Connaissance, compétitivité et croissance économique

PARTIE ECONOMIE

Connaissance, compétitivité et croissance économique

En tant qu’assistante de responsable d’études au sein de mon entreprise. Madame SABOUREAU m’a chargée de rédigez une note structurée et argumenté afin de susciter une réflexion sur les nouveaux leviers de la croissance économique du matériel à l’immatériel dans le contexte actuel de mondialisation et d’ouverture des économies nationales soumises à un impératif de compétitivité. Dans une première partie nous aborderons les sources de la croissance économique. Dans une seconde partie nous verrons les flux d'échanges internationaux de biens et services. Dans la troisième partie analyserons la gouvernance de l’économie mondiale.

Partie I : Les sources de la croissance économique

1. La croissance économique et la création de richesse

Définition de la croissance économique 

En économie, la croissance désigne l'évolution annuelle, exprimée en pourcentage, du P.I.B. (Produit intérieur brut) ou du P.N.B. (Produit national brut). Pour éviter le problème dû à l'augmentation des prix, la croissance est calculée en "monnaie constante" (hors inflation), le P.I.B. étant corrigé de l'augmentation de l'indice des prix. Ceci permet de calculer une croissance en volume. D'une manière plus générale, la croissance correspond, pour une nation, à une augmentation soutenue et durable pendant une période suffisamment longue de la production de biens et de services appréhendée par des indicateurs comme le PIB ou le PNB. Cependant, n'étant qu'une mesure quantitative d'un agrégat économique, la croissance n'est qu'une des composantes du développement qui est une notion plus abstraite et qualitative. Il peut donc y avoir croissance sans développement et inversement du développement sans croissance. C’est un phénomène relativement récent à l'échelle de l'humanité qui peut être daté du début de l'industrialisation.

1. Les facteurs de la croissance économique  

La croissance économique dépend de l’utilisation des facteurs de production. Cela résulte tout d’abord de l’augmentation des deux facteurs de production qui sont le travail et le capital. Ces facteurs de production sont le capital, le travail et la productivité globale des facteurs. Le facteur travail renvoie à la quantité de travail utilisé, il est donc lié à la population active, ainsi qu’à la durée du travail, mais aussi à la qualité du travail, au savoir-faire accumulé par le travailleur, ce qu’on appelle le capital humain. Le facteur capital constitue l’ensemble des biens et services nécessaires à la production, cela renvoie à l’investissement, c’est-à-dire à l’augmentation du stock de capital. Enfin, la productivité globale des facteurs (PGF) renvoie à tout ce qui n’est pas expliqué par les deux facteurs de production classiques : c’est l’innovation organisationnelle (taylorisme par exemple) ou encore l’innovation technologique.

1. Évolution des contributions des facteurs de la croissance des pays de l’OCDE

Les principales des facteurs de la croissance économique des pays de l’OCDE entre 2015 et 2017 pris en compte dans le document 1 sont les suivants :

• la consommation privée c’est-à-dire les ménages varie entre 2015 et 2017 avec un PIB qui vas de 0.3 à 0.5 points de pourcentage de croissance par trimestre. Le PIB en 2017 le 2ème trimestre est le plus haut soit 0.5 points et 2017 le 1er trimestre est le plus bas 0.3 points.
• la consommation des administrations publiques est en baisse entre 2015 et 2017 avec un PIB qui vas de 0 à 0.1 point de pourcentage de croissance par trimestre. Il y a une baisse surtout le 4ème trimestre de 2016.
• la formation brute de capital fixe c’est-à-dire les entreprises privées est en hausse entre 2015 et 2017 du PIB de 0.1 point quasiment à 0.3 points de pourcentage. Le PIB en 2017 le 2ème trimestre est le plus haut soit 0.3 points et 2016 le 1er trimestre est le plus bas 0.1 points quasiment.
• les exportations nettes après une longue période dans le négatif ça repart progressivement depuis le 3ème trimestre de 2017 le PIB est de -0.1 point à 0.1 point.
• les variations de stocks varie entre -0.1 et 0.2 points entre 2015 et 2017. Le PIB en 2017 le 3ème trimestre est le plus haut soit presque 0.2 points et 2016 le 2er trimestre est le plus bas - 0.1 points.

Le PIB de manière générale est influencé par deux facteurs la consommation privée et la formation brute de capital fixe qui est l’investissement des entreprises. Quand les deux facteurs sont croissances, alors le PIB augmente alors que lorsque ces facteurs diminuent le PIB aussi diminuent.

Partie II : Les flux d'échanges internationaux de biens et services

1.  La dimension internationale de l’échange

Définition Solde des transactions courantes

La balance courante d'un pays est la somme de la balance commerciale, c'est-à-dire des flux monétaires résultant des échanges de biens et services de ce pays avec l'étranger, de la balance des revenus et de la balance des transferts courants qui est un indicateur essentiel de la performance économique d’un pays. La balance des transferts courants c'est une partie de la balance des paiements qui regroupe l'ensemble des opérations réalisées entre un résident et un non-résident dans une période donnée (le mois, le trimestre ou l'année). Lorsque la balance courante est positive alors ont à un excédent courant ceux qui permet aux résidents du pays concerné de rembourser leurs dettes ou de prêter à des résidents d'autres pays. Lorsque la balance courante est négative alors un déficit courant est compensé par les résidents en contractant des emprunts dans d'autres pays ou en y liquidant des actifs.

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