Extrait d'un Journal Intime

Aujourd’hui et comme depuis plusieurs mois déjà tu as encore hanté mes pensés . Depuis cette nuit fatidique ou tu m’as troublé, toi moi dans le même lit , nous regardant dans le profond de nos yeux de braise. Certes tu me fais comprendre que je n’ai aucune chance en me surnommant « mimi » ou encore ma « grande », ces surnom certes chaleureux mais qui témoigne que pour toi je ne serais jamais plus qu’une amie. Mais pourtant durant une soirée tu n’as cessé de m’embrasser m’emmenant petit à petit vers un bonheur sans fin . Cette soirée était magique , je la garderais toujours en moi. Mais pourtant je ne peut te comprendre certes je suis ton amie mais d’autres le sont aussi. Agis-tu de même avec les autres? Je suis jalouse en secrète mais jamais ne l’avouerais. Te voir parler avec ses filles me rend réellement dingue mais tu ne cesse de me répéter qu’aucune fille n’est assez bien pour toi et que tu n’est pas prêt de t’engager de si tôt. Je me sens rassurer durant un petit instant mais ne laisse rien paraitre tel le marbre et te sourie simplement. Pourtant tu es toujours à mes cotés des que j’en ai besoin .Pourquoi me protège tu ainsi? pourquoi m’avoir embrassé moi et pas une autre? Pourquoi étais-tu si en colère lorsqu’on m’a fait du mal? Pourquoi rentre tu autant dans notre jeu de séduction? Si je ne t’intéresse pas pourquoi fais tu tout cela? Toutes ces questions que je me mure à te dire, je me fais violence pour te sourire et sourire au filles que tu côtoies. Je ne peux rien dire, rien faire , seulement sourire en espérant que tu ne tombe pas amoureux de l’une d’entre elle. Que tu me vois enfin , non comme une amie, mais, comme une femme ne désirant que ton amour et ton bonheur pour être heureuse. Certes je ne suis pas la fille parfaite , j’ai plein de défaut je suis la première à l’admettre, de plus j’ai une santé fragile et je sais que tu peux trouver bien plus belle que moi.

Je parais violente dans mes gestes, te frappes violemment l’épaule ou te taquine en te touchant le ventre car je sais que tu déteste sa. En faite , je crois que je te hais de t’aimer autant . Je hais ce sentiment qui ne parait pas réciproque. Je déteste être dans mes pensées avec toutes ces questions qui reste sans réponse. Mais je ne peux pas t’en parler j’aurais trop peur de tout bousiller entre nous. cette amitié est vrai-je ne peux le nier , je ne veux pas que tu t’éloigne. Devrais-je prendre les devants et te parler? Je n’ose le faire, je suis prête a souffrir en silence juste pour ces petits moments que l’on passe tout les deux ou ces petits mots qu’on s’envoie qui ne cesse à la fois de me faire sourire de plaisir et de m’amuser. Malheureusement pour moi je ne peux m’empêcher de me demander si tu es plus rapide pour répondre aux autres. Tu me confie certain de tes secrets et moi certain des miens mais on garde tout les deux notre jardin secret afin de laisser à l’autre le plaisir de le découvrir. Si seulement tu pouvais lire dans mes pensées alors tu saurais tous ce que je n’ai pu te dire.

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