Arrêt 9 mars 1951
Recherche de Documents : Arrêt 9 mars 1951. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar nivek • 12 Mars 2013 • 557 Mots (3 Pages) • 1 109 Vues
CE sect. , 9 mars 1951 SOCIETE DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE
(Cet arrêt et les conclusions dans lesquelles il a été rendu consacre la théorie des «principesgénéraux de droit », dont la jurisprudence
antérieure s’était souvent inspirée sans la nommer.)
Faits
: Deux membres de l'orchestre formé par la société requérante ont été sanctionnés par celle-ci pour avoir participé à des concerts radiophoniques.
Par rétorsion, la Radiodiffusionfrançaise interdit temporairement d'antenne la Société des concerts du Conservatoire.
Problème Juridique
: Quel apport cet arrêt consacre-t-il dans le fonctionnement desservices publics ? Comment le Conseil d’Etat va-t-il sanctionner l’acte
d’interdiction donné par la Radiodiffusion Française ?
Solution
: le Conseil d'État va estimer qu'aucune raison d'intérêt général ne pouvait la justifier, qu'ainsi a été méconnu « le principe d'égalité
qui régit le fonctionnement des services publics ». Le principe d’égalité implique que toutes les personnes se trouvant placées dansune situation
identique à l’égard du service public doivent être régies par les mêmes règles.Le principe d’égalité n’interdit cependant pas à l’administration de
traiter différemment des personnes à la condition que la différence de traitement soit en rapport avec la différence desituation ou quel tienne à des
considérations d’intérêt général liées au fonctionnement mêmedu service public
CE sect. , 26 juin 1959, SYNDICAT GENERAL DES INGENIEURS-CONSEILS
(Par l’arrêt
Syndicat général des ingénieurs-conseils
, le Conseil d’État a jugé que le pouvoir réglementaire autonome est soumis au respect des principes généraux du droit. Cette décisionfut d’autant
plus remarquée que l’article 37 de la Constitution de 1958 avait considérablementétendu le champ du pouvoir réglementaire autonome, jusqu’alors
confiné à des domainesstrictement définis.)
Faits
: Le Conseil d’État était saisi d’un recours dirigé contre un décret du 25 juin 1947 par lequel le Gouvernement avait réglementé la profession
d’architecte dans les territoiresrelevant du ministère de la France d’outre-mer. En vertu d’un sénatus-consulte du 3 mai
1854resté en vigueur à la date du décret attaqué, le Gouvernement était autorisé à prendre, par décret, toute mesure relative aux colonies. Dans ces
territoires, le pouvoir réglementaire étaitdonc habilité à prendre des mesures qui, en métropole, n’auraient pu être édictées que par laloi.
Problème juridique
: Dans la mesure où le pouvoir réglementaire pouvait ainsi agir dansle domaine de la loi, la question se posait de savoir s’il
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