Affaire Dreyfus

DM HGGSP

Le rôle de la presse dans l’affaire Dreyfus

        Nous sommes en présence de deux documents en rapport avec l’affaire Dreyfus. Le premier document est une une du journal La Libre Parole qui est une presse d’opinion orienté à l’extrême droite et antisémite. Il est publié par Edouard Drumont le 6 novembre 1894, c’est le premier article révélant l’affaire Dreyfus. Alfred Dreyfus est un officier français d’origine alsacienne et de confession juive, en 1894, il est accusé d’espionnage au profit des allemands.

        Le second document est une illustration publiée dans Le Figaro par Caran d’Ache le 14 février 1898. Ces illustrations montrent bien le pouvoir de l’opinion publique et les deux camps constituée: les dreyfusards et les anti dreyfusards.

        En quoi ces documents sont révélateurs du rôle joué par la presse dans la formation de l’opinion publique pendant l’affaire Dreyfus ?

Pour répondre a la problématique nous allons dans un premier temps voir que l’existence de l’affaire Dreyfus est révélée à l’opinion publique par la presse écrite. Dans un second temps nous allons montrer que la presse écrite prend position dans l’affaire Dreyfus et fait naître l’opinion publique. Pour finir nous allons voir que la presse reflète les divisions de l’opinion publique pendant l’affaire Dreyfus.

        L’affaire Dreyfus est révélé au grand jour par la presse écrite et non par l’armée elle même. Le journal La Libre Parole est la première presse à avoir dévoiler la trahison du capitaine Dreyfus.

        C’est en novembre 1894 qu’éclate l’affaire lorsque ce journal orienté à l’extrême droite animé par Edouard Drumont, un journaliste antisémite accuse Alfred Dreyfus, d’origine alsacienne et confession juive d’espionnage au profit des allemands. Par la suite, Dreyfus est dégradé et condamné par un tribunal militaire puis déporté sur l’ile du diable en Guyane. A cette  époque, la France vit dans l’amertume après la perte de l’Alsace-Moselle ce qui va par la suite causer une forte haine anti-allemande, un courant nationaliste et accorder une plus grande importance à ce sujet.                 Néanmoins, en 1896 le colonel Picquard découvre des pièces impliquant le capitaine Estherazy ce qui met au jour une erreur judiciaire mais l’état major va se contenter d’étouffer l’affaire pour ne pas créer de scandale qui nuirait à la réputation de l’armée.              

        L’affaire éclate en parti à cause de l’orientation politique du journal. Il vont donc l’attaquer sur sa confessions avec le titre alarmant « la trahison du juif Dreyfus ».

A cela nous voyons que la presse écrite devient subjectif et non objectif.

        Le document 1 montre que la presse écrite prend position dans l’affaire mais elle fait aussi naitre l’opinion publique.

        L’affaire Dreyfus intervient dans un contexte de liberté de la presse suite a l’adoption de la loi de 1881. Celle ci supprime l’autorisation préalable à la publication, quiconque peut créer un titre ou publier un livre sans l’accord de l’Etat cependant elle exclus la diffamation publique. La presse se retrouve avec plus de liberté pour s’exprimer et donner son opinion, c’est pourquoi cela va favoriser la presse d’opinion qui est une presse engagée et très politisée prenant parti pour un camp.

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