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De la lumière aux ténèbres

Dissertation : De la lumière aux ténèbres. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2018  •  Dissertation  •  1 439 Mots (6 Pages)  •  478 Vues

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Des ténèbres à la lumière

Pour cette première planche devant vous mes F. : et mes S . : , je vais donc inaugurer une première exposition à la lumière, à l’ORIENT, un vrai passage sous les feux de la rampe…

Je vais ainsi tenter de ne pas être trop obscure dans mes propos et de vous faire part de ma perception, toutefois encore un peu embrumée, de ce changement d’univers, de cette transformation du spectre à travers lequel je vais petit à petit apprendre à découvrir, avec la sagesse, la force et je l’espère la beauté de ce qui nous constitue et de ce qui nous entoure.

Mais pour cela, il faut des outils, des codes…des définitions !

En voici quelques-unes :

  • Les ténèbres : On peut les définir et les percevoir comme ce qui est encore plus NOIR que NOIR, le summum de l’obscurité.

Lorsque l’humain est dans les ténèbres, il est habité par la peur que la lumière ne réapparaisse plus jamais. « Le voile est tombé, il ne se lèvera plus jamais ».

Cela évoque pour moi les légendes du moyen-âge… Une période historique au cours de laquelle existait un certain OBSCURANTISME !

Je me dois déjà de vous exprimer, à ce stade, une présentation succincte de mes réflexions autour de ce thème :

  • Nous retrouvons en effet les ténèbres dans la rédaction de la BIBLE, à la fois dans le prologue de l’ancien testament mais également dans l’évangile selon Jean avec le développement d’un symbole fort : l’opposition entre la lumière et les ténèbres.

Les ténèbres se retrouvent donc dans les textes, les dogmes, les croyances des religions, avec, en particulier pour le catholicisme, la référence aux ténèbres qui représentent un état primordial. C’est donc le symbole de tout ce qui fait l’homme, l’univers, AVANT, avant Dieu, avant la lumière ! La naissance, la révélation. Il faut s’y résoudre, cet état, ce contexte, ce néant aveuglant est source de danger, de perdition. Ne dit-on pas que l’âme peut s’y perdre ?

  • En d’autres lieux, selon d’autres codes, d’autres philosophies, par exemple dans les religions orientales, le monde est divisé en 2 : la lumière et les ténèbres. Un élément intermédiaire existe pourtant, il s’agit de l’OMBRE ou le TAO.

Ainsi, comme sur le pavé mosaïque, tout ne se résume pas au BLANC et au NOIR. Le plus important est peut-être ce que l’on ne voit pas du premier coup d’œil.

Cette ombre emprunte de ces 2 perceptions, les transforme… et par une secrète alchimie crée elle-même une 3ème perception, oscillant sans cesse au gré des heures du jour entre le visible et l’invisible, tout cela en étirant les formes, en les dissimulant à l’œil peu sensible…

A tel point que l’on ne sait plus dire, parfois, si l’on est le jour ou la nuit, si l’on se trouve dans les ténèbres ou à la lumière… Déroutant parfois !

  • Dans un autre registre, que l’on peut désigner sous le vocable de la quête initiatique, ne peut-on pas parler plutôt, à propos des ténèbres, de « descente aux enfers » ?

Le candidat qui aspire à devenir un fils (ou une fille en l’occurrence !) de la Lumière, doit tout d’abord affronter ses peurs, ou la part obscure de son être, de son inconscient, lors de son passage dans le cabinet de réflexion.

C’est pour moi l’épreuve, ou tout au moins le moment le plus important du rite initiatique !

Il s’agit en effet de l’étape où le candidat se retrouve seul face à lui-même, avec pour tout compagnon un crane. Symbole de la mort s’il en est, et donc du néant, des ténèbres absolues…

Mais, ne faut-il pas mourir pour mieux renaitre ?

Ces ténèbres favorisent le repli sur soi-même, l’introspection, mais aussi la réflexion.

Ne serait- ce pas le but initial et initiatique de ce premier âge de l’apprenti qui, à son arrivée dans la loge est sommé de se taire, d’écouter, pendant les travaux pour mieux maturer « en dehors du temple », les échanges de ses maîtres ?

Ces mêmes ténèbres représentent par essence le chemin mystérieux sur lequel l’apprenti s’engage… souvent seul… Et où son esprit s’engouffre comme dans un trou noir ! 

Les ténèbres ont aussi évoqué à ce moment-là, pour moi, l’enfermement, l’emprisonnement… et mon esprit s’est accroché curieusement à une représentation : l’image de la BETE ou du DEMON ! Et plus particulièrement la fameuse et célèbre BETE du GEVAUDAN. A cet instant j’ai compris que je réveillais quelque chose qui dormais, que j’avais en moi…mon inconscient, mes peurs et mes faiblesses.

A la fois confortable (il est bien connu que l’apprenti n’a qu’à se laisser vivre !...), cet état primaire est également perturbant, voire frustrant en raison notamment de cette retenue de la parole codifiée et imposée, de cette limite psychique naturelle, parce que l’on mesure sa capacité réduite à concevoir et à exprimer ses pensées, à partager des idées claires, et même parfois à recevoir et à comprendre des réponses lumineuses à toutes nos interrogations.

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