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Resumè Au Bonheur Des Dames

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Par   •  21 Juin 2012  •  2 988 Mots (12 Pages)  •  1 369 Vues

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En début d'octobre 1864, Denise Baudu, une jeune Normande de 20 ans originaire de Valognes arrive à Paris avec ses frères Jean et Pépé. En effet, leur père, qui a tenu une teinturerie, est décédé, il y a un an des suites d'une maladie dont est morte leur mère un mois avant lui. C'est justement à la mort de leur père que leur oncle, Baudu, écrit à Denise qu'il y aurait bien une place pour elle dans sa boutique et comme Jean a trouvé une place d'apprenti chez un ivoirier à Paris, elle s'est décidée à partir. Mais depuis un an, les affaires ont mal tournées et Baudu ne peut pas embaucher Denise. Il l'emmène alors chez Vinçard, une autre petite boutique, qui doit être prochainement cédée à Robineau qui travaille au « Bonheur des Dames ».

"Au Bonheur des Dames" est un grand magasin, actuellement dirigé par Octave Mouret, fils de François Mouret et Marthe Rougon. Le « Bonheur » a été fondé en 1822 par les frères Deleuze. L'aîné des frères étant décédé, Caroline, sa fille, veuve Hédouin se marie avec Mouret. L'oncle Deleuze et Caroline décédant peu après, Mouret est le seul héritier. Il agrandit le magasin qui ruine peu à peu les boutiques du quartier. Les Baudu, tenant le « Vieil Elbeuf » qui se trouve en façe du « Bonheur », en sont exaspérés. Le système de ce magasin est basé sur le renouvellement du capital, c'est-à-dire que même si les prix ne sont pas élevés, les bénéfices peuvent être très importants si la marchandise est sans cesse et très rapidement renouvelée. Le « Bonheur » est un des seuls magasins à vendre le « Paris-Bonheur », une pièce de soie vendue à perte qui attire la clientèle.

Denise, ne pouvant être embauchée par Vinçard, décide d'aller chercher du travail au « Bonheur des Dames ». Là, elle rencontre Henri Deloche, un grand timide pas très à l'aise qui cherche aussi du travail.

Chez Mme Desforges, Mouret rencontre le baron Hartmann qui pourrait l'aider à financer les agrandissements de son magasin. En effet le Crédit Immobilier veut faire construire la rue du Dix-Décembre qui passerait devant le « Bonheur ». Mouret voudrait donc s'associer avec lui pour faire du « Bonheur » le plus vaste magasin de Paris qui serait entouré par la rue du Dix-Décembre, la rue Michodière, la rue de Choiseul, la rue Neuve-Saint-Augustin et la rue Monsigny.

Grâce à Mouret, qui a remarquée Denise malgré ses allures de paysanne, la jeune femme est engagé par Bourdoncle, l'adjoint au patron, au rayon des confections. En plus de travailler, elle est logée dans une chambre dans le magasin.

Le lundi 10 octobre, c'est son premier jour de travail et c'est aussi celui de la vente des nouveautés d'hiver. Et Denise doit subir les railleries des vendeuses qui, se moquant de ses souliers et de sa chevelure difficile à coiffer, ne lui laissent aucune vente importante. Ainsi, fatiguée de ranger les manteaux dépliés, elle s'angoisse le soir dans sa chambre car elle ne sait pas comment elle va payer la pension de Pépé, gardé par une vieille dame. Jean, ne comprenant pas son désespoir, lui demande des sommes importantes d'argent qu'elle gagne difficilement pour se dépêtrer de ses aventures amoureuses. Il sait manipuler sa sœur : il lui fait même croire qu'il va se faire tuer par un mari jaloux. Heureusement, un soir, Pauline, sa nouvelle amie vient la consoler et lui prête de l'argent. La morte-saison d'hiver arrive alors. C'est une période qui s'étend de décembre à février où les clients se font plus rares, l'attrait dû à la nouvelle collection s'estompe, il fait froid...

Denise s'intéresse aussi aux histoires de cœur de son comptoir et découvre ainsi que Colomban est amoureux de Clara, une vendeuse du même rayon qu'elle, prétentieuse, hautaine, railleuse et caustique et qui ne fait que se moquer de Denise. Celle-ci est également victime d'une rumeur qui veut que son amant soit Jean et Pépé, leur fils.

En mai 1865, Mme Aurélie invite toutes les vendeuses de son rayon dans sa maison de Rambouillet, toutes sauf Denise qui accepte l'invitation de Pauline pour une sortie à Joinville, avec Baugé, l'amant de Pauline. Là, Denise trouve Hutin, un jeune vendeur galant et avenant mais profondément hypocrite, dont elle est un peu amoureuse, dans un restaurant. Elle rencontre également Deloche qui lui confit qu'il est amoureux d'elle mais pour Denise ce n'est malheureusement qu'un simple ami.

Juillet arrive et Denise commence à prendre peur : c'est la morte-saison d'été, l'époque des renvois. Bourdoncle, l'adjoint tyrannique de Mouret, renvoie pour un rien, de plus il n'apprécie pas trop Denise, qui pense que si quelqu'un doit être licencié dans son comptoir, ce sera elle. En réalité, Bourdoncle ne fait qu'exécuter les ordres de Mouret : celui-ci veut conserver son image de patron paternel, tout en continuant à virer pour économiser. Denise est alors obligée, à cause des sommes d'argent demandées par son frère, de coudre des nœuds de cravate la nuit, donnés gentiment par Robineau, le second à la soie. On découvre aussi que Hutin veut la place de second de Robineau et fait tout pour le faire partir.

Petit à petit, naît entre Denise et Mouret une sorte de complicité dont aucun des deux ne comprend qu'il s'agit en fait d'un véritable coup de foudre : en effet, ni l'un ni l'autre ne sait ce qu'est l'amour, qu'il s'agisse de la naïve Denise ou du déjà trop expérimenté Mouret, habitué à des relations sans lendemain.

Un jour de juillet, Pauline et Denise sont surprises à bavarder par Jouve (les vendeuses n'ont en effet pas le droit de communiquer entres elles), celui-ci n'en parle pourtant pas à Bourdoncle. Jouve fait alors des avances à Denise, comme à d'autres vendeuses. Celle-ci refuse catégoriquement, et l'inspecteur veut se venger. Un peu plus tard, elle rencontre Jean qui veut encore une fois lui demander de l'argent. Elle se fait alors surprendre par Jouve qui croit que c'est son amant. L'inspecteur va alors enfin faire son rapport à Bourdoncle. Denise est alors renvoyée par Bourdoncle qui n'a pas consulté Mouret avant de prendre cette décision. Mouret est alors victime de son système de renvois : apprenant le renvoi de Denise, il s'énerve contre Bourdoncle car il voit là une tentative d'échapper à son pouvoir (alors que c'est comme ça traditionnellement, que cela se passe). Il se renseigne et découvre donc que Jean est son frère et parle même de reprendre Denise : une bien étrange attitude aux yeux de Bourdoncle.

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