Anthologie Poétique - La Nuit
Dissertation : Anthologie Poétique - La Nuit. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Philippe Grandelet • 24 Novembre 2018 • Dissertation • 4 109 Mots (17 Pages) • 1 881 Vues
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Justine Grandelet
Anthologie poétique
La nuit
« Je vis la nuit car on m’a dit que j’allais mourir un jour » auteur inconnu
Mon anthologie poétique est constituée de poèmes parlant de la nuit. Plusieurs particularités interagissent au sein de chaque poème avec l'expression de différents sentiments propres aux auteurs par rapport à ce thème. L'angoisse, la tristesse, l’envie font aussi partie de l'anthologie mais ce qui distingue particulièrement les poèmes, c'est ce mystère que possède la nuit… On ne l’a connait pas puisque, quand elle est éveillée, nous dormons, elle nous protège…Les poètes que j’ai choisis nous expliquent leurs pensées et nous aident à découvrir ce sujet qui nous est inconnu.
J’ai voulu découvrir cette double facette du monde, en recherchant des bouts de paroles, de photos, de chansons qui nous étaient familières, qui nous touchent et qui sont compréhensibles.
Je vous invite à venir découvrir la nuit avec moi.
L’anthologie s'ouvrira sur une chanson que j’apprécie tout particulièrement « Eblouie par la nuit » écrite par Raphaël Haroche et interprétée par Zaz. Elle nous permettra de nous plonger délicatement dans l’univers splendide et majestueux de la nuit. Nous parcourrons ensuite encore quelques domaines musicaux pour enfin ce plonger dans la délicatesse de Victor Hugo avec « la nuit » ou encore de Vahé Gadel.
Suivez-moi dans ce parcours nocturne.
Éblouie par la nuit à coup de lumière mortelle
A frôler les bagnoles les yeux comme des têtes d’épingle.
J’t'ai attendu 100 ans dans les rues en noir et blanc
Tu es venu en sifflant.
Éblouie par la nuit à coup de lumière mortelle
A shooter les canettes aussi paumé qu’un navire
Si j’en ai perdu la tête j't’ai aimé et même pire
Tu es venu en sifflant.
Éblouie par la nuit à coup de lumière mortelle
Faut-il aimer la vie ou la regarder juste passer?
De nos nuits de fumette il ne reste presque rien
Que tes cendres au matin
A ce métro rempli des vertiges de la vie
A la prochaine station, petit européen.
Mets ta main, descend-la au dessous de mon cœur.
Éblouie par la nuit à coup de lumière mortelle
Un dernier tour de piste avec la mort au bout
J’t'ai attendu 100 ans dans les rues en noir et blanc
Tu es venu en sifflant.
Eblouie par la nuit, Raphaël Haroche, novembre 2011
Extinction des lampadaires de Paris à la main, Brassaï, 1932
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour, j'ai fait le mort
T'étais pas née
À la station balnéaire
Tu t'es pas fait prier
J'étais gant de crin, geyser
Pour un peu je trempais
Histoire d'eau
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
J'ai fait la saison
Dans cette boîte crânienne
Tes pensées
Je les faisais miennes
T'accaparer seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour j'ai fait le mort
T'étais pas née
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
La nuit je mens, Alain Bashung, 1998
Wagons de chemin de fer ,Vincent Van Gogh, 1888
Ô Nuit, viens apporter à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L'ombre qui t'escorte est si douce
Si doux est le concert de tes voix chantant l'espérance
Si grand est ton pouvoir transformant tout en rêve heureux.
Ô Nuit, oh! Laisse encore à la terre
Le calme enchantement de ton mystère
L'ombre qui t'escorte est si douce
Est-il une beauté aussi belle que le rêve ?
Est-il de vérité plus douce que l'espérance ?
Edouard Sciatino et Joseph Noyon, Hymne à la nuit, 1972
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« Le garçon rêvant », Philippe-Laurent Roland, 1774
Nuit sans lune ni étoiles, mais quand même allumée. Là-bas à l’est, la grand’ville projette du jaune et de l’orange
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