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Aimé Césaire / "Cahier d’un retour aux pays natal"

Analyse sectorielle : Aimé Césaire / "Cahier d’un retour aux pays natal". Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2022  •  Analyse sectorielle  •  878 Mots (4 Pages)  •  1 115 Vues

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Explication linéaire Aimé Césaire Cahier d’un retour aux pays natal (1939)

Dans cette extrait Aimé Césaire dénonce les conditions de vie horrible des esclaves noirs Antillais et la violence des colonisateurs envers leurs esclaves.  

Premièrement, Césaire s’approprie l’histoire en utilisant « j’accepte... j’accepte… ». Il accepte d’admettre les conditions dans la quelles les esclaves étaient traités. « ma race qu’aucune ablution d’hysope et de lys mêlés ne  pourrait purifier » montre que la réputation des noirs antillais a tellement été salit que rien ne peut le changer  (même la purification religieuse ne pourrait pas l’effacer). Du vers quatre au vers huit le poète emploie un champ  lexical de la maladie et plus particulièrement les maladies de la peau : « de macules » des taches sur la peau,  « des lèpres » une maladie contagieuse de la peau, « des scrofules » infection de la peau, « des squasme » des  fines lamelles qui se détache de la peau et « des chloasmes » hyperpigmentation de la peau. Tous ces maladies  sont dû aux peu d’hygiène, la fatigue ou bien à un surplus d’exposition au soleil. Il utilise la figure de style de  l’anaphore avec « ma race » et « ma reine ». 

Deuxièmement, du vers treize au vers dix-neuf le poète cite les différentes punitions que peut subir un esclave s'il désobéit ou s’oppose à son maitre en parlant du Code Noir de 1687. « et le nègre fustigé » les esclaves étaient  battus à coups de bâtons par leur maitre « et les vingt-neuf coups de fouet légal » dans le Code Noir le maitre  était autoriser à donner vingt-neuf coup de fouet à son esclave. « le cachot de quatre pieds de haut» est l’endroit  où était enfermés les esclaves, le cachot est également l’endroit où les prisonnier était enfermer. « le carcan à  branches » est un collier en fer fixé à un poteau pour y attacher par le cou un coupable destiné à être exposé en  public. Aimé Césaire fait ensuite référence à l’article 38 du Code Noir L'esclave fugitif qui aura été en fuite  pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera  marqué d'une fleur de lys sur une épaule ; s'il récidive un autre mois pareillement du jour de la dénonciation, il  aura le jarret coupé, et il sera marqué d'une fleur de lys sur l'autre épaule [...] »). « le jarret coupé » le jarret est un  mots qui est utilisé pour les animaux et non pour les hommes, cette punition était courant pour un esclave qui a  tenté de s’échapper, « à mon audace marronne » évoque les esclaves fugitifs qui ont le courage de s’évadés appelés les nègres marrons et « la fleur de lys qui flue du fer rouge sur le gras de mon épaule » est la sanction des  esclaves qui ont tenté de s’enfuir. Le poète se sert l’anaphore avec « et » pour marquer l’accumulation des peine  horrible qu’un esclave peut subir.

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