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Question n°1 :

La Soulterie est une libraire qui relève d’une logique entrepreneuriale car elle est dirigée par Alain et Conception Prévalma qui sont aussi les propriétaires de cette entreprise et qui, par ce fait, prennent des risques avec les capitaux qu’ils y apportent. Ils détiennent le pouvoir de gestion et le pouvoir de décision.

Comme dans la conception de Joseph Schumpeter, le couple de dirigeants fait preuve d’innovation en élargissant sa clientèle avec de la vente aux collectivités et en s’associant avec d’autres commerçants pour les locaux. Ce dynamisme paie, car La Soulterie se fait une place dans le marché malgré l’oligopole de trois grosses librairies de Paris.

Question n°2 :

Alain Prévalma se concentre sur la finalité économique et financière. Il cherche avant tout à développer son entreprise afin de maximiser le profit. Pour cela, en plus d’élargir sa clientèle, il loue de nouveaux locaux, en dehors du périphérique pour réduire les coûts au maximum. Il augmente l’effectif salarié avec un chauffeur-livreur, une assistante de gestion, un commercial, des manutentionnaires et des CDD pour les périodes plus importantes de l’activité. Monsieur Prévalma se donne les moyens de produire plus, et les résultats sont là puisqu’il voit son chiffre d’affaire, son nombre de clients augmenter.

Conception, quant à elle, vise une finalité sociétale. En effet elle créée avec La Soulterie une association « Prim’livre » qui favorise la culture et la responsabilité morale en récupérant et re-distribuant des livres d’occasions à des bibliothèques qui ont peu de moyens. Elle offre, en plus de ça, une opportunité à de jeunes auteurs pour la jeunesse de se lancer.

Question n°3 :

Selon moi, La Soulterie a été performante sur les premières années car Monsieur et Madame Prévalma ont été efficaces car ils ont réalisé leurs objectifs fixés et ont su minimiser leurs coûts. Cependant, ils ont été victimes de leur croissance. S’il était facile de diriger une petite entreprise, il en devient plus compliqué lorsque celle-ci prend de l’ampleur. En effet, après presque quinze ans, même si les clients, les commandes et le chiffre d’affaire augmentent, la rentabilité n’est plus au rendez-vous, et c’est l’un des principaux indicateurs de la performance : l’entreprise n’est plus efficiente.

Question n°4 :

L’un des principaux problèmes de management de Monsieur Prévalma est sa façon de diriger son entreprise. En effet, avec l’augmentation de l’activité, il se retrouve déborder. Il continue de s’adonner à toutes les tâches malgré l’embauche de nouveaux salariés. En rendant les dossiers hors délais, il perd de nouveaux marchés prometteurs mais aussi des clients de longue date. Il refuse d’écouter les conseils de son banquier et continue de diriger sa librairie comme il le faisait durant les premières années, et ne se concentre que sur l’augmentation des ventes, et donc du chiffre d’affaire.

De plus, avec l’arrivée de nombreux nouveaux salariés, l’entreprise perd son côté « familial », qui était pourtant l’un de ses points forts. Ces derniers ne se sentent pas concernés et

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