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Cent jours au pouvoir

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Par   •  28 Août 2019  •  Discours  •  22 622 Mots (91 Pages)  •  411 Vues

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  1. CENT JOURS AU POUVOIR (rapport 100 jours au pouvoir du Président)

Jusqu’à l’entrée en fonction de la nouvelle AN, le chef de l’Etat a pris le pouvoir de légiférer par ordonnance dès son arrivée au pouvoir.

Le PAC a mis à l’examen les dossiers délicats entachés de corruption : d’anciens hauts responsables soupçonnés dans la vente illicite des domaines publics de l’Etat, sont convoqués devant la barre. Il en est de même des présumés auteurs du trafic des ressources naturelles ainsi que de commanditaires des actes de kidnapping.

Le gouvernement japonais poursuit ses activités sociales et économiques à Madagascar : Japon est parmi les partenaires de développement de Madagascar, dont le financement de plus grand chantier et la construction d’infrastructures.

Le financement de la BAD pour le développement en vue de financer le projet d’infrastructure routière et le projet Corridors a été approuvé par le régime : 114 Milliards d’ariary pour la construction de la RN 12 reliant Vangaindrano à Taolagnaro, ainsi que la RN 9 entre Toliara et le district d’Imanja, la réhabilitation d’un pont de 900 mètres à Bevoay.

  1. ECONOMIE DE MADAGASCAR

  1. Initiative du Chef de l’Etat à geler le prix du carburant comme celle durant la Transition.
  2. Octroi de 43,8 Millions de dollars, une tranche de la Facilité Elargie de Crédit (FEC),

 Un montant total de 310 millions de dollars, obtenue par les « bons résultats macroéconomiques » de la gestion d’affaires nationales par le HVM : le Conseil d’administration du FMI a privilégié la continuité de ses actions d’aides financières.

  1. Un deuxième taux directeur décidé :

La revue semestrielle de la politique monétaire de la Banque Centrale de Madagascar prévoit un deuxième taux directeur. Un nouvel instrument jugé plus moderne.

Un deuxième taux directeur pour les opérations à un jour est introduit. Un taux fixé à 0,9%. « Ce nouveau taux à un jour de maturité est le fuit des résultats d’analyses relatives aux évolutions récentes de la conjoncture macro-économique et des perspectives pour les prochains mois (juin) », explique Alain Rasolofondraibe, gouverneur de la CM.

Par ailleurs, le taux directeur pour les opérations à un an de maturité à 9,5% reste maintenu. Le taux e crédit des banques primaires avoisine en moyenne les 17%. Un taux jugé encore trop élevé mais justifié par l’insuffisance des transactions et le risque d’incidence sur l’environnement en général des affaires dans le pays.

Le taux de bancarisation est l’un des plus faibles au monde seulement 5%. Comme justification à la mise en place de ce deuxième taux, le comité monétaire de la BCM indique des excédents d’encaisse réelle ou d’avoirs monétaires malgré une tendance baissière de l’inflation ces derniers mois. Il est souhaitable de maintenir le niveau de la valeur réelle des avoirs monétaires car lorsque les prix augmentent, cette valeur doit être préservée pour faire face à une éventuelle inflation. Une demande de monnaie pour reconstituer la valeur de ces encaisses pourrait être observée d’où cette forme de régulation avec un taux directeur à un jour de 0,9%. « La BCM reste attentive à l’évolution des variables pouvant à court terme déterminer le niveau de prix et prendra les mesures appropriées en cas de dérapage » indique le gouverneur.

Les excédents d’encaisse réelle présupposent l’existence d’une croissance potentielle dans l’économie qui pourrait absorber ces excédents. En effet, la revue semestrielle de la politique monétaire a également soulevé que la croissance économique est sur les bons rails, à l’analyse des quatre derniers mois de l’année 2018. Un taux de croissance soutenue de 5,2%, le plus élevé au cours de ces dernières années. Cette croissance nationale est supérieure à 1,6% par rapport à la croissance moyenne mondiale et 2,2% à la croissance moyenne en Afrique subsaharienne.

La croissance a été mieux répartie entre les trois secteurs et soutenue par des investissements atteignant 20% du PIB, soit une hausse de points par rapport aux réalisations des deux dernières années.

Malgré une hausse du coût de production pour les entrepreneurs, ces derniers déclarent avoir rehaussé le niveau de l’emploi et seraient capables de répondre à une éventuelle hausse de la demande. Les banques territoriales ont indiqué que l’octroi de crédits a augmenté au 4ème trimestre. Les secteurs de transport, commerce et distribution pétrolière sont les plus financés par les banques.

  • Un taux de 7% serait idéal pour la lutte contre la pauvreté

La loi des finances rectificative (LFR) 2019 prévoit une croissance économique à 5,2% cette année, soit le même taux qu’en 2018. Pour un pays comme Madagascar, l’idéal serait effectivement d’amener à plus de 7% la croissance économique.

« Comme tous les pays, Madagascar vise une amélioration de la croissance économique. Or, si la croissance demeure en dessous des 7% pour une année, nous n’atteindrons pas encore l’objectif de lutte contre la pauvreté. » a expliqué Alain Rasolondraibe, gouverneur de la BFM/BCM.

Pour Madagascar, le taux de pression fiscal net tourne autour de la barre des 11 et 12% (12,3% pour cette année) contre une moyenne de 15 à 16%  pour le continent africain. « Ce n’est généralement pas suffisant. Les financements extérieurs nous permettaient effectivement de booster la croissance économique. Néanmoins, il est plus qu’important de trouver l’équilibre » a expliqué le gouverneur.

Par ailleurs, toujours comme le dispose la LFR, le Gouvernement a décidé de consacrer 60% des investissements sur financement intérieur à la construction d’infrastructures. Une décision bien justifiable pour le gouverneur. « Aucune production ne peut se faire sans infrastructures. Nous savons pertinemment dans quel état sont aujourd’hui les infrastructures existantes (routes, ports, aéroports, écoles…). Le développement de toute activité économique dépend effectivement de leur amélioration », a-t-il soutenu tout en soulignant que, déjà, leur construction est créatrice d’emplois et permet aux investisseurs de poursuivre leurs activités.

A noter, par ailleurs, que la part du budget pour les Programmes d’Investissement Public (PIP) a été significativement revue à la hausse au détriment des dépenses pour le fonctionnement de l’Administration. Les parts des secteurs « social » et « production » sont respectivement de 14% et 6% du budget total, comme le note la LFR.

  1. Des mesures commerciales visent à augmenter les ventes locales

Des mesures correctives commerciales ont été par le ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat à l’encontre des produits jugés en concurrence avec les produits nationaux Le directeur général e l’Autorité Nationale chargée des Mesures Correctives Commerciales (ANMCC), entité rattachée à ce ministère, garant de cette lourde mission, apporte des éclaircissements sur le chemin parcouru et les défis qui attendent.

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