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Carnaval Martiniquais

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Par   •  19 Mars 2013  •  1 344 Mots (6 Pages)  •  1 215 Vues

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CARNAVAL MARTINIQUAIS

Origine

C’est au XVIIème siècle que nous trouvons les origines de notre Carnaval avec les cavalcades et mascarades bruyantes et joyeuses qui se produisaient sous le Gouverneur Du Parquet à certaines occasions..

Dès les premiers temps de la colonisation, les manifestations carnavalesques ont lieu dans l’Ile. Plus tard, ce déferlement sera interdit jusqu’en 1850 où Saint Pierre sera l’épicentre de l’explosion carnavalesque.

Au début, il s’agissait de fêtes organisées en l’honneur du Gouverneur Du PARQUET et de sa femme Marie BONNARD. Cavalcades et mascarades se terminaient au château de l’Habitation « La Montagne » à Saint Pierre, résidence du couple et lieu de gouvernement de l’Ile.

Le Carnaval se manifeste aussi chez les esclaves par imitation des maîtres. Dans leur quartier (rue Case-nègre), ils créent ainsi un Carnaval spécifique en y introduisant tambours, danses et croyances africaines.

Les effigies

Le Carnaval est placé sous l’autorité du roi du Carnaval, « Sa Majesté Vaval ». C’est un mannequin en bois, le plus souvent satirique, à l’effigie d’un politicien, d’un personnage en vue, ou d’une institution qui a marqué l’actualité de l’année. Il est promené dans toutes les rues en tête d’une foule en liesse et rythme les festivités du Carnaval. Le Vaval2013 représente l'image de deux hommes, dont l'un voilé, avec une bague aux doigt le « mariage pour tous » avec une coupe de pesticide longtemps utilisé en Martinique le chloredéconne.

Aux côtés de Vaval défile une véritable cour

Les reines du Carnaval somptueusement habillées, élues dans les différentes communes de l’Ile. Chaque commune élit une mini-reine (fillette entre 5 et 12 ans), une reine et une reine-mère (femme de plus de 60 ans).

Les hommes et femmes d’argiles qui s’enduisent le corps de terre glaise et stoppent leur marche silencieuse pour ressembler à des statues

Les neg gwo siwo sont des éléments subversifs du carnaval. Ils chahutent et effrayent les passants. Vêtus de simples pagnes, ils sont de la tête aux pieds de mélasse, (sirop de batterie mélangé à de la suie).Ils  sont craints du public et des carnavaliers qui craignent les salissures  laissées par le sirop sur leurs habits. Ils se sont investis d’une mission mettre de l’ordre au sein des vidés et ramener la discipline dans les rues. Le nèg gwo siwo malgré son apparence répugnante participe à redonner une dignité aux esclaves dissidents. Leur couleur fait en effet référence aux nègres marrons . Ces esclaves échappaient à la vigilance de leurs maîtres et tentaient de retrouver une certaine liberté en gagnant dans la forêt. Le carnaval reste un lieu mythique de commémoration des actions d’éclats des combattants pour la liberté.

Dans la catégorie obscène des makoumès on trouve les malpwops. Au départ les malpwops ne prenaient part qu’aux défilés du lundi gras. Leur présence était justifiée par les mariages burlesques. Depuis quelques années ces personnages apparaissent tout au long du carnaval et se conforment même au code des couleurs. Souvent habillés de dessous féminins agrémentés de pastiches évocateurs, ils simulent parfois l’acte sexuel. Ils se retrouvent fesses à l’air dans un string ou en mini-jupe cachant tout juste le bas ou le haut ( ?) Ils laissent presque toujours apparaître les poils et des muscles saillant. Certains se veulent revendicatifs. Ils portent sur eux une pancarte ou des photos suggestives. Ils se font porte-parole de courts jeux de mots, d’insanités, de blagues ou de pastiches de revendications sociales et politiques.

Marianne lapo fig

Un personnage né à Saint-Pierre

Au début du siècle dernier, un cirque s'était installé à Saint-Pierre. L'une des attractions était l'ours Marianne et son dompteur. Mais un jour, Marianne s'est échappée semant ainsi la panique dans la ville. Durant les jours gras qui suivirent, des carnavaliers réalisèrent à l'aide de feuilles de bananiers séchées des costumes d'ours et s'amusèrent à effrayer les gens lors des différents vidés. Ainsi naquit Marianne lapo fig.

Caroline Zié Loli

Costume typique du carnaval Martiniquais et de sa dimension satirique, « Caroline »  serait né de l’histoire vraie d’une jeune femme peu gâtée par la nature qui aurait en dépit de cela trouvé à se marier. Malheureusment, l’homme ivrogne trouvait rarement le

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