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La vitesse

Synthèse : La vitesse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2021  •  Synthèse  •  975 Mots (4 Pages)  •  308 Vues

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   La vitesse, est le fait de se déplacer rapidement, de parcourir un grand espace en un minimum de temps, tout l’inverse de la lenteur.

Dans notre société actuelle, la vitesse est devenue omniprésente et chaque acte de la vie quotidienne est fait précipitamment mais parfois il faut prendre le temps d’apprécier le moment. Comme le démontre Courbet au travers de son tableau « Le sommeil » peint en 1866, qui représente deux femmes dénudées qui s’enlacent amoureusement après un acte.

Dans la peinture de Marcel Duchamp, « Nu descendants l’escalier », peint en 1912, le peintre représente le mouvement d’une personne qui descend l’escalier.

Le document trois est un extrait de Roman « La Lenteur », écrit par Milan Kundera en 1995, il explique que la lenteur a fait place à la vitesse, qui elle est un fléau. Ensuite le document quatre est un roman nommé « La bête humaine » de Emile Zola écrit en 1890, le document cinq est un article « Manifeste du futurisme » rédigé par Filippo Marinetti et est publié le 20 Février 1909 et enfin le dernier document est un enregistrement « le vol du bourdon » de Rimski Korsakov, enregistrée en 1899.

A travers l’ensemble de ces documents, nous pouvons nous demander est-ce que la vitesse est primordiale. Dans un premier temps, nous verrons comment la lenteur est représenté et dans un second temps quels sont les effets de la vitesse.

       La lenteur est souvent associée à l’immobilité, lorsqu’une personne veut apprécier les bons moments elle prend souvent son temps, elle évite de se précipiter afin de ne rater aucune action, aucune émotion et aucune parole. Dans le tableau « Le sommeil » de Courbet, au premier plan nous apercevons deux femmes enlacées qui dorment paisiblement dans un moment d’intimité, cela signifie que pour elles le temps s’est arrêté. La manière dont elles dorment et la position dans laquelle elles se trouvent c’est-à-dire une main posée sur la jambe entrelacée, la tête posé sur le buste…témoigne d’une grande sensualité et d’une grande tendresse. À travers ce tableau Courbet cherche à casser tous les codes, car au 19 iémé siècle, l’amour lesbian était très mal perçu. Sur la toile, nous pouvons voir des bijoux (collier, boucles d’oreilles…) jeté sur le lit, ce qui peut nous faire penser que ces deux femmes étaient en mouvement avant d’être plongé dans un sommeil profond, car malgré les interdits de l’époque, les deux femmes prennent quand même le temps de s’enlacer, d’avoir des moments de tendresses, de dormir ensemble malgré le fait que ce genre d’intimité était mal vue dans la société autrefois.

De plus, dans l’extrait de roman « La lenteur » de Milan Kundera, l’auteur blâme la vitesse « quand il court, il sent son poids, son âge, conscient plus que jamais de lui-même et du temps de la vie », ici la vitesse est considérée comme un fléau qui remplace l’humain par une machine « tout change quand l’homme délègue la faculté de vitesse à une machine ».

 On comprend que la vitesse est représentée négativement et qu’elle peut avoir des effet néfaste sur l’être humain tandis que la lenteur est mise en avant, à travers le questionnement de l’auteur « Pourquoi le plaisir de la lenteur a-t-il disparu ?  Ah où sont-ils les flâneurs d’antant ? (…) » on aperçoit une nostalgie de l’époque de la part de Kundera.

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