Coûts préétablis, calcul d’écarts

A – Coûts préétablis, calcul d’écarts

1. (2 pts : 0,5 pt par calcul)

Écart sur marge = marge sur coût préétabli réelle - marge sur coût préétabli prévue Marge unitaire sur coût préétabli réelle : Mr = Pr – Cup = 5,85 – 2,14 = 3,71 Marge sur coût préétabli des ventes réelles = Mr x Qr = 3,71 x 2 100 = 7 791 Marge unitaire sur coût préétabli prévue : Mp = Pp – Cup = 5,60 – 2,14 = 3,46 Marge surcoût préétabli des ventes prévues = Mp x Qp = 3,46 x 1 800 = 6 228 Écart sur marge = 7 791 - 6 228 = 1 563

2. (13 pts : écarts 3 pts, % 1 pt, forme de la note 3 pts, fond 6 pts)

Coûts réels Coûts préétablis Écarts Q CU M Q CU M Favorable Défavorable Cuves de génoises 13,08 30,20 395,02 11,67 29,08 339,36 +55,66 Cuves mousse chocolatine 13,42 78,60 1 054,81 13,65 84,19 1 149,19 - 94,38 Cuves sirop A 30 4,6 13,30 61,18 4,31 12,97 55,90 + 5,28 Cuves velours chocolat 0,78 82,00 63,96 0,91 63,20 57,51 + 6,45 Mains-d’œuvre directe (1) 1 249,18 2,10 2 623,28 1 218,29 1,65 2 010,18 + 613,10 Emballages (2) 725 0,29 210,25 700 0,31 217,00 - 6,75 Charges indirectes (3) 31,88 16,20 516,46 30,54 21,75 664,25 - 147,79 Coûts et écarts totaux 4 924,96 4 493,39 + 431,57 Coût de revient unitaire 2,35
2,14

Rapport écart / coût préétabli Cuves de génoises + 16,40 % Cuves mousse chocolatine - 8,21 % Cuves sirop A 30 + 9,45% Cuves velours chocolat + 11,21% Main-d'œuvre directe + 30,50 % Emballages - 3,11% Charges indirectes - 22,25%

84021CTPA04 3/4

De : Le stagiaire À : Le responsable du service Contrôle de Gestion, M. Villeux

Pièces jointes : Calculs (tableaux) Date : courant N

Objet : Profitabilité du produit OPERA

NOTE DE SYNTHÈSE

L’analyse de la performance du produit OPÉRA (servant de référence) a été consacrée sur la mise en évidence d’écarts.

L’écart sur marge favorable (de + 1 563) est très nettement supérieur au montant de l’écart sur coût défavorable (de - 431).

Il trouve son origine dans deux facteurs :

– des ventes plus élevées que prévues ;

– et un prix de vente plus favorable à l’entreprise.

L’écart sur coût cache néanmoins des dysfonctionnements qui méritent une attention certaine. On observe un écart important en valeur absolue et en valeur relative (+ 30,5 %) sur le coût de la main d’œuvre, lié à une dérive des coûts unitaires (impacts liés à la suractivité comme le recours à des heures supplémentaires).

L’écart sur matières premières pour les cuves de génoise est, par ailleurs, important en valeur relative (+16,40 %). Il provient d’une surconsommation de matières (qualité de la matière première).

En revanche, l’écart sur charges indirectes est favorable (plus de 22 %) en raison de coûts unitaires réels nettement inférieurs à ceux prévus (meilleure absorption des charges fixes liée à la suractivité ou prévisions pessimistes ?).

À

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