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Exemple de soutenance oral DPP DEASS

Rapport de stage : Exemple de soutenance oral DPP DEASS. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2018  •  Rapport de stage  •  1 249 Mots (5 Pages)  •  5 126 Vues

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ORAL DPP

  • « Je suis !!!!!!!!!!! !!!!!!!!!!!!!!!, étudiante en dernière année de formation d’assistante de service social. J’ai effectué mes deux premiers stages au Conseil Départemental, celui d’observation auprès d’une assistante sociale l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, le second de 5 mois et demi en polyvalence de secteur. Mon dernier stage long a eu lieu dans un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile. Dans le temps qui m’est accordé, j’aimerais revenir sur quelques notions que j’ai eu l’occasion d’approfondir ou de repérer au cours de ma formation.

  • Les différences de lieu de stage m’ont permis de découvrir plusieurs modalités d’intervention. Au Conseil Départemental, j’ai pu expérimenter les rendez-vous pris dans le cadre d’une permanence qui se déroulent dans un bureau fermé mais également les visites à domicile. Ces dernières entrainent une relation différente vis-à-vis de la personne accompagnée. Il s’agit en effet d’intervenir dans l’intimité des gens. Cela permet d’observer la personne dans son environnement de vie, dans un lieu où les personnes fonctionnent selon des codes différents. J’ai pu voir la différence grâce à une situation particulière. J’avais pu lors d’une permanence rencontré une dame d’une soixantaine d’années qui venait pour des problèmes financiers. Suite à ce premier rendez-vous, une CESF est intervenue à domicile en même temps que nous. Ces rencontres au domicile nous ont permis de dégager différentes problématiques concernant cette femme qui n’étaient pas apparues lors du RDV aux bureaux de permanence. Nous avons pu nous rendre compte qu’au-delà de ses problèmes financiers, cette femme souffrait d’une grande solitude ainsi que de problèmes de mémoire. Nous avons ainsi pu lui proposer de faire un bilan de santé auprès d’une association compétente et elle a intégré quelques semaines plus tard une action collective afin qu’elle puisse rencontrer de nouvelles personnes et sortir de son isolement.

  • Le stage en CADA m’a permis de percevoir un autre mode d’intervention auprès d’un public particulier. En effet, le fait de travailler sur le lieu de vie des personnes accompagnées entraine une proximité physique dans un premier temps, puisque nous sommes amenés à voir chacun des résidents tous les jours, mais également une proximité relationnelle.

Les activités du quotidien telles que la distribution du courrier, l’ouverture des pièces collectives, l’accompagnement physique aux différents rendez-vous sont autant de supports à la relation. La présence et le temps consacré au public des demandeurs d’asile a une importance considérable dans l’accompagnement qui va leur être proposé. Il s’agit en effet d’intervenir auprès d’une population fragilisée, pour la plupart traumatisés de ce qu’ils ont vécu dans leur pays d’origine ainsi que pendant leur voyage d’exil vers l’Europe. Le temps passé au CADA représente bien souvent pour eux une « pause », un temps durant lequel ils sont mis à l’abri dans l’attente d’une réponse qui peut changer leur vie. Ils ont besoin d’être rassuré constamment.

  • Mais pour autant, ces personnes se sont révélées être de véritables forces de proposition aussi bien au sujet de l’amélioration de leurs conditions de vie au CADA que pour leur projet de vie personnel une fois qu’une protection internationale leur a été reconnue.

En effet, malgré un passé difficile, il s’avère que les résidents sont dans une dynamique porteuse pour le travail social. L’engagement dans les démarches, l’envie de s’intégrer d’une manière durable dans leur pays d’accueil représente de vrais atouts aussi bien pour eux-mêmes que pour les professionnels amenés à les accompagner.

Parfois, cette envie, cet empressement doit être pondéré. Il s’avère que beaucoup ne s’inscrive pas dans le principe de réalité qui est établi en France depuis de nombreuses années.

Je n’avais pas fait ce constat lors de mes premiers stages puisque j’avais été amenée à accompagner des gens habitués au système français.

  • La différence culturelle, bien qu’elle soit d’une grande richesse pour chacun à mon sens, peut également être un frein. Il s’agit en effet, pour les professionnels de trouver le bon équilibre entre la valorisation des cultures d’origine des personnes et l’acquisition des valeurs et normes des pays d’accueil.

Je pense en effet qu’il est important d’aider les personnes à garder des liens avec leur culture d’origine. Pour beaucoup, il s’agit de la seule chose qui leur reste de leur vie d’avant. Que ce soit leur façon de cuisiner, leur langue natale, les habits traditionnels ou bien d’autre choses encore, tout cela fait partie de l’identité de la personne. Cependant, il est impératif d’aider les personnes à assimiler le mode de fonctionnement du pays d’accueil afin qu’elles ne se retrouvent pas en difficulté au moment de l’insertion et de l’intégration. Cela permet aussi de ne pas entretenir de faux espoirs sur cet « eldorado » qu’ils pensent trouver.

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