Corpus: Comment La Gravité De L'action Des Différents Personnages Est-elle Accentuée Dans Les Textes Du Corpus?

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Le rouge te le noir de Stendhal (XIX° siècle), La Condition humaine d’André Malraux (XX° siècle) ainsi que Les trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas (XIX° siècle) sont trois romans. Ici, nous allons étudier les chapitres 35 et 36 du Rouge et le noir (texte A) ; le meurtre de Milady des Trois mousquetaires (texte B) ; et la 1er partie de La Condition humaine (texte C). Nous allons voir comment ces trois textes de corpus montrent la gravité de l’action des personnages et comment l’accentuent-ils.

Tout d’abord, ces trois textes montrent comment les personnages principaux ont commis un crime. En effet, dans le rouge et le noir, Julien a tiré sur Mme de Rênal, dans la condition humaine, Tchen sur le point d’assassiné un terroriste et dans les trois mousquetaires, un bourreau va tuer Milady, une jeune femme que les mousquetaires vont arrêter. Dans ces trois textes il y a un cadre spatiaux-temporel « dimanche matin » [texte A] « la nuit ; un rayon de la lune » [texte B] « 21 mars 1927 » [texte C] ce qui donne un effet de réalité. Pour le premier et le dernier texte, l’auteur accentue l’action en racontant les détails du décor « les fenêtres hautes de l’édifice étaient voilées avec des rideaux cramoisis » [texte A] « ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu’une ombre » [texte B] et les pensées du personnage « je ne le puis, se disait-il à lui-même » [texte A] « il se répétait que cet devait mourir » [texte C].

De plus, l’auteur a choisi de détailler et par conséquent prolonger le moment d’hésitation « la vue de cette femme qu’il avait tant aimé fit trembler le bras de Julien qu’il ne put d’abord exécuter son dessein. » [Texte A] ; « le bateau glissait lentement le long de la corde du bac, sous le reflet d’un nuage pâle qui surplombait l’eau en ce moment » [texte B] ; « dans ses poches, ses mains hésitantes tenaient, la droite un rasoir fermé, la gauche un court poignard […] Tchen sentait qu’il ne pourrait jamais s’en servir ; le poignard le répugnait moins. » [Texte C].

Ensuite, c’est au moment de passé à l’acte, au moment où le personnage commet le crime que la gravité de l’action est le plus accentué « Julien ne la reconnaissait plus aussi bien ; il tira sur elle un coup de pistolet et la manqua ; il un second coup, elle tomba. » ¬ [texte A] « le bourreau lever lentement les bras, un rayon de la lune reflétât sur lame de sa large épée, les deux bras retombèrent ; on entendit le sifflement du cimeterre et le cri de la victime puis une masse tronquée s’affaissa sous le coup. » [Texte B]. L’action est bref comparée au moment d’hésitation mais l’intensité et le suspense est plus fort à ce moment-là.

Pour finir, la gravité de l’action est aussi montrer quand l’acte a été commis, il y a le champ lexical de la sanction « gendarme, arrêtait, prison, fer aux mains, justice » [texte A-B] qui montre que ce n’est pas légal et pas honnête d’ôter la vie de quelqu’un. Cela nous montre que c’est un acte grave.

En conclusion, la gravité de l’action des différents personnages est accentuée grâce au thème qui est un meurtre, au point de vue du narrateur qui est omniprésent puisque l’on connait les pensées des personnages mais aussi grâce au suspense procuré avant et pendant le crime.

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