LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Analyse commerce extérieur Algerie lybie Tunisie

Étude de cas : Analyse commerce extérieur Algerie lybie Tunisie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2019  •  Étude de cas  •  3 792 Mots (16 Pages)  •  405 Vues

Page 1 sur 16

  

1‐ Problématique, Contexte local et régional :  

Notre travail s’intéresse à l’analyse de l’économie de trois pays voisins et faisant partie d’une région du monde privilégiés de par sa position géographique mais surtout de par sa richesse en ressources naturelles et son fort potentiel humains à travers une population à plus de 40% jeunes.

Comment ses trois pays font face à la mondialisation et commercent avec le reste du monde, alors que leur attroupement autour du projet UMA de l’union de la Maghrébine Arabe aurait pu mettre en synergie les potentialités de chacun d’entre eux.  

Avec un PIB par habitant vacillant entre 3000 et 4000 $, l’Algérie, la Tunisie et la Libye sont considéré dans le classement de la Banque Mondiale comme des pays à revenu intermédiaire supérieur, néanmoins leurs politiques économiques et leurs résultats commerciaux différents. A travers les graphiques et tableaux fournis nous essayerons de mettre en évidence les caractéristiques de chacun et jugez de la pertinence de leur choix et politiques mais aussi mettre en évidence l’intérêt ou pas d’échanger entre ses pays proches historiquement et culturellement.  

 

Qui sont nos trois pays ? voici quelques chiffres pour illustrés les caractéristiques de chacun d’entre

eux.

 

 L’Algérie : 

 

3e économie de la région du Moyen‐Orient et de l’Afrique du Nord et locomotive du Maghreb selon la Banque Mondiale, l’Algérie fait partie des quelques pays qui sont parvenus à faire reculer la pauvreté de 20 % en 20 ans. https://www.banquemondiale.org/fr/country/algeria/overview  

Le boum pétrolier des années 2010 lui a par ailleurs permis d’apurer ses dettes, d’investir dans des

projets d’infrastructure et d’améliorer les indicateurs de développement humain.

 

De nos jours, l'économie Algérienne demeure très fortement dépendante de la rente des hydrocarbures, qui représentent la principale source de revenus du pays, elle n’est pas parvenue à se diversifier et à mettre en place une industrialisation compétitive au niveau international. Avec une exportation de 34,7 m$ et une valeur d’importations de 45,9 m$ l’Algérie enregistre un déficit de sa balance commerciale de près de 11m$ en 2017. http://www.mf.gov.dz/article/48/Zoom‐sur‐les‐Chiffres‐/142/Balance‐commerciale.html 

 

Le rapport 2017 du cabinet de conseil et d’intelligence économique Oxford Business Group (OGB) sur l'Algérie, met l'accent sur les efforts consacrés par le pays pour renforcer et diversifier son économie sur fond de chute des prix du pétrole. Ce rapport évoque la contribution croissante du secteur privé dans le PIB, en particulier du rôle des petites et moyennes entreprises soutenues par de nouvelles mesures; ainsi que le secteur des services financiers, qui a connu des évolutions positives telle que l’instauration du paiement en ligne. @ Wikipédia  

 

 La Libye : 

 

L'économie Libyenne  dépend principalement des revenus du secteur pétrolier, qui composent la presque totalité des exportations. L’absence de tissu industriel et l’agriculture presque impossible à développer sur des terres quasi‐désertiques, rend son économie tributaire de ses seules richesses fossiles.

Les revenus pétroliers couplés à une faible population ont permis à la Libye d'avoir le PIB le plus élevé par habitant sur le continent africain. Le salaire moyen est de 756 € par mois contre 216 € pour la Tunisie.

http://www.journaldunet.com/economie/salaire/pays/libye.shtml) 

Mais le printemps arabe et les deux guerres civiles successives en 2011 ont totalement désorganisé l'économie du pays, dont les différentes factions rivales se disputent les ressources pétrolières. Cette même année, le PIB tombe à 34 M$ alors qu’il avoisinait les 87M$.  

Après quatre années de récession, l’économie libyenne s’est redressée au premier semestre de 2017, grâce au redémarrage de la production d’hydrocarbures après la reprise aux mains des milices des principaux gisements pétroliers l’année dernière, de nos jours, le pays est encore bien loin d'avoir retrouvé son économie d'avant‐crise, en effet le PIB s’élève en 2017 à 51 M$.@ Wikipédia 

 

 La Tunisie, 

 

L’économie de la Tunisie est historiquement liée à l’agriculture, au tourisme, aux industries manufacturières et aux mines et à l’énergie ; grand producteur de phosphates et dans une moindre mesure d’hydrocarbures,  

Avec l’ouverture à la concurrence mondiale par l’entrée en vigueur de l’accord de libre‐échange conclu avec l’Union européenne en 1995, L’économie tunisienne bénéficie désormais d’un degré d’insertion dans les échanges mondiaux parmi les plus élevés du monde, elle est distinguée au Forum économique mondial sur l’Afrique, en 2007, comme 1ere économie la plus compétitive d’Afrique, devançant l’Afrique du Sud, et la 29e sur

128 au niveau mondial.@ Wikipédia 

 

A l’issue des bouleversements engendrés par ce que l’on a appelé le ‘printemps arabe’, La Tunisie a entamé une modeste reprise économique, et si d’importants progrès ont été réalisés pour mener la transition politique vers une gouvernance ouverte et démocratique, faisant de la Tunisie un exemple unique dans sa région, la transition économique n’a pas suivi le même rythme.

 

La croissance économique de la Tunisie s’accélère lentement. Après avoir légèrement repris pour atteindre 2 % en 2017, elle s’est établie à 2,5 % au premier trimestre 2018 soutenue par l’agriculture et la reprise significative de son tourisme. Le chômage reste sa tare principale, avec un taux de 15,4 % ce qui a encouragé beaucoup de jeunes notamment les plus compétent a quitté le pays,  ‘‘100 mille compétences’’ selon l’OCDE ont quitté le pays depuis 2011.  

...

Télécharger au format  txt (23.3 Kb)   pdf (1.2 Mb)   docx (498.9 Kb)  
Voir 15 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com