Démarche D'encadrement

DEMARCHE D’ENCADREMENT

J’ai effectué ma démarche d’encadrement lors de mon stage 4 en 2ème année.

Une aide-soignante de la MAPAD vient me voir pour me demander de lui réexpliquer comment réaliser une prise de tension artérielle manuelle. Je lui indique que je n’y vois pas d’inconvénient. Je valide ma démarche auprès de la cadre et de l’infirmière tutrice de stage. Après avoir eu cet accord, je programme une date avec l’aide soignante tout en respectant l’organisation du service : un moment ou la charge de travail lui permet de se détacher pendant une heure de façon à ne pas perturber l’organisation de la structure. J’ai choisi le début de l’après midi, moment de la journée ou l’aide soignante est le moins occupé (entre les couchés après le repas du midi et le gouter). Je suis restée plus longtemps et je me suis adaptée aux disponibilités de l’aide-soignante et de l’équipe.

Je demande également l’accord de la patiente. Madame B. est tout à fait d’accord. Dans les antécédents de cette dernière, on retrouve une hypertension artérielle, traitée et équilibrée, qui doit être contrôlée régulièrement.

Le jour de l’encadrement, j’avais prévu une heure pour réaliser cet encadrement. Avec du recul, j’ai réalisé que je n’avais pas prévu assez de temps car l’encadrement à durer presque deux heures. Lors des explications théoriques, l’aide-soignante m’a posé des questions sur le système cardio-vasculaire de façon plus générale. Elle m’a demandé de lui posé des questions sur les cas particuliers (Si un patient à eu un AVC droit, je dois bien prendre la tension à gauche ? qu’est ce qu’une fistule artério-veineuse ?). Nous sommes donc sorties du cadre. J’ai répondu à ses questions car je trouvais très agréable d’encadrer une personne curieuse et intéressée. J’ai tout de même recadré car l’aide-soignante avait tout de même un horaire à respecter.

Pour commencer, je demande à l’aide-soignante quels sont ses objectifs. Elle voudrait savoir commencer prendre une tension de façon autonome. Effectivement, les week-ends et jours fériés, les infirmières ne sont pas présentes pendant une partie de l’après midi. Elle souhaiterait être à l’aise pour réaliser cet acte, sans paniquer, en cas d’urgence (si un résident fait un malaise ou si elle doit fournir des informations aux urgences par téléphone) ; cela permet de gagner du temps. Elle voudrait également savoir pourquoi nous effectuons des contrôles de tension régulièrement sur certains résidents et pas sur d’autre. Elle attend également de cet encadrement une démonstration de ma part et qu’elle puisse pratiquer et que sa technique soit rectifiée en cas de besoin.

J’en ai profité pour lui faire part de mes objectifs et que, à la fin de l’encadrement, je souhaiterai qu’elle m’indique si, selon elle, mes objectifs sont atteints ou pas. Je lui précise donc que je souhaite être claire, précise tant lors de mes explications théoriques que lors de la démonstration pratique. Je lui indique également que je serai amenée à encadrer des élèves infirmières une fois que je serai diplômée et que je voudrai savoir si ma méthode pédagogique est juste et/ou s’il faudra que je l’améliore ou la modifie.

Tout d’abord, j’ai identifié les connaissances de l’encadré afin de connaître ses besoins ainsi que ses objectifs. L’aide-soignante, diplômée depuis 2007, me dit avoir des souvenirs vagues sur ce qu’est la tension artérielle. Elle m‘indique également qu’elle avait eu un atelier sur la prise de tension pendant sa formation mais qu’elle n’a jamais eu l’occasion de reprendre une tension dans sa vie professionnelle. Après avoir fait le point sur ses connaissances, j’identifie les besoins suivants : besoins de compléments d’information sur la tension artérielle, sur les normes de la tension artérielle et également concernant le protocole de réalisation.

Pour la phase théorique de l’encadrement, j’ai choisi une salle isolée des résidents et de l’équipe afin de ne pas être dérangé et pour ne pas perdre de temps. L’équipe savait néanmoins ou nous trouver en cas de besoin. Pendant cette phase théorique, je posais des questions à l’aide soignante. Effectivement, étant donné qu’elle avait déjà eu les informations, je l’ai fait réfléchir afin qu’elle trouve elle-même soit la définition, soit les normes,… De cette façon, elle retiendra beaucoup plus facilement les informations. J’ai donc favorisé la pratique réflexive. Mon complément d’information comportait :

- des apports médicaux : définition de la tension artérielle, norme, installation du patient, cas particulier c’est à dire sur quel bras elle devra prendre la tension si le patient à des antécédents d’AVC, de cancer du sein, si présence d’une fistule artério-veineuse…

- le cadre légal

- le protocole de réalisation de la prise de tension.

Sa formation antérieure lui permettait de comprendre le vocabulaire médical que j’ai utilisé. En cas d’incompréhension, je reformule ou je donne une explication, une définition sur le terme non compris.

Ensuite, nous sommes allées dans la chambre de la patiente. J’avais informé cette dernière le matin que nous viendrions la voir en début d’après midi. Avant de faire la démonstration, je demande à l’aide soignante si elle se souvient du protocole : désinfection des mains et du matériel, vérification de l’identité du patient, …. Cf protocole L’aide soignante se souvenait bien du protocole et n’a quasiment rien oublié (en dehors des transmissions aux infirmières et dans le dossier de la patiente). Je fais une démonstration sur la patiente. Cela me permet de connaître la tension artérielle de Madame B. et de vérifier si l’aide-soignante s’est trompée quand elle fera la prise de tension. Quand l’aide-soignante a pris la tension, j’ai pris le soin de regarder comment

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