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Étude de la pièce de théâtre Le malade imaginaire de Molière

Note de Recherches : Étude de la pièce de théâtre Le malade imaginaire de Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2015  •  840 Mots (4 Pages)  •  718 Vues

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Dans la pièce de théâtre, Molière tourne au ridicule les médecins qui profitent de leurs pouvoirs tout en manipulant leurs patients. Ceux-ci vont jusqu’à mentir et leur faire peur afin qu’ils écoutent leurs ordonnances. Argan, le malade imaginaire, se croit à un tel point malade, qu’il utilise de nombreux traitements et remèdes exigés par son médecin. Ce dernier est très craintif, il est convaincu que sans l’aide de ses médecins, sa vie est terminée. Alors que Béralde, son frère, tente de lui démontrer qu’il nécessite d'aucuns soin, il répond à son frère : « Mais savez-vous, mon frère, que c’est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit que je succomberais, s’il était seulement trois jours, sans prendre soin de moi? » (p.69). Ce passage confirme que les médecins racontent des bobards à leurs patients. Le frère d’Argan tente de raisonner son frère sur cette tromperie : « Il semble, à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet vos jours, et que, d’autorité suprême, il vous l’allonge et vous le raccourcisse comme il lui plaît. » (p.76). Malgré l’ignorance du malade, Béralde, quant à lui est convaincu que les médecins ne possèdent pas ce pouvoir.

De plus, les patients écoutent tout ce que leurs médecins disent, et ce, jusqu’à en devenir complètement accros. Une seule pensée occupe le malade imaginaire ; sa maladie. Ces médecins lui prescrivent de nombreux traitements et remèdes qu’il doit suivre à la lettre. Grâce à ces nombreuses ordonnances, Argan devient confus : « Monsieur Purgon m’a dit de me promener le matin dans ma chambre, douze allées et douze venues ; mais j’ai oublié à lui demander si c’est en long, ou en large. » (p.44). Il tient à se conformer aux traitements et à s’occuper de son corps en priorité. Lors d’une chicane familiale, Argan en vient même à dire : « Ah ! que d’affaires. Je n’ai pas seulement le loisir de songer à ma maladie. » (p.62). Pour cet homme, sa maladie prime sur tout et il doit sans cesse avoir l’avis de ses médecins, qu’il croit si compétents. De toute évidence, les médecins profitent de leur pouvoir et manipulent leurs clients afin qu’ils ne cessent jamais de recevoir leur soin.

Molière présente l’institut Médical comme étant très peu efficace. Il est tellement facile de devenir médecin que quiconque en a la possibilité, que cette personne soit qualifiée ou non. Alors qu’Argan est convaincu qu’il est nécessaire pour lui de côtoyer un gendre qui possède son diplôme en médecine, son frère lui propose une autre alternative. Béralde offre à son semblable de se faire médecin à son tour. Argan se fait maintenant âgé et ce dernier hésite sur sa capacité d’acquérir ce diplôme, il n’en fallait pas plus pour que son frère lui explique comment il était facile de devenir médecin :

« BÉRALDE.- Bon étudier ! Vous êtes assez savant ; et il y en a beaucoup parmi eux qui ne sont pas plus habiles que vous.

ARGAN. - Mais il faut savoir bien parler latin, connaître les maladies, et les remèdes qu’il y faut faire.

BÉRALDE. - En recevant la robe et le bonnet de médecin, vous apprendrez tout cela, et vous serez après plus habile que vous ne voudrez. » (p.86)

Il n’y a aucun doute que les

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