Ethique Et Religion: Recommandations provenant des instances religieuses

Recommandations provenant des instances religieuses:

Les recommandations sont différentes suivant la religion du patient, encore faut-il que le soignant connaise la religion de celui-ci et en informer l'équipe, ce qui vaut d'avoir un maximum d'informations à son entrée et si cela n'est pas possible et se référant a la famille. En effet, pour chaque recueil de donnée, il est demandé la religion pour par exemple les régimes alimentaires ou la fin de vie pour la consultation d'un représentant du culte mais connaître la religion n'intervient pratiquement pas dans la prise de solution des médecins dans leurs interventions.

Classement fait par ordre alphabétique:

Pour la religion bouddhiste, la mort n'est pas la fin du continuum d'une personne. A ce titre, le suicide est déconseillé. D'une manière générale, le bouddhisme considère la suppression de la vie comme un « acte négatif » ¹. Par contre, du point de vue du médecin, l'euthanasie peut être un acte de compassion, et son analyse devient délicate et complexe; la condamnation d'une euthanasie n'est pas automatique et il faut éviter l'acharnement thérapeutique qui est une « forme dégressivité »¹ pour la religion. En résumé, pour cette religion la réponse est à nuancer suivant s'il s'agit d'euthanasie active ou passive.

En ce qui concerne le catholicisme, l'euthanasie s'oppose au 6ème commandement " Tu ne tueras point ". L'euthanasie est donc interdite. Cependant, l'Église catholique refuse l'acharnement thérapeutique mais autorise les soins palliatifs. Néanmoins l'Église catholique permet que l'on puisse, dans certains cas, passer, à travers les soins palliatifs avec le refus de l'acharnement thérapeutique, à une faible euthanasie passive car « toute intervention dans le domaine médical doit s'inspirer aussi du principe de liberté et devra être évaluée par rapport à la responsabilité envers la vie et la santé ».

En ce qui concerne la religion islamique, « Il est interdit de donner la mort si ce n’est à bon droit. » (C’est-à-dire la peine de mort pour le criminel)

Le médecine n’étant pas à même de donner la vie, n’a pas le droit d’y mettre un terme pour quiconque. Car nul ne peut avancer ou retarder l’heure de la mort, qui dépend de la volonté de Dieu. Les Musulmans sont donc totalement contre l’euthanasie, mais ils ne sont pas contre le fait de soulager la douleur. Enfin selon Fakhereddine Ben Hamida, « l'état psychologique de la personne qui demande l'euthanasie, quand elle est consciente, ne peut être pris en considération étant donné son état d'infériorité physique et morale » ce qui démontre bien que pour eux, seul Dieu décide de la volonté de mort.

Pour la religion juive, selon Albert GUIGUI, « le respect de la vie humaine est absolu, sacré, inviolable » car pour eux, la vie est un « don de Dieu ». Donc en ce qui concerne l'acharnement thérapeutique, l'espoir à la vie est primordial et ne doit jamais être exclu d'où la nécessité de soin ne se pose pas. En effet, « le médecin doit défendre la vie jusqu'au dernier souffle sans

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