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La compagnie UsMed - Angelica Garza.

Mémoire : La compagnie UsMed - Angelica Garza.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2014  •  2 051 Mots (9 Pages)  •  1 103 Vues

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La compagnie UsMed est une multinationale fabriquant des produits médicaux. Elle est propriétaire de plusieurs usines, dont une au Mexique, à Tijuana, une petite ville située aux limites de la frontière. Angelica Garza est une Américaine d’origine Mexicaine qui a travaillé pendant 10 ans aux ressources humaines de cette compagnie. Angelica travaillait principalement dans la maquiladoras de Tijuana, ainsi que dans une autre petite unité administrative du côté Américain de la frontière. Le personnel comptait au total 34 Américains (12 du côté mexicain et 22 du côté américain) et près de 1 100 Mexicains. Parcequ’elle avait recue une éducation latino-américaine, et parlait l’anglais et l’espagnol, ses supérieurs la voyait comme étant la candidate parfaite pour travailler dans l’usine Mexicaine. Toutefois, Angelica se décrivait d’avantage comme de culture Américaine. Tijuana était située dans un milieu rural peu développé sur le plan des infrastructures et la majorité des travailleurs de la maquiladoras étaient originaires des environs, ils avaient donc une éducation et une culture Mexicaine rurale. Angelica se retrouvait face à un groupe d’indi¬vidus socio économiquement différents d’elle. Angelica travaillait majoritairement avec des collègues d’origine Mexicaine, mais aussi avec des collègues masculins en grande partie, elle était en fait la seule femme dans un environnement et parmi des réseaux constitués uniquement d’hommes. Les relations avec deux de ses collègues (deux femmes qui travaillaient à la comp¬tabilité depuis cinq ans) étaient tendues. Ainsi que celles avec le chef du service de la comptabilité, un Mexicain. L’expansion rapide des maquiladoras avait amenée des changements importants dans le milieu de travail, dont des nouvelles attentes ainsi que des styles de gestion nouveaux de la part des cadres. C’est à Angelica que revenait le rôle d’introduire les styles d’encadrement préconisés par la UsMed.

Le cas des frontières à franchir illustre principalement un problème de difficultés dans les relations de travail pour Angelica, en contexte de changement.

Angelica arrive aux ressources humaines de la maquilladoras Mexicaine en même temps que des changements significatifs sont imposés par la compagnie pour faire face à la croissance de l’entreprise. En effet, elle devait introduire de nouvelles attentes, de nouvelles façons de faire et de voir les choses, et ce tant aux autres membres des ressources humaines qu’aux employés : ‘’ Ses tentatives de médiation entre les gestionnaires mexicains et américains se traduisaient souvent en méfiance de la part de ses collègues américains, qui n’appréciaient pas ses idées ni ses suggestions. L’organi¬sation américaine ne lui offrait guère de soutien. Ses collègues lui en voulaient, lui en donnaient le moins possible, ne l’aidaient pas et critiquaient tout ce qu’elle faisait dès qu’elle empiétait sur leur domaine. ‘’

Les travailleurs mexicains éprouvaient des craintes a l’égard de UsMed et à l’égard d’Angelica. Ses collègues avaient l’impression qu’elle avait été envoyée parce qu’ils ne faisaient pas bien leur travail, tandis que les employés craignaient de perdre leur emploi. ‘’ Au moindre faux pas, c’était la porte.’’

Plusieurs facteurs expliquent le problème soulevé par le cas `` Des frontières à franchir`` L’analyse de ces différents facteurs devrait permettre de mieux comprendre cette situation pour ensuite y proposer différentes solutions.

Le manque de prise en compte des impacts de la culture, tant de la part des dirigeants d’UsMed, que d’Angelica, et de ses collègues, est une des causes déterminante à l’origine du problème dans les relations de travail.

Angelica en fait d’ailleurs mention entre autre lorsqu’elle dit : ‘’ Étant Mexicano-Américaine, je croyais qu’il me serait plus facile de travailler au Mexique parce que j’avais, dans une certaine mesure, baigné dans cette culture, mais le choc culturel a été des plus rudes.‘’

Également, l’extrait suivant tiré de l’étude de cas exprime le manque de prise en compte de la part des dirigeant : ‘’ les gens croient que les Américains d’origine mexicaine sont les mieux préparés pour travailler avec des Mexicains. (…) ses liens étaient loin de correspondre à ce qu’imaginaient les dirigeants américains, inconscients des nombreuses différences sur le plan culturel entre Angelica et le personnel mexicain..

La culture peut être définie comme : `` le bagage commun de valeurs et de façons de faire d’un groupe, d’une collectivité ou d’une société. Elle reflète les influences profondes de la société sur la façon de penser, de se comporter et de résoudre les problèmes. `` La culture a donc une influence certaine sur les valeurs des individus, et ces valeurs influencent à leur tour les attitudes, les émotions et les humeurs. Il est donc facile de comprendre que le fait de venir de cultures comportant beaucoup de différences peut crées des incompréhensions quant à la façon d’agir des autres.

Hofstede décrit les différentes cultures nationales selon 5 dimensions. La distance hiérarchique est révélatrice du degré d’acceptation culturelle des inégalités liées au statut et au pouvoir. Elle est liée au degré de respect envers la hiérarchie et l’autorité. La culture Mexicaine a une distance hiérarchique élevée, la culture Anglo-Saxonne présente une moins grande distance hiérarchique. On peut supposer qu’il est difficile pour un collègue Mexicain de donner son opinion à Angelica, ou de comprendre ses approches si elle tend à décentraliser, à consulter ses employés, ou à attendre des initiatives de leur part. L’extrait suivant peut attester de cette difficulté : ‘’les travailleurs n’étaient pas familiarisés avec ces nouvelles attentes’’. Le collectivisme et l’individualisme sont également une dimension des cultures nationales qu’il faut ici prendre en compte. Elle correspond au fait de privilégié soit l’intérêt individuel, soit l’intérêt collectif. Les cultures Mexicaines et Américaines sont ici assez différentes. La culture nationale Mexicaine étant beaucoup plus collectiviste, cela peut expliquer la méfiance à l’égard d’Angelica qui ne fait à la base pas partie de la collectivité. En effet, dans les sociétés plus collectivistes, le recrutement tient compte du groupe d’appartenance. On peut bien voir le lien entre les dimensions des cultures nationales et les relations de travail dans l’extrait suivant

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