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"J’aime mieux être un lutteur blessé qu’un paresseux intact" Valérie de Gasparin

Dissertation : "J’aime mieux être un lutteur blessé qu’un paresseux intact" Valérie de Gasparin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2018  •  Dissertation  •  2 071 Mots (9 Pages)  •  1 719 Vues

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Justine Grandelet  -  Notre Dame de Basse Wavre                     6ème E           Le 4 Octobre 2018

Dissertation n°1

« J’aime mieux être un lutteur blessé qu’un paresseux intact », 

Valérie de Gasparin

Nous avons tous déjà certainement entendu  « On a rien sans peine »1  ou encore « Celui qui ne fait rien ne se trompe jamais »2. Ces deux phrases philosophiques apportent remise en question à de nombreuses personnes hésitantes à se lancer dans l’inconnu ; « Est-ce que je le fais ? », « J’ai peur de ne pas y arriver ! », « Qu’est-ce que je risque? »…

S’il est vrai que se trouver dans un certain confort est agréable, on peut se demander si prendre des risques et s’engager n’apporte pas plus de sens à notre vie.

On ne peut nier que rester assis, prendre un thé et contempler les événements se dérouler est une activité séduisante et sécurisante, qui ne demande aucun effort ni la moindre difficulté, pourtant il est important de se battre pour ses valeurs,  lutter contre les injustices,  créer et découvrir.

Barack Obama, politicien d’origines africaines ; Alexandre, sportif de haut niveau et Alice, étudiante en médecine, ont un point en commun. Lequel ? Ces 3 personnes se battent tous les jours en vue d’atteindre leurs objectifs. Qu’il soit, politique, physique ou encore intellectuel ou affectif , le but est le même ; réussir ce qu’ils entreprennent, acquérir une satisfaction personnelle, au risque de se « blesser » en cours de route. Le résultat est certainement plus satisfaisant que d’abandonner ou de rester assis sans avoir essayé.

Malala yousafzai, 21 ans d’origine pakistanaise et résidente au Royaume-Unis, a elle aussi choisi de donner un sens fort à sons existence, en apportant ses valeurs et ses services à la société. Elle apparaît dès l’âge de 11 ans sur le site Internet de la chaine britannique BBC. Elle y témoigne de la violence des talibans envers les jeunes filles allant à l’école. Elle devient porte-parole de tous ces enfants qui souffrent au quotidien. Un engagement qui a failli lui couter la vie, aillant été victime d’une tentative d’assassinat.  

Militante pour les droits de l’homme, elle est un symbole au Pakistan ainsi qu’une icône dans l’occident. En 2014, elle obtient, le prix Nobel de la paix.

Elle continue aujourd’hui sa bataille via les réseaux sociaux.

Comme quoi, le risque est loin d’être un frein à l’engagement.

Nelson Mandela ou Gandhi en sont probablement deux des exemples les plus emblématiques de notre époque moderne.

Ces personnes luttant tous les jours pour différentes raisons, ont aussi, souvent, une envie furieuse de transmettre. L’envie, de créer, de découvrir, de montrer et d’offrir à son prochain et l’environnement qui les entourent.

Que serait une bataille sans résultats , sans objet ou témoignage à « céder » à son voisin ?

 Tout humain a envie d’afficher ce qu’il a réussi à entreprendre ou de transmettre. La  joie de voir un sourire sur le visage d’autrui.  Un plaisir encore une fois personnel ? Oui, peut-être mais pas nécessairement. L’envie d’offrir un monde où il fait mieux vivre pour les autres est souvent l’élément motivateur de ces actions et de ces engagements.

Ces actions permettent de stimuler ou de poursuivre la création de projets, l’élaboration de certaines idées, le développement de notre société, etc.…

Que serait notre communauté sans dons, par exemple d’organes, de sang ou encore même d’argent. Toutes ces personnes aidant, une population parfois défavorisée ou handicapée, risquent tous les jours, de nuire à leur santé, ou d’avoir des problèmes financiers.

90 000 greffes et dons d'organes sont réalisés dans le monde chaque année, soit plus de 10 dons chaque heure. L'Espagne est le pays champion du monde du don d'organes. Le rein est l'organe le plus donné et transplanté.

L’acte de généricité réalisé par Richard Berry, en 2005, envers sa sœur, se mesure encore aujourd’hui, via les réseaux sociaux.

Marie Berry, alors, atteinte d’une maladie génétique et orpheline, (Insuffisance rénale terminale), son frère, acteur, réalisateur et scénariste français, fait  acte de bravoure en lui donnant un rein. Une opération sérieuse qui  sauve la vie de sa petite sœur, mais qui, malgré tout, n’était pas sans peines pour lui.  

Il y avait bien le risque de mourir pendant l’opération, mais aujourd’hui l’acteur, ne peut plus vivre sa vie à 100 pour 100.  

Pourtant, comme l’étude réalisée par l’Agence de la biomédecine, disant que, 98 % d’entre eux ne regrettent rien et referaient la même chose, Richard, lui aussi, ne regrette absolument pas son geste et est tout au contraire fière et heureux.

Cette expérience, les pousse, tous les deux, aujourd’hui à se battre pour le don d’organes.  

Un combat mène toujours à un autre, même si les dangers y sont présents.

Un combat fondamental, est aussi celui de la découverte. Découvrir pour mieux agir.

Ne pensez-vous pas que découvrir un nouveau continent, trouver un nouveau moyen de voyager ou encore de soigner, n’est pas dangereux ? Si!  

Pourtant, ils l’ont fait. Sans se posez de multiples questions. Par devoirs humanitaires, envies d’évolution. Pour eux, comme pour Valérie de Gasparin, l’envie d’ouvrir le monde à de nouveaux horizons est bien plus forte que l’a peur de ne pas y arriver ou d’être blessé.

Que serait devenu ce monde, si aucun, n’aurait osé franchir la barrière des dangers.

Sans personnes ambitieuses, la société ne serait certainement pas en évolution, mais plus tôt en stagnation voir en régression.

Par personnes ambitieuses, on entend bien sûr , Christophe Colomb, Clément Ader ou encore Louis Pasteur.

En 1880, Pasteur démarre ses recherches sur la rage. Il découvre le remède contre cette maladie.  Cinq années après, en 1885, il hésite à faire des expériences sur l'homme alors qu'elles ont réussi sur les chiens. Pasteur vaccine un enfant, malgré son hésitation. Le petit Joseph Meister, mordu gravement par un chien enragé, est sauvé grâce au vaccin alors que les médecins l'avaient condamné. C'était sa seule chance de survie.

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