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La dame à la lampe

Commentaire de texte : La dame à la lampe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  1 584 Mots (7 Pages)  •  1 019 Vues

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Présentation de l’auteur et résumé du livre :

Gilbert Sinoué est un auteur né au Caire en 1947 a 19 ans il suit une formation de professeur de guitare classique à l’école national de musique. Au début de sa carrière il écrit des chansons, puis il décide de se lancer dans l’écriture de roman. Il écrit son premier roman  La pourpre et l’olivier  en 1987 qui obtient le prix Jean d’heures des romans historiques. Il écrit aussi des romans policiers comme  Les sciène de dieux  en 2004 qui obtient le grand prix des romans policiers. En 2008 il écrit la Dame à la lampe une vie de Florence Nightingale. Florence Nightingale a créé le métier moderne d’infirmière. Gilbert Sinoué écrit ce livre dans un contexte ou la valorisation du métier d’infirmier est en plein essor, avec la création de l’ordre des infirmières et la reforme Licence-Master-Doctorat.

Il s’agit de la biographie de Florence Nightingale sous la forme d’une monographie, un roman d’enquête. Le personnage principal va mener l’enquête à partir à la recherche des personnes qui ont été proche de Florence Nightingale pour retracer la vie de cette femme qui n’a pas hésité à partir aux champs de bataille pour soigner les malades lors de la guerre de Crimée.

Mots clés : hygiène ; guerre de Crimée ; vocation ; métier d’infirmier ; égalité face aux soins.

Jonathan Brink, est un journaliste américain, après l’enterrement de la Dame à la lampe, décide de faire sa biographie. Il mène une enquête sur la vie de Florence Nightingale et retrace le destin de cette femme à travers les yeux de plusieurs personnes qui l’entouraient : des infirmières qui l’avait connu, des membres de la famille, des amis. Alors qu’au XIXe siècle, le métier d’infirmière est considéré comme infamant, il est réservé aux anciennes prostituées et alcoolique et aux êtres de basses conditions, mais Florence Nightingale bouscule les codes. À seize ans, elle reçoit un appel divin et cherchant sa vocation, nait alors le désir de devenir infirmière, et soulager les maux de l’humanité. Sa famille est pleine de désespoir, car aucune famille n’aurait toléré que leur fille exerce ce métier et cherche à l’en dissuader. Florence était destinée à se mariée puisque sa famille faisait partie d’un bon rang social. Sa famille voyage beaucoup et par ses voyages Florence Nightingale se rapproche de plus en plus aux personnes les plus démunies. Elle n’est pas mariée et elle est soupçonnée par certaine personne d’être homosexuelle. Mais elle s’obstine, elle a trouvé sa vraie vocation. Elle allait dédiée chacun des instants de sa vie, à soulager les souffrances de ceux qui l’entourent. En octobre 1854, Miss Nightingale accompagne un groupe d’infirmières volontaires sur les champs de bataille de Crimée. Sur place elle se retrouve bouleversée par l’indifférence et la pauvreté avec lesquels sont traités les blésés. La condition des soldats est horrible et celle des matériels catastrophiques, mais son dévouement et son humanité font des miracles. Le taux de mortalité est anormalement élevé dans les hôpitaux militaires. Elle met alors en œuvre de nouvelles méthodes, réforme et améliore les principes d’hygiène et d’asepsie dans les hôpitaux militaires, elle jouera un rôle déterminant dans la lutte contre les maladies infectieuses.  La nuit, lorsqu’elle n’est pas occupée à écrire des lettres pour les soldats à leurs familles, elle déambule dans les chambres, une torche à la main, et apporte réconfort à ses patients, ce qui lui vaut le surnom de « dame à la lampe ».  Les soldats blésés comparèrent Florence à un ange, ils ne voient plus qu’elle et l’appellent leur Reine, elle savait trouver les mots et leur parler avec tendresse, ils étaient comme ses enfants.

Elle améliora leurs conditions de vie et changea même certaines pratiques. À son retour, elle est auréolée de gloire et aussi célèbre que la Reine Victoria. Elle fonde en 1860 à Londres la première école d’infirmière, la Nighingale Training School of Nurses et, avec l'invention du télégraphe, ses exploits se répandent à travers le monde. En 1861, lors de la guerre de Sécession aux États-Unis, le gouvernement de l'Union fait appel à elle pour obtenir ses conseils en matière d'organisation des hôpitaux de campagne. Mais à son retour de Crimée, elle s’alite pendant près de quarante ans, et meurt en 1910 de maladies contractées dans les hôpitaux et sur les champs de bataille. Elle était considérée comme un ange par les infirmières, qui leur a rendu dignité, fierté et la raison d’être de leur vocation.

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Analyse critique de l’ouvrage :

Florence Nightingale, apparaît dans la littérature sous les traits d'un personnage emblématique pour la profession infirmière, en étant dans la mémoire collective comme celle qui a révolutionné l'organisation sanitaire des hôpitaux. Ce sont plusieurs éléments de sa personnalité qui ont participé à l'évolution de cette profession « L’observation nous indique comment est le patient ; la réflexion ce qu’il faut faire ; la formation comment il faut le faire. La formation et l’expérience sont, bien entendus, nécessaires pour nous enseigner aussi comment observer, ce qu’il faut observer, comment penser et ce qu’il faut penser. » [1]. On la montre le plus souvent les traits d'une jeune femme humaniste et dévouée aux soins de  nombreux blessés de la guerre de Crimée. À l’époque, il n’existe pas de formation officielle en soins infirmiers. C’est donc sur la base de connaissances empiriques qu’elle s’impose non seulement comme infirmière qui force le respect, mais également en tant que l’une des premières spécialistes en hygiène et santé publique.

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