Comment s'est organisé la communication de la SNCF suite au déraillement mortel à Brettigny-sur-orge?

COMMENT S’EST ORGANISÉ LA COMMUNICATION DE LA SNCF SUITE AU DERAILLEMENT MORTEL À BRETIGNY-SUR-ORGE ?

Dans l’heure qui a suivi le déraillement, la direction de la SNCF a spontanément occupée le terrain et a multipliée les actions de communication en interne, auprès des médias et sur les réseaux sociaux.

En termes d’organisation, la SNCF n’a pas lésiné sur les moyens pour tenir immédiatement informé toutes les personnes concernées de près ou de loin par cette catastrophe ferroviaire.

En interne, les éléments relatifs à l’accident ont été transmis auprès de l’ensemble du personnel. La SNCF a su d‘emblée partager les informations nécessaires auprès de ses salariés, capables ainsi de répondre à d’éventuelles questions de voyageurs par exemple.

En externe, la compagnie ferroviaire nationale a fait preuve d’une identique réactivité envers ses usagers avec notamment le recours aux réseaux sociaux comme Twitter (avec des informations sur les répercussions du drame). Mais également grâce à des panneaux dans les gares…La SNCF a également crée une page internet dédiée aux familles des victimes et une autre pour le public. Face à cette catastrophe, le président de la SNCF a multiplié les interventions à la télévision. Internet et la télévision ont été des outils de communication cruciale pour la SNCF, cela leur a permis d’assurer le lien avec les différents publics.

Concernant les médias, la disponibilité a également été totale avec des espaces presse en ligne régulièrement alimentés en informations, photos et divers éléments pour les journalistes.

Un dispositif rapide, complet et actualisé

• Vendredi 12 juillet à 18h55, une heure et demie à peine après la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, Guillaume Pepy intervient à la télévision alors qu’à quelques mètres de là les secours bataillent encore pour désincarcérer les victimes du déraillement, le président de la SNCF dit sa « grande émotion » devant cette « catastrophe ferroviaire ». Lors de cette vidéo on peut voir le président ému, voix tremblante avec les larmes aux yeux.

• Quatre heures plus tard, Guillaume Pepy tient une première conférence de presse pour faire le point sur les circonstances de l’accident.

• Le lendemain matin, la SNCF endosse d’elle-même la responsabilité et avance l’hypothèse d’une défaillance matérielle. Cette hypothèse sera rapidement accompagnée de clichés photo très précis et d’explication autour de la pièce incriminée : une éclisse dont plusieurs boulons se seraient désolidarisés. La compagnie ferroviaire a précisé que l’aiguillage accusé avait récemment été vérifié par SNCF INFRA (l’une des branches de la compagnie chargée de l’entretien du réseau).

• Une deuxième conférence de presse suivra le 14 juillet pour confirmer cette piste alors que les investigations de la SNCF, du Bureau Enquête Accident (BEA) et de la justice ne font que commencer.

Lors de cette conférence la SNCF montrera qu’elle est présente pour les familles des victimes grâce à la mise en place d’un nouveau numéro vert avec des appels pris en charge par la Fédération Nationale d’Aide aux Victimes.

• Tout au long de la catastrophe, la SNCF va alimenter les réseaux sociaux et ses sites internet.

Cependant suite aux diverses interventions de Guillaume Pepy, des questions embarrassantes surgissent autour de la baisse des investissements pour la maintenance des équipements et de la vétusté du matériel ferroviaire, la SNCF mobilise

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