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Redistribution de la richesse

Dissertation : Redistribution de la richesse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2018  •  Dissertation  •  1 359 Mots (6 Pages)  •  805 Vues

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Les inégalités dans le monde nous amènent à nous demander s’il est légitime de contraindre les plus fortunés, à la distribution de leur richesse, aux plus démunis dans le but de restreindre l’inégalité.  Tenant compte du livre de la juste part, des mythes associés au libéralisme économique ainsi que des théories de John Rwals et Robert Nozick différentes opinions seront présentés sur la question de moralité de la redistribution des richesses face aux inégalités.

Tout d’abord, plusieurs inégalités sont perçues dans le monde et elles auront plusieurs conséquences. Ici, il sera question de la répartition de la richesse et des injustices vécues face aux pays sous développés. À cet effet, il est estimé que seulement 1% de la population mondiale, soit les plus riches, possédera bientôt plus que la richesse du 99% du reste de la population. Cette donnée révèle l'ampleur de l’écart du  partage des richesses sur la planète.[1]. De plus, le patrimoine est inégalement réparti selon les régions. La richesse mondiale est surtout concentrée en Amérique du Nord et en Europe. Ces continents détiennent 64,4 % de la richesse mondiale, tandis que l’Afrique ne dispose que de 1,1 % de cette richesse.[2] La concentration de la richesse mondiale est donc majoritairement concentrée dans les pays développés.

Considérant qu’il est pertinent de constater que 28 pays dans le monde ont un niveau de progrès social critique c'est-à-dire, qu’ils fournissent 70 % des services sociaux essentiels pour assurer un niveau de dignité́ minimale à la population. De ce fait, les pays les plus touchés sont  principalement des pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud. Le Tchad est le pays où l’indice de progrès social est le plus faible soit de 48 % et le Niger le suit à 57 %.[3]  On voit donc l’étendue des conséquences de la faible richesse mentionnée précédemment dont souffrent les pays du continent d’Afrique. Il faut prendre conscience que les inégalités entre les populations des pays pauvres et des pays riches ne se résument pas qu’aux écarts de revenus, mais également à la capacité à subvenir aux besoins fondamentaux comme l’accès à l’eau potable, à l’alimentation, à la santé, à l’éducation ou au logement. Il est donc, non seulement question des bonnes ou des mauvaises conditions de vie de chacun.

Tenant compte du mythe du «self-made man», c’est-à-dire que tout le mérite individuel reviendrait totalement à l’individu. Selon John Rawls, le mythe du «self-made man» s’appliquerait uniquement dans un contexte où tous êtres humains partiraient d’une compétition préalablement égale. Considérant la vie comme une course, selon Rawls, nous devrions tous débuter à la même ligne de départ. Les résultats de cette course seront inégaux, mais mérités. Cela rendrait les inégalités «justes» et «méritées» considérant que tous sont partis du même départ et que personne n’aurait une longueur d’avance d’un demi-tour que représentent les conditions naturelles favorables. Le désir de gagner sera envisagé par tous, mais ne serait atteint que par certains.

Considérant  qu’avec des conditions de départ favorable,  soit l’accès à l’éducation, un pays à l’économie développé, des capacités personnelles, un talent, etc. cela  peut être considéré comme le demi-tour d’avance sur les autres. Cette avance ne nous permet pas de gagner la course, mais nous place en position avantageuse. Même si tout le monde partait avec un demi-tour d’avance, certains resteraient plus dominants que d’autres. Par exemple, Bill Gates qui est considéré l’homme le plus riche au monde,  il est un informaticien et un entrepreneur américain, dans le domaine de la micro-informatique. Bill Gates est né dans l’État de Washington, aux États-Unis. Ayant grandi dans une famille plutôt aisée, son père était avocat d’affaires et sa mère était professeur et présidente de la direction de quelques entreprises et banques. Ce jeune entrepreneur a d’ailleurs fait des études bien quelle n’est pas été complétées dans la prestigieuse Université D’Harvard. Tous ces facteurs liés à sa vie, a favorisé Bill Gates à l’atteinte de son succès. Cependant, si tous ces facteurs n’avaient pas été présents dans sa vie, le riche Américain n’aurait peut-être pas eu ce succès grandiose. Étant prédisposé à certaines capacités informatiques, celui-ci n’aurait pas pu exploité ces capacités si dans un autre contexte il n’aurait jamais connu l’accès à l’informatique. Donc, le fait d’être issus d’une famille riche ayant de l’influence et pouvant lui offrir une des meilleures éducations supérieures qu’il y a aux États-Unis place l’entrepreneur en longueur d’avance. Le succès qu’a atteint Bill Gates génère un certain mérite individuel, par ailleurs, il faut considérer que s’il n’avait pas bénéficié de ces conditions naturelles avantageuses, il n’aurait peut-être pas réussit à atteindre la gloire à son apogée qui lui vaut sa fortune actuelle.

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