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Le langage est il le propre de l’homme ? Bergson

Commentaire de texte : Le langage est il le propre de l’homme ? Bergson. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  2 552 Mots (11 Pages)  •  792 Vues

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Intro : Dans cet extrait de L’evolution créatrice Henri Bergson entend montrer la différence entre le langage humain et le langage animal. Il s’interroge sur ce qui les rend différent ;

l'intérêt du texte est de nous faire prendre conscience , de la différence de langage entre nous et les autres animaux, ce qui est important car la pensée s’unit avec le langage. L’homme est capable de parler car il est capable de pensée, c’est la pensée la raison qui distingue l’homme de l’animal. Bergson, tente de démontrer que ce n'est en fait pas la faculté de généraliser qui constitue l'essentiel du langage humain, mais la mobilité du signe, son extensibilité. Il parle de la société humaine qui évolue et démontre que le rôle du langage est d'abord de créer des outils suivant la technique. Pour d'illustrer sa thèse, il parle d'abord de l'apprentissage du langage chez l'enfant. Puis, il instaure un parallèle entre le “langage animal”, s'il existe, et le langage humain. Par conséquent Bergson affirme que ce qui oppose le langage humain au langage animal, c'est la mobilité du signe qui permettent aux hommes une évolution continuelle. Sa thèse repose sur l'opposition entre le signe « adhérent » et le signe « mobile ». Quelles sont les spécificités du langages animal et humain ? Le langage est-il le propre de l’homme ?

Distinction entre le langage animale et humain

1) Le signe invariable attaché chez l'animal

Bergson commence par s’intéresser au langage animal en prenant l’exemple de la fourmi qui est presque un être sociaux car ils vivent en société pour montrer que chaque société différente soit-elle que ce soit animal ou humaine possède un signe linguistique propre à eux.

Bergson utilise l’exemple de la fourmi qu’il introduit par la conjonction « Si » ce qui montre qu’il formule une hypothèse donc en admettant que la fourmi ai un langage, c’est une des spécificités du signe animal d’être « en nombre bien déterminé » , l’animal n’invente pas de nouveaux signes, il utilise les signes existants propre à son espèce, il n’invente rien. L’animal ne dialogue pas, ne participe pas à une conversation. On remarque que Bergson admet l’existence du langage animal contrairement à Descartes qui pour lui le langage est le propre de l’homme.

Les signes qui composent le langage des fourni

« reste invariablement attaché, une fois l'espèce constituée, à un certain objet ou à une certaine opération » les animaux auraient une difficulté d’adaptation de leur langage car les signes sont définitivement reliés à une idée ou une action l’animal dans son espèce connaît son rôle il est inné il est prédestiné selon son rang à effectuer tel tâche et d’agir tout le temps de la même manière les tâches sont définie invariante et réparti entre les membres de l’espèce selon un codage génétique , le signe animal n’est pas extensible, un signe désigne toujours une seule et même chose et jamais une autre, l’invariance caractérise le propre du langage animal, qui est sans surprise.

« Le signe est adhérent à la chose signifiée »

Le signe reste collé, figé à ce qu’il signifie exemple l’abeille qui ont un système de signe différencié qui s’apparente à un langage pour un indiquer la distance et la direction d’un gisement de Pollen lorsque l’éclaireuse découvre un lieu de butinage elle rentre à la ruche et se livre à deux sorte de danse une danse circulaire pour dire que le gisement est proche et une en huit pour dire que le gisement est loin. Les abeilles ont une correspondance conventionnel donc un programme génétique entre le comportement et les données que celles-ci traduisent donc la danse en huit de l’abeille pour désigner la présence et le lieu du pollen, ne peut signifier autre chose, l’abeille n’a aucune liberté dans l’utilisation du signe, ce n’est pas le signe lui-même qui est invariant mais l’utilisation du signe pas de message pas de renvoie de communication

Animaux sont instinctif leur langage répond à leur besoin vitaux .

Le signe animal n’est donc pas extensible il est enfermé dans la chose, il est la chose et ne peut être autre chose.

Langage immobile il évolue pas

2) Au contraire d'une société humaine

Par la locution adverbiale « Au contraire, » opposition qui montre que après avoir utilisé l’exemple de la fourmi pour mieux définir le langage d’une société humaine il s’attaque au signes linguistique humains qui est différent du signe linguistique animale

L’homme lui doit être capable de faire évoluer son langage en fonction de la société qui suit la « fabrication » par la technique et «l’actions » il est question d’agir sur la société qui est en perpétuelle évolution et qui « sont de forme variable » il n’y a pas de structure bien précise dans la société humaine rien n’est prédestiné ou prédéfini chaque humain doit en outre « apprendre le rôle » qu’il doit jouer.

Individu n’est pas relié attribua à un rôle ou une tâche en particulier dès sa naissance contrairement à l’animal qui a un rôle déjà déterminé selon leurs âge et leur génétique et il fonctionne par mécanique et récompense (polyetisme , division de travail )par sa structure »

L’animal lui cherche à répondre à ses besoin vitaux exemple un perroquet qui répète ce que son interlocuteur veut lui faire dire mais celui-ci n’aura pas conscience de ce qu’il avance et ne pourra pas instaurer un dialogue ou ajouter un nouveau mot pour répondre leur langage est restreint à leur besoin limité en quelque sorte il n’évolue pas dans leur langage et dans leur société car il ne créent pas de nouveaux mots propre à l’espèce les signes sont figés et ne peuvent désigner autres choses alors que l’homme grâce au progrès technique fait évoluer sa créativité et cherchent à répondre à de nouveaux besoins l’homme à la « faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils et d’en varier indéfiniment la fabrication » il est clair que les hommes ne fabriquent pas toujours les mêmes choses, ni de la même manière, et qu’ils n’agissent pas toujours de la même manière.

L’homme n’est « pas prédestiné par sa structure » à

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