APP psy : L'importance des explications

SCHNEIDER GWENAELLE

Promo 2016/2019

IFSI EPSAN 

• Description de la situation

J’entame ma septième semaine de stage en maladies infectieuses, j’étais d’équipe d’après-midi.

Cette semaine-ci je suis avec les infirmières, le service étant séparé en deux secteurs A et B, je choisis d’aller dans le secteur B, je rejoins donc l’infirmière s’occupant de ce secteur cette après-midi.

Nous commençons par préparer les perfusions prévues pour la tournée de 16h, ayant comme support l’ordinateur où se trouvent les prescriptions médicales. Une fois les perfusions purgées, nous commençons la tournée. Je mets en place les perfusions dans les chambres des patients que j’avais pris en charge. Les perfusions sont étiquetées au moment de la préparation avec le nom, le dosage, l’heure d’administration ainsi que la dilution. J’arrive à la chambre de monsieur K, pour lui poser une perfusion de NACL 500ml avec du calcium. Monsieur K est âgé de 45ans, hospitalisé pour endocardite et ayant comme antécédent un OH chronique (alcoolique), c’est une personne entièrement autonome. Au moment d’entré dans sa chambre, ce dernier ouvre la porte s’apprêtant à sortir pour fumer une cigarette, je remarque immédiatement qu’il n’y a pas de potence avec lui, or il est censé avoir des hydratations branchées sur son PAC (port à cath) Je regarde au fond de la chambre, et en voyant les hydratations sur la potence, je comprends que monsieur K les a débranchées, je lui demande alors s’il a pensé à refermer les robinets, il me dit que oui. Pour être sûr, je vérifie, et vois qu’il a simplement mit une compresse en guise de bouchon. Je m’empresse donc de fermer les robinets et lui demande d’attendre dans sa chambre, mais il refuse et commence à changer de comportement. Sachant que de l’air y est surement entré, je vais chercher l’infirmier, et lui explique la situation. Nous rattrapons monsieur K dans le couloir et l’infirmière lui demande pourquoi il n’a pas sonné pour nous prévenir, ce dernier répond qu’il voulait à tout prix descendre, elle lui explique donc le risque majeur que peut encourir ce geste, qui est une embolie gazeuse ce qui peut entrainer le décès, mais le patient ne se rend pas compte qu’il aurait pu y rester et commence à hausser le ton et nous faisant comprendre qu’il veut absolument descendre, alors l’infirmière insiste sur ce fait et du fait qu’on doit le garder en observation s’il arrivait quelque chose. Le patient fini par comprendre, mais descend malgré la mise en garde. Nous finissons la tournée, et à la fin de la tournée, l’infirmière  prévient les médecins et me demande de faire un évènement indésirable ainsi qu’une transmission ciblée.

• Choix de la situation

J’ai choisi cette situation car elle m’a semblée intéressante à traiter, de plus c’est plus ou moins une situation d’urgence, mais aussi le fait qu’il y a de la prévention rend la situation plus complexe, du fait que la seule préoccupation du patient est de descendre pour fumer une cigarette et non son état de santé.

• Questionnement

Après avoir été confronté pour la première fois à ce type de situation je me demande est-ce que j’aurais dû prévenir l’infirmière plus tôt, est-ce que j’ai fait le nécessaire en matière de sécurité et de priorité.

• L’étudiant repère et identifie les ressources mobilisées au cours de son action de soin :

Ce qui a motivé mon action est que j’ai voulu bien agir car quand j’ai réalisé que les robinets étaient ouvert, je me suis demander ce qu’il fallait faire, dans quel ordre j’allais effectuer mes actions ? J’ai donc d’abord fermé les robinets, puis j’ai cherché l’infirmière, les médecins ont été prévenus seulement une fois la tournée finie.

Je pense tout de même avoir bien agît, tout en connaissant les risques de ce geste j’ai sût garder mon calme, dans le sens où le patient met en jeu sa propre vit sans se rendre compte des conséquences que cela peut engendrer. Je pense également que j’ai réussi plus ou moins à gérer mon stress du fait que j’avais pris monsieur K en charge ce jour-là, et s’il était arrivé quelque chose ce serait sous la responsabilité de l’infirmière mais aussi sous la mienne. Néanmoins, il me manquait des informations sur le patient pour mieux connaître son comportement, par le biais de l’équipe soignante.

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