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Cours: 150 Ans De Musique Populaire Britannique, Pourquoi et comment étudier la musique populaire ?

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Par   •  24 Avril 2015  •  7 118 Mots (29 Pages)  •  995 Vues

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150 ans de musique populaire anglaise.

1ère Séance

Pourquoi et comment étudier la musique populaire ?

1914 : 4 millions de pianos en Angleterre. Les gens achetaient les partitions.

150 ans : c’est essentiellement depuis que la majorité des anglais habitent en ville. Pourquoi britannique et pourquoi avoir compris Irlande dedans? Les groupes irlandais rêvent d’aller à Londres pour faire des concerts.

On va surtout parler du genre musical. Sur 150 ans, le nombre de chansons est énorme. C’est pour ça que l’idée de genre est très importante : reggae, heavy metal, rock and roll, rap, folk…

Les genres ont tendance à naître et ne pas mourir : depuis les années 60, il y a du heavy metal. Le punk est né en 75/76 et devient moins populaire, mais existe encore. Les fanfares sont nées en 1850 et existent encore.

De plus, les genres peuvent être ouverts ou fermés : certains genres traitent toujours des mêmes thèmes, par exemple l’opéra : on ne va pas parler de toxicomanie, tandis que ça parait normal pour le punk. En général, les fanfares ont un répertoire assez fermé.

Il y a des thèmes préférés de différents genres : par exemple, il y a des genres plus politiques que d’autres. Certains thèmes qui semblent traverser tous les genres : la chanson de l’amour qui est restée une obsession de la musique populaire, comme d’autres genres.

Exemple d’une même chanson en 3 séries différentes. Quelle est la meilleure façon de chanter une chanson ?

La musique folk : volk signifie peuple. Le premier document que nous avons date de 1540. Tout d’abord, c’est extrêmement populaire : « les gens ordinaires ne vivent pas grand-chose d’autre que la maison populaire folklorique ». On parle de la vie populaire, de l’amour (chansons qui mettent en garde les femmes contre les hommes). Il y a énormément de chansons sur Robin des Bois : c’est le rêve du pauvre.

Dans les documents que nous avons, une chanson sur 10 contient un commentaire social ou politique : en 1819 manifestation pour la démocratie ; l’armée tue une vingtaine de personnes ; il y a des chansons pour expliquer et dénoncer ce massacre, et d’autres qui disent que c’est bien fait. Ce qui est remarquable, c’est que beaucoup de chanteurs folks reprennent des chansons traditionnelles politiques. Généralement, ce sont des chanteurs de gauche. Depuis 50 ans, chansons politiques entendues à la radio : de gauche.

Histoire du blé personnifié : il se fait battre, transformer (farine, whisky…). Premiers enregistrements : 1880. Beaucoup de chansons sur l’alcool. Pendant le 19ème siècle, il y a aussi des chansons pour soutenir les révoltes populaires (30 : ouvriers agricoles). En 1834, nouvelle loi sur la pauvreté : on ne peut pas recevoir l’aide sociale si on ne va pas dans les maisons de travail. Quand il y a des grèves, les chansons vont parfois collecter l’argent pour celles-ci.

Les historiens étaient généralement convaincus qu’il n’y avait rien de valeur dans la musique : « les gens inférieurs n’ont pas besoin de musique ».

A partir de la fin du 19ème siècle, on a plus d’informations sur le folk : quelques prêtres ont collectionné. Il arrive un milieu de spécialistes souvent motivés par une passion de vouloir sauvegarder la « vraie musique » issue de l’âme du peuple anglais.

En 1898, ils fondent l’association de la musique folklorique. Cecil Sharpe, Francis Child et Lucy Broodwood décident que ça vaut le coup de préserver cette musique. Mais

, ils ont tous leur idée de ce qu’est vraiment cette musique des villages. Ils ont des théories sur l’origine de cette musique merveilleuse : ils ne peuvent pas penser que ça vient du peuple. Child considère que les authentiques chansons folkloriques proviennent d’une époque où le peuple n’était pas différencié en classes.

Dans une telle société disait-il, « il y a une telle communauté d’idées et de sentiments que le peuple entier forme un seul individu » : le music folk représente le rêve d’un passé idéal dans lequel il n’y avait pas de conflit social.

Ces collectionneurs espèrent qu’encourager la musique folk va nettoyer la vie du monde moderne. Ils veulent retrouver une identité nationale. En 1860, il y a les premières écoles obligatoires : ces personnes se battent pour que la musique folklorique ait sa place à l’école primaire, et ils gagnent.

Sharpe donnait des conférences sur la musique folklorique. En 1910, le Times publie une longue défense de la chanson folklorique : ils disent qu’elle est sans cesse renouvelée par les esprits des générations. Ils recommandent de représenter dans le music hall ce genre de musique. Alors, le folk society va toujours suivre cette idée que quelque part, la musique folk appartient à l’ensemble du peuple anglais : c’est au dessus des classes.

Or, il y a de moins en moins de villages et le peuple s’intéresse au music hall : Sharpe va dire que « la vraie tradition anglaise est morte ici », et part donc la retrouver aux USA.

C’est après la 2nde guerre mondiale qu’il va y avoir le prochain grand changement : ça va être une redécouverte par la gauche, et particulièrement par le PC. Ca va venir au tout début des USA : Woody Gathery va chanter beaucoup de chansons traditionnelles folks, mais aussi écrire des chansons qui expliquent comment ça se passe pour les pauvres aux Etats Unis : ballades simples : le but n’est pas la virtuosité, mais expliquer la dureté de la vie. Il va défendre que dans la musique populaire, on peut, encore aujourd'hui, parler de la vie des gens ordinaires. En Angleterre, il va être suivi par un membre du PC britannique : Ewan MacCall, qui va enregistrer une série de disques, et établir un réseau de clubs de musique folk en Angleterre. Il va écrire de nouvelles chansons folks modernes : une sur les ouvriers qui construisent les autoroutes. Il va faire the Radio Ballads : une série d’émissions radios avec de nouvelles chansons sur les nouveaux métiers, en restant des chansons du peuple.

Respect pour les dialectes. « chacun doit chanter des chansons de sa propre région ». Il va être marié avec Peggy Seeger, une américaine.

Années 70 : Sandy Denny et Maddy Prior.

Les clubs se développent, et on voit des festivals de Folk, surtout en Angleterre (Cambridge depuis 30 ans : 3000 ou 4000 personnes).

Bob Dylan

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