Démystifier le plagiat électronique

Démystifier le plagiat électronique

Est-il vraiment une simple copie frauduleuse !?

« Le tout est de savoir où commence le plagiat. Car qui dit plagiat dit bénéfice, en l’occurrence pour l’élève. Or s’inspirer de données, qu’elles soient en ligne ou non, pour reconstruire un thème, sachant qu’on ne l’a pas inventé, c’est ça l’école. » JEAN DE LIRE, chargé de mission à la cellule « Cyberécole » de l’administration de l’Enseignement de la Communauté française en Belgique.

Le plagiat électronique s’inscrit, de nos jours, au cœur des problèmes rencontrés dans le cadre de la protection de la propriété intellectuelle, commerciale et industrielle. C’est un phénomène qui a fait, depuis très longtemps, l’objet de préoccupation dans divers domaines de l’éducation et de la recherche avant de s’étendre à d’autres, pour toucher, ainsi toutes les catégories sociales et tous les secteurs de la vie moderne, à travers la propagation de la reproduction identique, d’une partie ou bien de l’intégralité, des œuvres d’art et/ou des réflexions antérieures, sans aucune référence aux producteurs initiaux.

Ces pratiques de copiage, faites de manière tacite ou volontaire, par des personnes ou bien des organismes sans se soucier de la propriété intellectuelle, ont été au centre de plusieurs débats ouverts afin d’attirer l’attention des différents intervenants pour respecter un minimum de règles scientifiques, applicables dans les domaines du partage des créations et de la diffusion des connaissances et du savoir, notamment en ce qui concerne le référencement, la créativité de la production ainsi que la qualité de la connaissance offerte au public.

Ce phénomène est devenu malheureusement, plus praticable à cause de la facilitée que permet l’accessibilité, par des appareils de très haute technologie, à la banque d’informations disponible soit sur Internet en utilisant de simples commandes du clavier «Ctrl+C», «Ctrl+V», soit dans les librairies et les bibliothèques électroniques.

Le plagiat se définit, en général, comme étant le fait de s’attribuer, en totalité ou en partie, des œuvres d’arts, des réflexions, des recherches ou des inventions, appartenant à d’autres personnes (physiques ou morales), sans faire aucune référence aux propriétaires d’origine ; Il est, alors, considérée comme une faute « morale » commise, soit par ignorance soit volontiers, par un ou plusieurs individus dans le cadre des processus de transmission des idées, de création du savoir et de publication des recherches.

Ainsi, l'encyclopédie libre Wikipédia précise, d’une part, que « Le plagiat est une faute morale, civile, commerciale et/ou pénale consistant à copier un auteur ou créateur sans le dire, ou à fortement s'inspirer d'un modèle que l'on omet délibérément ou par négligence de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel » et d’autre part, que « Le plagiaire est celui qui s'approprie indument ou frauduleusement tout ou partie d'une œuvre littéraire, technique ou artistique (et certains étendent ceci - par extension - à un style, des idées, ou des faits) ».

A l’heure actuelle, le plagiat électronique commence à prendre des dimensions plus dangereuses pour englober aussi deux aspects majeurs, à savoir :

- L’achat de travaux clés en main destinés aux plagiaires comme des rapports scolaires ou bien des mémoires de recherches offerts par quelques sites web.

- Le vol des idées, le piratage des œuvres et la duplication d’informations pertinentes dans tous les domaines de la vie humaine (scientifique, financier, économique, littéraire, politique et artistique).

De plus, Le recours au plagiat électronique est devenu, durant ces dernières années, plus étendu à cause du grand progrès que connaissent les nouvelles technologies de l’information et de communication (NTIC), sans pour autant oublier qu’il été

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