur la déficience intellectuelle

  • Envisager un avenir possible (deuil de l’enfant imaginaire de manière plus brutale, parents ont besoin de sens pour se relever de ce traumatisme, rêver sur l’avenir avec les capacités de l’enfant dans les limites de son handicap)
  • Porter un regard positif (pour favoriser son épanouissement, reconnaître la différence, valorisation des progrès, laisser faire)
  • Rendre le monde prévisible (difficulté à décrypter le monde qui l’entoure, à décode les émotions ou les états psychologiques des personnes, créer un monde sécurisant, être en cohérence avec l’équipe, créer des habitudes)
  • Etablir des règles (avec des outils : pictogramme, intonation apprend à reconnaître)
  • Guider dans la gestion des émotions (difficulté à les exprimer et à comprendre celles des autres, l’aider à les décoder
  • Vivre parmi les autres (aider à s’intégrer au groupe en l’aidant à comprendre les « codes » de la société)
  • Trouver la bonne distance avec les autres (distinguer espace privé et public, les règles différentes peu à peu, une à la fois si besoin)
  • Se passer de l’adulte
  • Confier des responsabilités

Des besoins spécifiques

  • Apprendre à voir ce qui l’entoure (coordination visio-motrice en incitant à regarder ce qu’il a dans les mains, ce qu’il touche ; aider à verbaliser et s’intéresser aux objets de l’environnement « le couloir, le banc… » ; prendre en compte des troubles éventuels de la vision ; lui décrire les lieux, les couleurs, les formes, les sensations, apprendre à lire des images avec des photos par exemple)
  • Apprendre à entendre les sons du monde (associer un son à l’image)
  • Elargir le champ de son expérience (l’enfant cherche à répéter des situations qui lui apporter du plaisir donc l’aider à s’engager dans des expériences nouvelles, travail sur l’ouie, l’odorat, le goût)
  • Prendre conscience de son corps (en développant les capacités motrices avec des activités physiques
  • Apprendre à se nommer (le nom par des jeux, à connaître sa date de naissance pour inscrire son existence dans le temps)
  • Décomposer les messages en éléments simples
  • Etre patient pour respecter le temps de latence (difficulté d’associer le message et d’y répondre sans affectivité, besoin de temps pour répondre, l’intonation permet de comprendre le sens du message)
  • Prendre en compte la fragilité de ses capacités d’attention (faire travailler l’enfant dans un environnement sonore calme sans sollicitation extérieure ; des espaces pour se relaxer tant physiquement comme une salle de repos que mentalement par un espace pour s’évader, ne penser à rien, avoir le droit de ne rien faire)
  • Tenir compte de ses capacités de mémorisation (problème de mémorisation se situent au niveau de la mémoire à court terme qui est faible c’est-à-dire faiblesse de l’empan ; dans la trisomie 21 on constate de meilleures performances en mémoire visuelle qu’en mémoire verbale même si remis en question…)

Communication et langage

  • Etablir la communication (visualiser toute entrée en communication de la part de l’enfant, communication non-verbale avec pointage de l’objet ou le toucher, capter le regard de l’enfant, verbaliser les actions dans les actes de la vie quotidienne
  • Adopter une « bonne » attitude de communication (simplifier la forme du discours, utiliser des mots connus de l’enfant)
  • Intervenir de façon précoce sur le langage
  • Développer le langage
  • Adopter un parler modélisant (relancer l’échange par des questions ouvertes qui engagent l’enfant à répondre par des phrases complexes
  • Développer le lexique
  • Développer la syntaxe
  • Le reconnaître comme interlocuteur valable (les troubles de l’efficience entraîne des difficultés de compréhension parce qu’ils limitent les capacités de conceptualisation et d’abstraction. L’enfant a donc des capacités de décision plus réduites qui entraînent des réactions complexes : angoisse, manque de confiance, renfermement, évitement. Les non-réponses ne sont pas à formuler « comme de la méconnaissance mais bien comme une impossibilité à formuler ». Donner confiance en sa parole orale, ne pas faire à la place, prendre le temps de laisser exposer ses idées
  • Utiliser un langage non-verbal (méthode gestuelle, iconique, photographique par thématique par exemple : sentiments, personnes, verbes…)

Adaptation des tâches

  • Un raisonnement souvent par analogie (raisonnement plutôt par association d’idées et combinaison)
  • Préférer des situations concrètes et évocatrices
  • Verbaliser et expliciter la situation pédagogique
  • Motiver les apprentissages
  • Proposer des activités qui font sens (selon ses centres d’intérêts, dans un temps limité, permettre de faire des choix, qu’il évalue son apprentissage)
  • Réduire la dépendance à l’adulte
  • Enoncer les attendus
  • Proposer la manipulation (source de motivation, canalise son attention, permet un engagement, pallie à d’autres activités plus complexe, s’adapte au rythme d’apprentissage de l’enfant)
  • Mettre en place des rituels et des tâches répétitives
  • Séquencer les étapes de résolution de la tâche
  • Entraîner à la comparaison (exemple d’outils, les jeux : mémory, jeu des 7 différences, cherchez l’intrus)
  • Développer le recours à des outils

Autres apprentissages

  • Développer les capacités motrices
  • Favoriser la mise en place du schéma corporel (Pour Wallon, cette construction du schéma et celle de la perception de l’autre relèvent d’un même processus de développement ; aide de spécialistes comme des thérapeutes et psychomotriciens ; séance de relaxation et détente alternées avec des activités physiques ou expressives permet à l’enfant de se forger des points de repères avec son propre corps
  • Apprendre à se déplacer sans danger (détecter les dangers, se déplacer en sûreté)
  • Développer les moyens de déplacements (mettre du sens sur les signaux visuels et sonores de l’environnement, avoir des repères pour s’orienter, savoir utiliser un bus, son billet, composter, demander l’arrêt…, savoir demander de l’aide
  • Se repérer dans le temps
  • Apprendre à demander de l’aide (et à aider l’autre sur sa capacité, favorise l’autonomie, l’enfant développe une attitude de repli et tendent à cacher leurs difficultés, difficultés dans les situations imprévues et inhabituelles)

L’adolescence

  • La sexualité
  • La puberté
  • Question autour de l’intimité, la pudeur,
  • Troubles alimentaires (avec l’aide d’un psychothérapeute)
  • Gérer l’argent (par de petites actions, utilisation carte bancaire bloqué
  • Relation dans la fratrie
  • Activités de loisirs
  • Chercher une activité à l’âge adulte
  • Le reconnaître comme majeur (recensement, journée de défense et citoyenneté, inscription aux listes électorales

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