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Corpus sur le plaisir de la lenteur

Commentaire de texte : Corpus sur le plaisir de la lenteur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  722 Mots (3 Pages)  •  5 063 Vues

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Les trois documents qui nous sont proposés abordent le thème du temps et plus précisément notre rapport au temps : la vitesse ou la lenteur. D’abord, l’extrait  de Angiola Codacci-Pisanelli, intitulé L’hypervitesse, maladie du XXI eme Siècle et paru en 2004, critique le rythme de vie trop rapide. Puis, l’extrait de Joel de Rosnay, intitulé  avons-nous encore le temps ?, publié en 2001 selon l’auteur notre rythme de vie est nuancé, il est à la fois bénéfique et néfaste. Et enfin, le dernier document est un extrait du roman de Milan Kundera, intitulé La lenteur, paru en 1997, ce dernier trouve que le temps passe trop vite, il en devient nostalgique.

        Pourquoi le plaisir de la lenteur  a-t-il disparu ?  

Pour répondre à cette question, tout d’abord nous expliquerons le coté pratique de la vitesse et enfin nous analyserons le coté néfaste de celle-ci.

  1. Le coté pratique de la vitesse
  1. Le constat neutre

La vitesse peut-être problématique. En effet selon les trois extraits ci-dessous, La vitesse a remplacé la lenteur. Selon Angiola CP, la lenteur doit être protégée. Elle caractérise la vitesse comme une maladie. Cela rejoint l’extrait du roman de Milan Kundera. Ce dernier trouve que le temps passe trop vite, il est nostalgique il veut retrouver l’ancien temps, le plaisir de la lenteur. En enfin dans le texte de Joel de Rosnay, il rejoint la thèse des deux autres auteurs, mais celui-ci trouve des points positifs et négatifs de la vitesse. Son avis est plutôt nuancé, mais il soutient qu’il existe un fossé temporel et numérique. Ainsi, la vitesse peut-être problématique.

  1. L’évolution de la technologie et le sport

Pour les deux premiers textes de ce corpus, nous pouvons observer, qu’il existe des cotés positifs de la vitesse. Par exemple, selon Angiola CP, la vitesse permet l’évolution. Par exemple, les courriers électroniques ont remplacé les courriers manuscrits, ou encore les médias ont remplacés les journaux, cela permet d’avoir des informations de manière plus rapide, nous pouvons même dire : instantanément. Joel de Rosnay rejoint cette idée, il dit qu’il est nécessaire que la vitesse intervienne dans sa vie, pour le besoin de sa fonction. Mais aussi pour son plaisir, dans les loisirs. Il prend l’exemple des sports extrêmes, le ski où le danger de la vitesse lui fait ressentir un  sentiment d’adrénaline. La vitesse peut donc être inévitable.

TR : mais parfois il faut savoir prendre le temps, se poser, réfléchir, profiter de la lenteur, car la vitesse peut être le facteur d’une fracture sociale.

  1. Le coté néfaste de la vitesse
  1. La vitesse est maladif/fossé temporel

Dans les trois textes nous pouvons constater que les auteurs trouvent un coté néfaste de la vitesse. Tout d’abord Angiola CP, a fait un champ lexical de la maladie, car selon elle nous sommes malades, contaminés d’hypervitesse. Le temps devient maniaque, unique, hystérique, elle dit même qu’il n’y a pas d’avenir. Joel de Rosnay appuie cette thèse, et emploi le terme de fracture sociale, fossé numérique et temporel, que tout cela provient de notre société trop industrialisée. Et enfin Milan Kundera explique que l’oisiveté s’est transformée en désœuvrement, que nous sommes constamment à la recherche du mouvement.  

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