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Biographie d'Angelica Garza

Commentaire d'oeuvre : Biographie d'Angelica Garza. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  576 Mots (3 Pages)  •  649 Vues

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Angelica Garza est une américaine d’origine mexicaine ayant été responsable des ressources humaines de l’usine mexicaine de Tijuana et de la petite unité administrative de Chula Vista du côté américain de la frontière pendant dix ans, pour l’entreprise USMed, un fabricant de produits médicaux américain. L’usine de Tijuana, qui comptait 1100 employés mexicains et quelques américains, est une maquiladora ; une usine mexicaine à capital étranger construite dans une zone limitrophe des États-Unis afin de profiter d’une main-d’œuvre bon marché et de lois favorables.

Maîtrisant l’espagnol et ayant été éduquée dans une famille latino-américaine, Angelica était en mesure de communiquer et de comprendre en partie la culture et les valeurs des travailleurs mexicains. Malgré cela son intégration et son adaptation aux réalités mexicaines furent difficiles et le choc culturel fût brutal. Effectivement, les différences culturelles entre Angelica et le personnel mexicain étaient nombreuses et importantes tout en étant inconnues de ses patrons américains : « Je suppose que tout le monde estimait que, venant d’une famille chicano, j’allais automatiquement savoir comment me fondre dans cette culture complètement différente de la mienne ». Pourtant, madame Garza était très mal outillée pour faire face à ces différences et l’entreprise, n’ayant aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines ou en gestion de la diversité, n’offrait en plus que peu de soutient. Aussi, les relations quasi inexistantes avec les autres unités d’affaire n’étaient d’aucun secours pour pouvoir partager les bonnes pratiques et aider Angelica. Dans le même ordre d’idées, ses collègues anglo-saxon ne savaient que très vaguement ce qui se déroulait à l’usine de Tijuana et n’étaient guère enclin à comprendre la main d’œuvre mexicaine ou à s’en rapprocher.

Ces différences culturelles, mais aussi socio-économiques, considérant l’absence d’infrastructures à Tijuana et que la majorité des mexicains étaient d’origine rurale, venant de ranchitos sans toilettes ni douches, ont générées maintes perceptions et préjugés ainsi que des sentiments négatifs et de la méfiance à son endroit : « J’ai découvert que mes collègues mexicaines, deux femmes qui travaillaient à la comptabilité depuis 5 ans m’en voulaient.(…) Mais elles m’en voulaient de leur retirer une partie de leurs tâches. Pour elles, c’était comme si on avait estimé qu’elles ne travaillent pas bien et qu’on nous envoyait là pour leur ôter des responsabilités. ». Ce fût aussi le cas avec ses collègues américains qui n’appréciaient guère ses idées ni ses suggestions alors que étant donné son statut d’Américaine, les mexicains eux, éprouvaient des sentiments ambigus, mêlant incompréhension et ressentiment à son endroit. De plus, le fait d’être une femme dans ce milieu masculin, ajoutait aux difficultés de la gestionnaire : « …et les hommes à qui j’avais à faire me méprisaient à cause de mon sexe. »

Dans un autre ordre d’idées, l’expansion rapide des maquiladoras s’est traduite par un grand nombre de changements, dont de nouvelles attentes et de nouveaux styles de gestion de la part des cadres. Au départ les employés n’étaient pas familiarisés avec ces nouvelles attentes et les employeurs devaient les

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