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Corpus (Maupassant/Mauriac/Saint Pierre)

Commentaire de texte : Corpus (Maupassant/Mauriac/Saint Pierre). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  598 Mots (3 Pages)  •  1 699 Vues

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      Ce corpus est composé de trois excipits de roman. Le premier se nomme Une Vie écrit par Guy de Maupassant en 1883. Dans ce texte, Jeanne attend le retour de Rosalie, sa bonne, et découvre sa petite fille. Le second a été écrit en 1927 par François Mauriac et se nomme Thérèse Desqueyroux. Dans cet extrait, la jeune femme se séparer de son mari définitivement. Enfin, le dernier se nomme Paul et Virginie et a été écrit par Bernardin de Saint Pierre en 1788. Ce texte raconte ce qui se passe suite à la mort des deux personnages. Nous pouvons donc nous demander, étant donné que ces trois textes sont des excipits, comment l'existence du personnage fictif prend-t-elle fin dans ces différents excipits de romans. Dans un premier temps, nous verrons comment ces textes sont rendus plus réalistes en utilisant des caractéristiques bien précises, puis dans un second temps, nous aborderons la façon dont la fin des personnages est mise en scène.

    Les trois textes présents dans ce corpus possèdent des caractéristiques bien précises afin de rendre les rendre plus réalistes.Tout d’abord, ces trois excipits possèdent un cadre spatio-temporel bien précis. En effet, dans le texte de Maupassant nous pouvons voir que la scène se déroule en fin d’après-midi   « vers trois heures » (l.1), « Le soleil baissait vers l’horizon » (l.23). Dans le texte de Bernardin de Saint Pierre, les informations concernant le cadre spatial sont très présentes : « près de l’île d’Ambre » (l.12), « entrer dans le port » (l.16) contrairement à celles concernant le cadre temporel. Tout comme dans le texte de Bernardin de Saint Pierre, Mauriac priorise le cadre spatial avec par exemple « l’océan ou la plaine » (l.22), « rue Royale » (l.16). De plus, on peut également constater que dans ces trois textes, on a une utilisation du passé simple et de l'imparfait, qui sont des caractéristiques du roman. L'utilisation de ces deux temps permet de faire avancer et de décrire les scènes.


   
Dans un premier temps, nous pouvons constater que les trois excipits ne se termine pas avec la même émotion, le même sentiment. Dans Paul et Virginie, le fin du texte est tragique : « en versant des larmes » (l.29) ; « comme un père qui a perdu ses enfants » (l.27) ; « je suis resté seul » (l.28) contrairement aux deux autres textes dans lesquels la fin est plutôt heureuse, avec par exemple « Elle riait seule comme une bienheureuse » (l.28,29) dans Thérèse Desqueyroux ou encore « la soulevant dans ses bras » et « la criblant de baisers » à la ligne 34 dans Une Vie. De plus, dans ces trois excipits, nous pouvons remarquer le champs lexical très présent de la nature, ce qui peut faire penser à la vie d'un humain, qui, né et mourra un jour : « fourmis » (l.11) ; « les pins » et « les érables » (l.21,22) ; « forêt » (l.25) dans Thérèse Desqueyroux ; « coquelicots » et « fleur » (l.24) ; « plaines verdoyantes » (l.23) ; « cheval » (l.26) dans Une Vie ; « oiseaux » (l.24) ; « éperviers » (l.25) ; « sable » (l.17) ; « rochers » (l.26) dans Paul et Virginie.

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