Biographie de Jean-Marie Drot
Fiche : Biographie de Jean-Marie Drot. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rolly18 • 21 Janvier 2013 • Fiche • 403 Mots (2 Pages) • 1 068 Vues
Le jeune Jean-Marie passe son enfance à Nancy, où il vit avec son père, chez sa grand-mère, éloigné de sa mère et de son plus jeune frère.
Reçu au concours général en 1946, alors qu’il échoue au baccalauréat, cela lui permet d'entrer au lycée Louis-le-Grand, à Paris, puis d’intégrer l’École normale supérieure — ce qui, du même coup, le rapproche de sa mère. À Louis-le-Grand, Jean-Marie fait la connaissance de Kiki Heidsieck — héritier de négociants en champagne — qui lui présente sa famille ainsi que le père dominicain Jacques Laval. Ces personnes le prennent sous leur protection et l’aident matériellement lorsqu’en 1948, lauréat d’un concours de littérature américaine sur l’œuvre de Melville, Moby Dick (1851), il a la possibilité de partir étudier aux États-Unis durant une année.
À son retour, il débute immédiatement à la télévision naissante, grâce au père Laval. Un concours de circonstances fait que Laval a été choisi par sa hiérarchie pour diriger la première chaîne de télévision du Vatican. Par l’intermédiaire de Jean d’Arcy2, alors directeur de cabinet de François Mitterrand, ministre de l’Information, Drot est officiellement engagé comme assistant réalisateur de la première émission de télévision vaticane avec, pour seule qualification en audiovisuel, son expérience de téléspectateur durant son séjour en Amérique...
Les émissions qu’ils réalisent sont constituées d’interviews de personnalités comme Rossellini, Visconti, Paul Claudel, deux ou trois rois africains convertis au catholicisme par les Pères blancs, des ministres, des actrices de la Comédie-Française et de vieux films muets de l’Istituto Luce3, ancêtre de Cinecittà. Cette expérience vaticane ne dure qu’un an et demi, de décembre 1949 à juin 1951, mais initie Jean-Marie Drot à la réalisation de programmes de télévision.
Il rentre de Rome avec le statut de réalisateur de documentaire pour la télévision, « avec la bénédiction de Jean d’Arcy ».
Durant les années 1950, il réalise divers films sur l’art, qui ont pour cadre le continent européen, tel Les Enfants de Varsovie (1956), en collaboration avec Polanski, ou encore La Rome de Giorgio De Chirico (1957), avec l’artiste lui-même.
C’est en constatant que le Montparnasse des artistes du début du XXe siècle est condamné par l’urbanisme des années 1960 qu'il a l’idée de réaliser un film témoignage sur ce quartier mythique. Il commence à tourner Les Heures chaudes de Montparnasse en 1960, documentaire à la base de sa renommée.
En 1985, il succède à Jean Leymarie à la direction de l'Académie de France à Rome, où il reste dix ans.
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