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Commentaire de texte : Corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  710 Mots (3 Pages)  •  420 Vues

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        Le XIXème et le Xxème voient émerger des auteurs qu'on appelle poètes, et qui crée, invente, façonne son langage avec son rythme, ses images et ses sonorités.

C'est le cas des textes proposés par ce corpus, composé d'un poème de Charles Beaudelaire, « L'albatros » de 1857, d'un poème  de Stéphane Mallarmé, « Le vierge, le vivace...» de 1899 ainsi qu'un poème d'Henri Michaux, « Clown » de 1939. On se demandera alors quel statut du poète se degage de ces trois œuvres.

        Tout d'abord, on peut constater que les trois poètes prennent l'apparence de sublimes symboles traversant les eaux. En effet, Beaudelaire se compare a un « albatros » vers 2 aussi montré par l'expression « Le poète est semblable au prince des nuées » vers 13, l'albatros se trouve sur les mer, plus précisement sur un « navire » vers 4, il ne reste pas plus ni moins qu'un « compagnons de voyage » vers 3 . Stéphane Mallarmé se compare aussi a un animal a plumes, un « cygne » vers 5, qui  se trouve lui, sur un « lac » vers 3, caractérisé de « magnifique » vers 6. Beaudelaire et Mallarmé veulent trouver la liberté à travers les eaux. Grâce a leurs sublime symbole, dans « L'albatros » et « Le vierge et le vivace... » les deux poètes montrent leurs supériorité en volant au dessus des hommes. Mais Henry Michaux, se considere plutôt comme un capitaine, comme le  montre la ligne 3 « Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers », le poète est en totale liberté loin des hommes grâce à la poesie représenté par l'immensité du ciel et de la mer.

        De plus, on constate une perception differente du poète. En effet, dans « L'albatros », le « rois de l’azur » vers 6 devient « gauche et veule » vers 9, il y a donc un fort contraste entre « ce voyageur ailé » vers 9 qui était « si beau » vers 10 dans le ciel mais qui devient « maladroits et honteux » vers 6 sur terre, l'expression « l'empêche de marcher » vers 16 montre bien qu'il est sur terre. Ainsi le poète est l’albatros, il ne forme qu’un, s’élevant ainsi au dessus des hommes grâce à la poésie. Mais une fois sur terre, avec les hommes, il devient « comique et laid » vers 10, il est rejeté par la société montrant qu'il est un poète maudit. Dans « Le vierge, le vivace… », le cygne est prisonnier du « lac dur » vers 3, il est « oublié » vers 3. Le champ lexical du blanc et de la pureté « Le vierge » vers 1, « givre » vers 3, « glacier » vers 4, « stérile hiver » vers 8, « blanche » vers 8, « son pur éclat » vers 12 montre la plus grande peur du poète être ce Cygne, enfermé par la blancheur de ce lac représentant la blancheur de la page vierge. Stéphane Mallarmé est impuissant comme le Cygne et ne peut qu’attendre l’inspiration poétique. Dans « Clown », le poète parle à la première personne du singulier « je » ligne 4, « j' » ligne 3 tandis que les deux autres poètes emploient la troisième, ce qui montre une mise en retrait de ce qui leurs arrivent. Avec la gradation « dans la risée, dans le grotesque, dans l’esclaffement » ligne 19 montre que l'on se moquait de lui, c’est un « CLOWN » ligne 19, c'est pour cela qu'il est « vidé de l'abcès d'être quelqu'un » ligne 9, montrant qu'Henry Michaux est sans identité, comme un clown qui cache une face de lui même avec du maquillage. Henri Michaux se considère comme quelqu’un de « nul » vers 24, de «  risible » vers 26 : il est inférieur aux hommes.

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