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La justice suppose-t-elle l'égalité ?

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Par   •  17 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 913 Mots (8 Pages)  •  1 015 Vues

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La justice suppose-t-elle l'égalité ?

L'idée que l'égalité de tous les êtres humains est une valeur très récente dans l'histoire de la civilisation. Même pas deux siècles et demi sont en effet écoulés depuis la Révolution française qui avait fait de l'égalité (ensemble avec la liberté et la fraternité) sa devise. Pendant la plus grande partie de l'histoire humaine, en fait, les inégalités entre les êtres humains ont été un fait socialement accepté et souvent considéré comme une valeur positive. Aujourd'hui, cependant, un gouvernement qui n'ait pas parmi ses principes fondateurs l'idée que tous les êtres humains sont égaux serait considérée comme contraire aux idées de la dignité et le respect des droits de l'homme qui sont maintenant le patrimoine commun de l'humanité (meme si pas pratiqués partout).

Bien que répandue et universellement acceptée, cependant, l'idée de l'égalité est un peu problématique. Tout d'abord, il est un idéal moral et politique qui se heurte à un fait aussi évident que difficile à traiter : les humains ne sont pas réellement égaux entre eux. Le premier problème est donc : pourquoi l'égalité ? Quelles raisons nous devons-nous faire valoir pour affirmer que l'égalité est un bien à promouvoir ? Les réponses que la philosophie a donné à cette question sont nombreux. Plusieurs façons d'établir et de justifier l'égalité impliquent également des moyens de compréhension très différentes.

Si nous voulons nous poser le problème de trouver les raisons de l'égalité, nous pouvons réfléchir brièvement sur certaines questions. Tout d'abord, nous devons nous demander ce qui nous fait dire que d'autres êtres humains sont dignes de considération morale. Peut-être la capacité d'éprouver des sentiments, des désirs, d'être heureux ou souffrir. Ces capacités sont possédées par tous les êtres humains et donc, à cet égard, ils sont égaux. L'égalité semble être liée à des faits pertinents à la vie morale. Cependant, il est également une exigence formelle. Ce qui est, en fait, les particularités de l’éthique ? Le fait de porter des jugements, des principes et des valeurs « universelles ». Ce qui nous frappe des jugements moraux est l'affirmation de l'universalité qui les caractérise. L'égalité de tous ceux qui sont inclus dans le "domaine de la morale" semble, par conséquent, représenter aussi une exigence d'éthique formelle.

D'autre part, même si l'on admet que l'égalité est une valeur à promouvoir, il reste le fait que les hommes pour certains aspects, ne sont pas tous égaux. Quoi faire, par conséquent, des différences qui distinguent un être humain de l'autre ? Certaines seront respectés, tandis que d'autres devraient être abolies : sr celles qui devraient être supprimés et celles qu'on devrait garder entrent en collision les différentes façons de comprendre l'égalité. Alors : égalité, mais en quoi ? L'égalité entre qui ? enfin, qu'est qu'il signifie, dans la pratique, faire respecter l'égalité ?

Quelle égalité ?

Le principe selon lequel tous les êtres humains sont égaux est maintenant consolidée dans les sociétés démocratiques libérales. Si, toutefois, on se demande ce qui constitue l'égalité que ce principe affirme, nous voyons que l'accord commence à faiblir. Il y a en effet beaucoup de différence, entre soutenir que l'égalité est un principe formel qui garanti seulement l'égalité comme la non-discrimination entre tous les membres d'une communauté et affirmer que le respect de ce principe exige que nous parvenions à l'égalité des chances pour tous les individus.

Dans le premier cas, l'égalité se compose d'un principe fondamental de non-discrimination entre les individus.  Selon cette version l'égalité est atteinte   lorsque tous les individus ont effectivement les mêmes droits et tous les formes de discrimination sont supprimées : le statut social, l’origine étique, le sexe exc. Supposons qu'on doit faire une sélection pour choisir qui a le droit d'accéder à un cours universitaire a numéro de places limitées. L'égalité comme non-discrimination indique que les seuls critères pertinents pour faire la sélection parmi les candidats sont ceux qui concernent la préparation culturelle et l'attitude à ce type d'études. Leur revenu, la couleur de la peau, le sexe ou l'orientation sexuelle ne sont pas de critères pertinents pour l'accès à l'université. Pour le principe de l'égalité comme non-discrimination, une sélection qui permettent d'évaluer que la préparation et la capacité des candidats et un moyen efficace pour atteindre l'égalité.

Cependant, il y a ceux qui s'opposent à cette conclusion car ils croient qu’il est faux que pour atteindre l'égalité il suffit de procéder comme dans l'exemple de la sélection pour le cours universitaire. Selon ces critiques, en fait, l'évaluation fondée sur le mérite et la capacité a pour acquis que tout le monde a eu égalité des chances pour cultiver et faire ressortir ses capacités ...

Mais souvent, les contextes économiques, sociaux et culturels dans lesquels les gens grandissent, créent des différences dans la façon dont les mérites et les compétences sont développées et exprimées. À la lumière de cette considération, alors, certains disent que l'égalité comme la non-discrimination ne suffit pas, et que la véritable égalité signifie l'égalité des chances. Une personne qui a grandi dans les conditions économiques et sociales de l'extrême pauvreté, en fait, il est peu probable qu'elle va passer une sélection dont le niveau peut être trop élevé (et peut-être soit modèle sur le niveau d'étude des membres des classes supérieures). Sur la base de ces considérations, par exemple, dans les politiques des États-Unis ont été promue la soi-disant « action affirmative ». Ces politiques exigent que les universités devraient réserver une partie des sièges aux femmes ou à certains représentants des groupes sociaux (les Afro-Américains, par exemple). Des mesures telles que cela poursuivent une égalité plus exigeante de la simple non-discrimination et réalisent de deux façons. D'une part, en fait, ils fonctionnent à un niveau individuel assurant des opportunités aux personnes défavorisées, de l'autre ils agissent sur le plan social, en poursuivant l'objectif à long terme de l'élimination des différences entre les groupes sociaux, afin de ne rende plus nécessaire dans le futur ces type de mesures telles que les "actions affirmatives".

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