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Contrats à terme ferme

Analyse sectorielle : Contrats à terme ferme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Janvier 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 159 Mots (9 Pages)  •  677 Vues

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Introduction

Les produits dérivés peuvent être classés en trois grandes catégories : les

contrats à terme ferme, les contrats d’échange ou swaps et les contrats d’option.

o Contrats à terme ferme

Les contrats à terme ferme de produits dérivés sont des contrats par lesquels l’une des parties (l'acheteur) s’engage à prendre livraison et l’autre partie (le vendeur) s’engage à livrer une quantité d'un instrument financier défini, à une date et pour un prix convenus d'avance.

Le dénouement du contrat peut donner lieu :

- soit à la livraison et le règlement effectifs du montant de l’instrument financier

convenu ;

- soit au règlement d’un différentiel de prix ;

- soit à la conclusion d’une opération de sens inverse qui solde l’opération

initiale.

o Contrats d’optio n

L'option est un contrat qui lie deux parties - un acheteur et un vendeur- en vertu duquel l'acheteur acquiert le droit d'acheter ou de vendre une quantité déterminée d'un actif, à un prix convenu et pendant une période de temps définie ou à une date d'échéance donnée et ce, moyennant le versement d'une certaine somme (prime) au vendeur.

L'acheteur peut donc :

- soit exercer ou ne pas exercer son droit d’acheter ou de vendre l’actif objet du

contrat ;

- soit solder sa position en revendant l'option avant son échéance.

o Contrats d’echa nge

Les contrats d’échange peuvent se définir comme un échange bilatéral de flux

de paiements futurs portant sur un montant, une durée et un échéancier donnés.

Notre travaille a pour but d’une part de relever les différences existante entre : Produit optionnels et produits fermes, Forwards et Futures, Options et warrant et

d’autre part de citer les différents types de swaps

I. Différences entre les produits dérivés optionnels et les produits dérivés

fermes

Pour Les produits dérivés optionnels, Lorsque l’investisseur acquiert un produit optionnel, il achète le droit d'achat ou de vente d'un titre sous-jacent à un prix fixé, à une date donnée.

En fonction de ses anticipations sur le cours d'un titre sous-jacent, il décide d'acheter du "call" ou du "put" :

 S’il anticipe une hausse du cours, il achètera du call, qui lui donnera le droit d'acheter du titre à un prix inférieur (fixé par le call) à celui du marché.

 S’il anticipe une baisse, il misera sur du put, qui lui donnera le droit de vendre du titre à un prix supérieur (fixé par le put) à celui du marché.

Quant aux produits dérivés fermes, Les contrats "futures" (standardisés) et les "forward" (négociables) représentent un engagement ferme de réaliser une transaction commerciale à une date prédéterminée et à un prix fixé à l'avance. Ces produits financiers dérivés fermes sont utilisés pour se protéger d'une évolution adverse des cours. Ils s'échangent sur le marché à terme.

II. Différences entre les forwards et les futures

Les Forwards sont des produits financiers indexés à un titre de référence

(action, indice, devise…). Ce titre en constitue la source principale de risque.

C'est un contrat obligeant le souscripteur à acheter ou vendre une quantité donnée d’un titre à un prix et une échéance déterminés lors de la signature du contrat. Un forward est ainsi un produit à terme. Il est échangé sur des marchés dits marchés

de gré à gré.

Les Futures, tout comme les contrats forwards sont des produits à terme, mais échangés sur des marchés organisés

 La différence majeure entre ces deux produits tient donc essentiellement à la nature des marchés sur lesquels on les trouve :

Sur les marchés organisés, on trouve des chambres de compensation qui servent d’intermédiaire entre les investisseurs (acheteurs et vendeurs). De fait, un vendeur donné ne sait pas l’identité de l’opérateur qui lui achète ses produits (futures) et vice-versa. Seule la chambre de compensation sert de contrepartie ‘‘apparente’’.

Elle assure la liquidité immédiate du marché ; ce qui évite les risques de défaut de contrepartie : à terme, les opérateurs ont l’assurance de se voir livrer ou acheter leurs marchandises, suivant les clauses du contrat. Pour être liquide la chambre de compensation constitue des réserves et impose aux intervenants de respecter (au quotidien) des marges. Elle définit ainsi une marge minimale, qui en cas de non

respect’ entraîne un appel en marge pouvant causer la clôture du compte de l’opérateur

défaillant.

Exemple

Par exemple, supposons que la marge exigée par la CC soit de 2000€ et la marge minimale de 1500€. Si un opérateur ayant une position longue enregistre une dépréciation (au terme d’un jour j) de son portefeuille de 300€, sa marge en fin de journée est donc de 1700€ ; c’est-à-dire 2000€ - 300€ Il n’est donc pas tenu d’ajuster sa marge aux 2000€ réglementaires car 1700€ > 1500€.

Par contre si ce portefeuille se dépréciait de 600€, son nouveau solde serait de

1400€ < 1500€. Il lui serait donc exigé d’apporter des liquidités (appel en marge)

...

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