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Fiche BTS - sujet: la place envahissante des objets

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Par   •  13 Janvier 2016  •  Fiche  •  2 586 Mots (11 Pages)  •  1 928 Vues

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Sujet d’examen n° 4: « La Place envahissante des objets »

EP :

Sujet posé : « Selon vous, une conception éthique des objets est-elle possible dans une société régie par une logique de surproduction ? »

°°Au Brouillon, recherche des idées :

  1. Définition des mots-clés et contexte
  2. Pbe à formuler :

  question posée : voir l’implicite de la question posée

  1. Plan à trouver :

-I Certes, …

-II, Cependant…

1. Définition des mots et du contexte :

-Conception :  vision, point de vue, dimension, processus préliminaire à une création

-éthique : sens moral, déontologie

-objet : chose solide, malléable, bien matériel et culturel, produit, matériel, outil…

-possible: réalisable, envisageable

=réduction du nb d’objets/place envahissante, autre mode de vie

-société : monde occidental, sociétés riches, modernes

-régie : administrée, fondée, organisée

-logique : processus permettant les créations, procédé, réflexion, raisonnement

-surproduction : création d’objets excessive, « surplus », « trop plein », « toujours plus »

--contexte : idée d’encombrement, fort attachement aux objets

                 Concept d’obsolescence programmée

                 Mode de vie des décroissants

                 Environnement=à préserver

-Objets cultes : objets sacrés

-culte des objets : fascination, engouement, dépendance aux objets

2. Pbe :

L’homme moderne est il capable de fabriquer moins d’objets, d’en créer d’autres mieux adaptés,  ou de contrer les effets de la surproduction ?

Le gaspillage abime la planète.

On demande à l’homme de freiner sa surproduction.

Paradoxe : La société de consommation encourage l’achat  et conseille la réduction  de sa consommation/ Entreprises  et consommateurs concernés, sans se soucier des conséquences morales.

Menaces sur l’équilibre économique et relationnel.

3.Plan : sans sous-parties

  1. Les consommateurs doivent veiller à baisser leur consommation d’objets dans un respect écologique.
  2. Cependant, il est difficile de changer son mode de vie.

Ou Plan avec 3 parties : 

  1. Les consommateurs confrontés à la folie du « trop plein »
  2. Les consommateurs trop dépendants des objets
  3. Détachement de l’homme par rapport aux objets pour se recentrer sur les valeurs humaines.

Introduction rédigée, en se servant des idées trouvées au Brouillon :

            La société de consommation se caractérise par une surabondance d’objets que l’on accumule sans qu’ils aient forcément une utilité pratique.

Paradoxalement, la société moderne encourage l’achat d’objets, souvent inutiles, sans se soucier des conséquences morales et sociales d’une telle abondance.

Le consommateur, tenté par les produits nouveaux, en l’occurrence numériques, ne prend pas forcément conscience de son mode de vie  et de ses besoins réels.

L’homo consumericus s’attache forcément aux objets cultes des temps modernes.

Peu à peu, pour prévenir des dérives, des voix se font entendre pour dénoncer un processus implacable des objets, au détriment de l’écologie.

       L’homme moderne devra « repenser » son mode de vie, concevoir moins d’objets, en créer d’autres mieux adaptés, pour corriger les excès de sa surproduction.

      Après avoir démontré la folie du « toujours plus », on expliquera la nécessité pour l’homme de réduire la quantité d’objets pour revenir à des valeurs plus humaines. Ici, Plan du Corrigé-type, avec 3 Parties

DVT :

--3 Idées du TS, en lien avec la partie menée, sans citer les auteurs et leurs ouvrages

=idées à s’approprier

--Idées à discuter à l’aide de connaissances personnelles=Cours/Mémento, Anthologie, Exemples er Références culturelles

      La folie du « trop plein » régit la consommation de masse. I

Après les Trente glorieuses, période de croissance économique, les sociétés occidentales fondent une économie capitaliste basée sur le progrès et le bonheur matérialiste.

Dans les années 50, avec l’avènement de la société de consommation, les femmes, par exemple, pouvaient améliorer leurs conditions de vie et de travail en acquérant ou en possédant des objets performants.

Des sociologues, des philosophes… analysent le phénomène d’abondance des objets dans nos sociétés modernes. Ils s’inquiètent à juste titre du « trop plein » dans la vie des gens.

Dans leur analyse, un paradoxe est relevé : la société de consommation encourage l’achat d’objets tout en dénonçant l’excès d’objets. Les entreprises et les consommateurs, pris dans la « spirale » de la consommation, ne se soucient guère  des questions éthiques et économiques.

Les consommateurs sont constamment confrontés à un amoncellement de biens de consommation,  au détriment de relations véritables. En effet, les objets détériorent les liens entre les hommes.

Dans les années 50-60, les classes moyennes accèdent enfin au bonheur matériel.

Justement, dans son roman Les Choses,  Georges Pérec décrit un couple de thérapeutes parisiens obsédés par l’acquisition de biens matériels.

L’histoire de leur couple évolue au rythme des objets et du mobilier acquis.

Les époux, fascinés par le mode de vie bourgeois, vit au-dessus de ses moyens financiers. Ils cherchent même à agrandir leur appartement, s’encombrent d’objets rappelant les demeures bourgeoises.

Pour s’enrichir, le couple vit une dizaine d’années, dans une région retirée et pauvre de la Tunisie. Mais, le couple connaitra une vie faite de frustrations, de désillusions, et finalement de son abdication face à la société moderne.

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