Cas d'entreprise France Cuisine

Management

France Cuisine

Analyse du contexte

Question 1

Hamel et Prahalad considèrent que les compétences fondamentales sont obtenues en favorisant l’apprentissage organisationnel et la capacité de se faire développer des disciplines diverses. Ce sont les aptitudes essentielles, techniques et organisationnelles à développer afin d’obtenir un avantage compétitif sur le marché.

Pour Hamel et Prahalad, les compétences se repère selon trois critères :

- les compétences qui permettent d’accéder,

- les compétences qui,

- les compétences qui sont difficilement imitables ou accessibles par les concurrents.

La Société France Cuisine possède des compétences fondamentales afin d’obtenir l’avantage concurrentiel :

- les compétences qui permettent d’accéder à des marchés très variés: France Cuisine possède un savoir-faire issu d’un tissu d’entreprises artisanales pour développer sa propre activité,

- les compétences qui permettent d’augmenter la valeur des produits offerts sur le marché: la fiabilité et la qualité de ses produits lui ont permis d’accroitre rapidement sa notoriété ce qui lui a valu un succès international auprès de restaurants prestigieux du monde entier, il devient grâce à cela la référence internationale auprès des professionnels de ce secteur,

- les compétences qui sont difficilement imitables ou accessibles par les concurrents : les coûts des appareils sont élevés afin d’assurer la qualité supérieure de ses appareils et son service après-vente irréprochable, ce qui est donc difficilement imitables par les concurrents. De plus la société a fait appel, pour les leur fournir, à une entreprise spécialisée dans les moteurs, qui sont donc d’une qualité supérieure à ceux de ses concurrents.

La société France Cuisine possède un certain savoir-faire qui lui permet de se positionner sur le marché à une certaine place vis-à-vis de ses concurrents, mais c’est un savoir-faire de qualité qu’elle doit savoir garder pour toujours offrir a ses clients des produits haute gamme qui valent le coût d’achat.

Question 2

Avant 2002, Alfred Legrand avait mis en place un style de direction paternaliste, mais l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché du haut de gamme et la transformation de ce dernier, ont poussé le dirigeant à mettre en place un management participatif, avec l’aide de managers ayant des expériences complémentaires totalement intégrés au processus de prise de décisions.

Question 3

Le processus de décision est un processus complexe qui permet de faire des choix dans une situation d’incertitude et de les mettre en œuvre. Simon propose un schéma explicatif de ce processus qui se nomme : « modèle IMC » :

« L’intelligence » : phase d’analyse et de compréhension du problème à résoudre à l’aide de l’information disponible.

« La modélisation » : phase de formulation des solutions et d’analyse de leurs conséquences.

« Le choix » : phase de sélection de la solution la plus adaptée, de sa mise en place et de l’évaluation de ses effets.

Mais la rationalité est souvent limitée par les capacités du décideur, les contraintes de temps, de budget, d’information, d’influences par des tiers.

Pour l’entreprise France Cuisine, l’arrivée de nouveaux concurrents des pays de l’Est, qui pratiquent des prix bien inférieurs aux siens complexifie le processus de décision, mais la qualité de leurs produit est elle inférieure a celle de France Cuisine.

« L’intelligence » : France Cuisine comprend vite que le groupe Seb a pris sa place de leader international. Le marché de l’électroménager commence à saturer et ses clients ne veulent que des renouvellements. De plus, la recherche de nouveaux clients devient une difficulté majeure.

« La modélisation » : France Cuisine décide de s’entourer de managers disposant d’expériences complémentaires afin de dépasser certaines difficultés que connait son entreprise. Ensembles ils analysent la situation sur l’aspect technique, commercial et financier, ils demandent aussi une étude sur le secteur de l’électroménager, ils en arrivent a plusieurs solutions.

« Le choix » : l’entreprise fait le choix de décliner des versions professionnelles des produits au marché des particuliers.

Pour la mise en œuvre de la décision, France Cuisine s’installe dans l’électroménager haute gamme, elle propose une gamme réduit constituée de deux modèles d’ustensiles qu’elle vend trois à quatre fois plus cher que la concurrence, ce prix se justifiera par une qualité et une finition supérieure et par un service après-vente irréprochable. De plus elle fait appel à une entreprise spécialisé dans les moteurs ; Auvergne Moteurs, qui propose des moteurs pour ses ustensiles de qualité supérieur à la concurrence. Enfin elle distribue ses produits dans un circuit constitué de magasins spécialisés dans l’art de la table pour éviter la distribution en grandes surfaces qui ne correspondent pas à son image de marque. France Cuisine a également le projet de distribuer ses produits dans des magasins qu’elle détient en propre à Dubaï, Shangaï, Pékin, Macao, afin d’éviter les points de vente multimarques pour mieux contrôler son image. Elle va aussi créer

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