Aide au repas

Analyse de pratique N°1

1. Ma pratique professionnelle

Madame H âgée de 90 ans se trouve dans un établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD). L’établissement comporte de nombreuses pièces de détente accessible pour les activités, les loisirs mais également lorsqu’il y a des visiteurs. C’est une personne actuellement classé en GIR 2 puisqu’elle a les capacités à se déplacer seule mais a perdu ses capacités mentales sont altérées.

Cette dame a quelques pathologies :

• Anémie : diminution de la concentration en hémoglobine
• Hypertension artérielle (HTA) : augmentation de la pression artérielle par rapport à la norme
• Démence mixte : c’est lorsque s’ajoute à la lésion dégénérative (maladie d’Alzheimer) une autre lésion vasculaire (démence vasculaire).
• Alzheimer est une maladie neurodégénérative (perte progressive des neurones) qui entrainent la perte progressive et irréversible des fonctions mentales.

Pour le confort et le bien être de cette résidente une aide total au repas est nécessaire. En effet le risque de fausse route est constant ainsi j’ai dû mettre en place une prévention pour donner le repas :

•Pour la posture : Mme H doit être assise avec le dos droit

• Pour l’environnement : Une atmosphère calme est nécessaire

• Pour les aliments, il faut :      - texture mixé

                                        - eau gélifié

                                                       - les goûts de Mme H sont respectés

Après la mise en place de ces différents points il faut aussi faire attention pendant l’acte. En effet je me suis assise face à la personne et j’ai présenté la cuillère vers le bas avec une petite quantité. Entre chaque bouchées j’ai attendu que cette résidente finisse de bien avaler. Tout au long du repas une stimulation est nécessaire pour qu’elle ouvre la bouche et mâche. En effet à cause de ses pathologies Mme H oublie ce qu’elle est en train de faire et refuse d’ouvrir la bouche. De plus elle aime beaucoup se promener et déambuler, ainsi durant le repas elle se levait pour partir.

A la fin du repas, j’ai retiré le plateau en veillant à ne laisser aucun aliments ni boissons à sa disposition. De plus je suis resté un petit moment auprès d’elle pour éviter qu’elle déambule dès la fin du repas.

Ainsi tout en veillant à respecter son rythme et à appliquer les mesures de prévention contre les fausses routes  j’ai réalisé une aide total au repas à Mme H qui rentre dans le rôle propre d’une infirmière. Le rôle propre comprend tous les actes que l’infirmier fait de façon autonome et qui interviennent dans la continuité des actes de la vie quotidienne.

1. Auto évaluation de l’acte choisie

Tout d’abord avant de réaliser cet acte je pensais que celui-ci était facile, que rien ne pouvais ralentir l’acte ou me mettre en difficulté. Cependant je me rends compte que celui-ci est bien plus difficile qu’il ne parait. En effet je réalise que pour chaque personne l’aide au repas est tout à fait différente. En effet d’un résident à l’autre les envies, les besoins ne sont pas les mêmes. Ainsi il faut s’adapter et faire en fonction de la personne et ne pas appliquer simplement un protocole. De plus pour cette dame comme la communication par le verbal est impossible (elle ne parle plus), j’ai beaucoup observé son non verbal (ses comportements, ses yeux…)

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