Commentaire la transition urbaine et ses enjeux

Commentaire de texte  géographie : La transition urbaine et ses enjeux

        Cet extrait du magazine Slate « Métropolisation et bidonvilisation, les deux visages de la dynamique urbaine » a été publié le 27 février 2014 par Julien Damon. Il nous montre les aspects que prend l’urbanisation aujourd’hui ainsi que les problèmes qu’elle peut poser. Julien Damon est un professeur à l’institut d’Etudes Politiques de Paris mais aussi un spécialiste de l’urbanisme et régulièrement auteur pour le magazine. Les Hommes et les activités se concentrent de plus en plus dans les villes et sur les littoraux. En 2007, le taux d’urbanisation a franchi le seuil des 50%. Cette concentration pose des problèmes environnementaux, sociaux  et économiques et aggrave les risques qui pèsent sur la société.

        Julien Damon souligne tout d’abord, les différentes situations régionales. En effet, les pays développés sont les plus urbanisés, mais ne garantissent pas une augmentation de l’urbanisation. Selon l’auteur, deux mouvements sont caractéristiques de « l’urbanisation à la française ». Il est vrai qu’il se trouve un phénomène d’étalement urbain schématisé par une croissance en tâche d’huile, par la périurbanisation qui est une extension de la ville ainsi que  l’installation de bidonvilles dans les pays en voie de développement. Il y a également la métropolisation qui consiste essentiellement à concentrer des Hommes et des activités dans les plus grandes agglomérations. Or comme il est dit dans l’article, le projet consiste à adapter les anciennes villes et non à envisager de nouvelles villes. Cela signifie donc que les villes vont adopter une meilleur organisation et de façon à mettre en avant l’aspect du développement durable.

        Au contraire, si les pays développés sont amenés à stagner du côté de l’urbanisation, Damon nous dit que  certains pays en développement vont connaître une augmentation. Au milieu du XXème siècle, le taux d’urbanisation était inférieur à 30% mais il a désormais franchi les 50% en 2007. Cette forte croissance est à présent moindre, car en effet, le taux d’urbanisation a déjà atteins un niveau très élevé. L’auteur cite toutefois une poursuite de l’urbanisation dans les régions les plus peuplées du monde tel que l’Afrique et l’Asie. En effet, le mouvement d’urbanisation y est en plein essor, la population des villes augmentant beaucoup plus vite que la population totale. Cette très forte croissance est appelée explosion urbaine pour souligner l’aspect rapide et massif du phénomène, mais qui pourrait causer de graves problèmes.

        Dans le texte, il nous parle effectivement d’une mise en « péril » que provoque l’urbanisation mondiale non maîtrisée. Le modèle de la ville durable commence à se diffuser, cependant, il se heurte à deux limites qui sont l’urgence sociale car comme le démontre l’auteur, les riches et les pauvres n’ont pas les mêmes qualités de vie, ainsi que l’absence d’une gouvernance adaptée. En effet dans un tiers des villes du monde, les comptes ne sont pas vérifiés régulièrement. De plus, dans de nombreuses parties du monde, l’urbanisation est devenue plus fragmentée dans l’espace et moins sensible à l’environnement, et elle accentue la rupture sociale. Ces problèmes ne cessent d’augmenter et d’impacter le bon mode de vie de certains citadins.

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