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Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre

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Par   •  26 Novembre 2014  •  769 Mots (4 Pages)  •  893 Vues

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Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, né le 19 janvier 1737 au Havre, de Nicolas Saint-Pierre et Catherine Godebout, et mort le 21 janvier 1814 à Éragny-sur Oise, est un écrivain et botaniste français. Années de formation[modifier | modifier le code]

Montrant dès l’enfance un esprit à la fois rêveur et aventureux, goûtant les charmes de la nature, désireux de l’inconnu, Bernardin de Saint-Pierre est d'un caractère inquiet, irritable, facilement rebuté par les difficultés et les devoirs. Après avoir appris chez un curé, à Caen, les éléments des langues anciennes, il lit avidement Robinson Crusoé1, alors qu'il n'avait pas 12 ans, que lui a donné sa marraine Bernardine de Bayard ayant comme ancêtre Bayard2, et demande à voyager sur la mer. Un de ses oncles, capitaine de navire, qui va à la Martinique, le prend à son bord ; les fatigues de la navigation et le service des manœuvres auquel on l’astreint font bientôt tomber ses illusions. Ramené au Havre et dégoûté de la vie maritime, il est mis au collège des Jésuites de Caen. Il s’y exalte à la pensée d’aller au loin convertir les peuples barbares ; son père calme cet enthousiasme en le renvoyant faire sa philosophie au collège de Rouen. Il entre ensuite à l’École nationale des ponts et chaussées, d’où il passe dans le corps de jeunes ingénieurs que le ministre de la guerre a établi à Versailles.

Voyages[modifier | modifier le code]

Envoyé en cette qualité à l’armée, à Düsseldorf, sa susceptibilité et son insubordination le font destituer. Il retourne au Havre, où son père s’est remarié. Ne pouvant s’accorder avec sa belle-mère, il vient à Paris en 1760, presque sans ressources. L’année suivante, il demande à être envoyé comme ingénieur à l’île de Malte, que menacent les Turcs, et l’obtient, mais, la guerre n’ayant pas lieu, il rentre à Paris avec l’intention d’enseigner les mathématiques.

Ne trouvant pas d’élèves, et pour échapper à la misère, il propose au ministre de la Marine d’aller lever le plan des côtes d’Angleterre, proposition qui reste sans réponse. Il résout alors de tenter la fortune à l’étranger et, ayant emprunté quelque argent, il part pour la Hollande, et de là se rend à Saint-Pétersbourg, plein d’espoir dans la bienveillance connue de l’impératrice Catherine pour les Français. Pourvu d’une sous-lieutenance dans le corps du génie, il ne parvient pas à faire agréer au Gouvernement le projet d’une Compagnie pour la découverte d’un passage aux Indes par la Russie. Passé en Pologne pour soutenir la cause de Radziwill contre Poniatowski, il rencontre à Varsovie la belle princesse Marie Miesnik, et conçoit pour elle une passion, dont les « fureurs » le font congédier au bout de quelques mois. Parti pour Dresde avec l’intention de se mettre au service de la Saxe, il se rend, à la suite de l’aventure galante la plus romanesque qui se puisse concevoir, à Berlin, où il ne peut se fixer, et rentre en France en novembre 1766.

Sans ressources, chargé de dettes, solliciteur partout éconduit, Bernardin est alors sur le point d’échanger sa vie aventureuse contre celle d’écrivain. Il se retire à Ville-d'Avray, y loue une chambre chez le curé, met en ordre ses observations et ses souvenirs de voyage et rédige des Mémoires

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